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comédie

N'importe qui peut jouer un rôle dramatique. Il y a ceux qui y arrivent et ceux qui se plantent.

Auteur: Coluche Colucci Michel

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[ . ]

 

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langage

Les Allemands prennent un morceau de verbe, le placent ici, comme un piquet, puis se saisissent de l'autre morceau, le plantent bien plus loin, comme un autre piquet, et, entre ces deux limites, ils entassent de l'allemand.

Auteur: Twain Mark

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reconnaissance

Les enfants doivent avoir au moins une personne qui croie en eux. Ce peut être un conseiller, un professeur, un prédicateur, un ami. Ce peut être toi. On ne sait jamais quand un peu d'amour et d'appui plantent une petite graine d'espoir.

Auteur: Edelman Marian Wright

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[ exister ] [ réconfort ] [ appui ] [ pédagogie ]

 

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femmes-par-hommes

Il y a des mères pressées, qui arrivent en courant, attendent en tournant, et tirent leur gamin par le bras, pour repartir à fond. Il y a des mères timides, qui restent à trois kilomètres de la sortie, presque cachées derrière un Abribus. Il y a des mères qui se croient supérieures, qui viennent en robe de soirée et se plantent juste devant la sortie en faisant semblant de parler au téléphone.

Auteur: Benchetrit Samuel

Info: Le coeur en dehors, p. 205

[ triade ] [ maman ]

 

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souffrance psychique

Je cessai d’avoir mal, mais si lentement
Que je ne vis pas s’en aller le tourment –
Et ne compris qu’en regardant en arrière –
Que quelque chose – avait voilé la Route –

Et quand ce mal changea, je ne saurais dire,
Car je l’avais porté, jour après jour,
Et usé comme la robe d’Enfant –
Que j’accrochais, le soir, à la Patère.

Mais non le Chagrin – blotti comme Aiguilles –
Que plantent doucement les dames
Dans les Joues de Coussinets –
Pour les garder en place –

Ni ce qui le consola, je n’ai pu le déceler –
Sinon que là où la Jungle régnait –
C’est mieux – presque la Paix –

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 14, 584, traduction Claire Malroux

[ adoucissement de la peine ] [ marquage psychique ] [ mélancolie ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

exploration

Ceux d'entre nous qui ont la chance de marcher aux côtés des Grands sont les plus à même de réaliser leur rêve, ne serait-ce que pour un bref moment. Mon étude des champions n'a fait que renforcer ce sentiment. Est-ce qu'ils nous disent quelle corde est la bonne pour aller au sommet, quel mélange est le meilleur pour atteindre cette profondeur, quel chien tirera mieux le traîneau ? Est-ce qu'ils nous insufflent une connaissance cachée qui va nous permettre d'accomplir l'impossible ?
Non, ce qu'ils nous donnent, c'est l'esprit d'aventure : un coup d'oeil sur un monde impossible ou inaccessible. Ce faisant, ils plantent en nous les germes de l'agitation qui habite celui qui rêve de voir se révéler à lui un lieu de merveilles.

Auteur: Bowden Jim

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[ motivation ] [ plongée spéléo ]

 

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écrivain-sur-philosophe

Avec Nietzsche apparaît pour la première fois sur les mers de la philosophie allemande le pavillon noir du corsaire et du pirate : un homme d’une autre espèce, d’une autre race, une nouvelle sorte d’héroïsme, une philosophie qui ne se présente plus sous la robe des professeurs et des savants, mais cuirassée et armée pour la lutte. Les autres avant lui, également hardis et héroïques navigateurs de l’esprit, avaient découvert des continents et des empires ; mais c’était en quelque sorte dans une intention civilisatrice et utilitaire, afin de les conquérir pour l’humanité, afin de compléter la carte philosophique en pénétrant plus avant dans la terra incognita de la pensée. Ils plantent le drapeau de Dieu ou de l’esprit sur les terres nouvelles qu’ils ont conquises, ils construisent des villes, des temples et de nouvelles rues dans la nouveauté de l’inconnu et derrière eux viennent les gouverneurs et administrateurs, pour labourer le terrain acquis et pour en tirer une moisson, — les commentateurs et les professeurs, les hommes de la culture.

Mais le sens dernier de leurs fatigues est toujours le repos, la paix et la stabilité : ils veulent augmenter les possessions du monde, propager des normes et des lois, c’est-à-dire un ordre supérieur. Nietzsche, au contraire, fait irruption dans la philosophie allemande comme les flibustiers à la fin du XVIe siècle faisaient leur apparition dans l’empire espagnol, — un essaim de Desperados sauvages, téméraires, sans frein, sans nation, sans souverains, sans roi, sans drapeau, sans domicile ni foyer. Comme eux, il ne conquiert rien pour lui ni pour personne après lui, ni pour un Dieu, ni pour un roi, ni pour une foi ; il lutte pour la joie de la lutte, car il ne veut rien posséder, rien gagner, rien acquérir. Il ne conclut pas de traité et ne bâtit pas de maison ; il dédaigne les lois de la guerre établies par les philosophes et il ne cherche pas de discipes ; lui, le passionné trouble-fête de tout "repos brun", de tout établissement confortable, désire uniquement piller, détruire l’ordre de la propriété, la paix assurée et jouisseuse des hommes ; il ne veut que propager par le fer et le feu cette vivacité de l’esprit toujours en éveil qui lui est aussi précieuse que le sommeil morne et terne l’est aux amis de la paix. Il surgit audacieusement, renverse les forteresses de la morale, les barrières de la loi ; nulle part il ne fait quartier à personne ; aucune excommunication venue de l’Église ou de la Couronne ne l’arrête. Derrière lui, comme après l’incursion des flibustiers, on trouve des églises violées, des sanctuaires millénaires profanés, des autels écroulés, des sentiments insultés, des convictions assassinées, des bercails moraux mis à sac, un horizon d’incendie, un monstrueux fanal de hardiesse et de force. Mais il ne se retourne jamais pour jouir de ses triomphes : l’inconnu, ce qui n’a jamais été encore ni conquis, ni exploré, est sa zone infinie ; son unique plaisir, c’est d’exercer sa force, de "troubler les endormis". N’appartenant à aucune croyance, n’ayant prêté serment à aucun pays, ayant à son mât renversé le drapeau noir de l’amoraliste et devant lui l’inconnu sacré, l’éternelle incertitude dont il se sent démoniaquement le frère, il appareille continuellement pour de nouvelles et périlleuses traversées. Le glaive au poing, le tonneau de poudre à ses pieds, il éloigne son navire du rivage et, solitaire dans tous les dangers, il se chante à lui-même, pour se glorifier, son magnifique chant de pirate, son chant de la flamme, son chant du destin :

"Oui, je sais d’où je viens ;

Irrassasié comme la flamme,

Je brûle et je me consume ;

Tout ce que je touche devient lumière

Et tout ce que je laisse devient charbon,

A coup sûr, je suis flamme..."

Auteur: Zweig Stefan

Info: Le Combat avec le Démon : Kleist, Hölderlin, Nietzsche

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste