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humour

Une vie, c'est 70, 80 sapins de Noël. Remarquez, quelquefois il suffit d'un platane...

Auteur: Galabru Michel

Info:

[ mort ]

 

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soleil

La lumière pleuvait comme une onde à travers la ramure des platanes, et les feuilles s'éployaient, vernissées encore, frémissaient toutes avec un bruissement d'eaux vives.

Auteur: Genevoix Maurice

Info: Val de Loire terre des hommes, p 109

[ nature ]

 

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migration

… l’émigration rapproche de son enfance celui qui l’expérimente : elle est à la fois une audacieuse découverte et une découverte de l’humilité; une initiation à sa propre petitesse et à l’infini des possibilités du soi. Et si je n’étais pas l’enfant d’un seul lieu?

Auteur: Caroline Lavergne

Info: Les platanes d'Istanbul, p. 14

[ expatriation ] [ ouverture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pastiche

Attablés au Café des Platanes, Micael Boulkshirt et Silveth Salamalander sirotaient un thermos en terrasse. Silveth avait mis un T-shirt propre et Micael s'était lavé les cheveux.
- Vas-tu enfin me dire où tu étais passée ? demanda Micael. Ça fait 780 pages que tout le monde te croit morte.

Auteur: Fioretto Pascal

Info: L'élégance du maigrichon, Zig Larsen, Milliardium, Tome 4

[ littérature ] [ humour ]

 

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ville

En fin d'après-midi, sur une hauteur, Rob aperçut une petite vallée où coulait une rivière et, vingt mois après avoir quitté Londres, il découvrit Ispahan.
Une éblouissante blancheur ponctuée de bleu. Une cité voluptueuse pleine d'hémisphères et de courbes, avec de grands édifices couronnés de dômes qui brillaient au soleil, des mosquées et leurs minarets, de larges espaces verts, de hauts cyprès, des platanes. Le quartier sud se colorait de rose sous les rayons reflétés par le sable des collines.

Auteur: Noah Gordon

Info: Le Médecin d'Ispahan

[ Islam ] [ orient ]

 
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végétal

De ton front voyageur les vents ne veulent pas ;                    

                    La terre tendre et sombre,

Ô Platane, jamais ne laissera d’un pas                    

                     S’émerveiller ton ombre !



Ce front n’aura d'accès qu'aux degrés lumineux                    

                      Où la sève l’exalte ;

Tu peux grandir, candeur, mais non rompre les nœuds                    

                      De l’éternelle halte !


Auteur: Valéry Paul

Info: Extrait du poème "Au platane"

[ dualité ] [ prisonnier ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

homme-animal

Quelque part dans le sud-est de Londres, une jeune pie tombe par terre.

Vu d’en bas, il est difficile de savoir d’où elle est tombée exactement. Son nid pourrait être tout en haut des platanes qui bordent cette route érodée par les camions, couffin végétal dissimulé par un voile de feuilles vertes. À moins qu’il ne soit quelque part dans la jungle de hangars plus ou moins désaffectés qui pullulent dans le quartier, monticule complexe de brindilles et de boue sur de la tôle ondulée et de l’amiante. Les pies construisent leurs maisons tout près des nôtres, visibles mais juste hors de portée. Une cité de pies superposée à la nôtre.

Auteur: Gilmour Charlie

Info: Premières plumes - Incipit

 

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Ajouté à la BD par miguel

eden

Le jardin est toujours en fleurs, toujours y retentit le concert des oiseaux. Il n’est au monde d’essence précieuse, ébène, platane ou alisier, ni d’arbre greffé, doux figuier, pêcher ou poirier, ni noyer ni aucun autre arbre fruitier dont ce parc ne soit abondamment pourvu. On y trouve du poivre, de la cannelle, du galanga, de l’encens, du girofle, de la zédoaire, et bien d’autres épices aux très douces senteurs. Il n’y en a pas tant, que je sache, dans l’Orient et l’Occident réunis ! Celui qui, dans ce jardin, respire le parfum des épices et des fleurs et entend le ramage des oiseaux et le chant modulé des cigales, il doit, dans ce concert harmonieux, se croire au Paradis.

Auteur: D'Orbigny Robert

Info: Le Conte de Floire et Blanchefleur

[ essences ] [ nature organisée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

misogynie

Que t’importait, ange farouche,
Ardent, faible et voluptueux,
Ce que, loin de ta douce bouche,
Les vieux sages disaient entre eux.

Pendant leur morne promenade,
Sur les bords du Tigre, en été
Roulant leurs chapelets de jade,
Ils maudissaient la volupté.

Ils disaient que, puisque tout passe,
Puisque l’être est pareil au vent,
Il faut méditer dans l’espace,
Sous les platanes d’un couvent…

Mais toi, danseuse au clair délire,
Gâteau de miel, de lis et d’or,
Tu ris et dédaignes de lire
Leurs manuscrits où l’on s’endort.

Que leur corps usé se repose !
Mais toi, lorsque le rossignol
Se gorge du vin de la rose
Et tombe étourdi sur le sol,

Lorsque, sous la blanche églantine,
Dans l’épais tapis des cerfeuils,
La lune emplit d’ardeur divine
Les loups, les lynx et les chevreuils,

Tu t’élances sous le beau cèdre,
Tu caresses ses noirs rameaux,
Tu danses, grave comme un prêtre,
Chaude comme les animaux !

Auteur: Noailles Anna de

Info:

[ sauvage ] [ beauté ] [ rancoeur ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par SFuchs

exposition

Dès le débarquement en ville [Avignon], c’est par la laideur que l’on est saisi. Des fanions de kermesse rose corail sèchent grotesquement aux branches des platanes de la rue de la République, achevant de transformer en musée des horreurs une ville déjà malmenée chaque année par un festival de théâtre qui n’a que trop duré. Des bus boursouflés de peinturlure, hérissés de cabochons de toutes les couleurs, accablés de barbouillages atroces, inspireraient le plus sain effroi si l’on ne savait, grâce aux documents qui vous ont été remis au début de l’épreuve, qu’ils ont été décorés par un "atelier d’hôpital psychiatrique". L’art contemporain use de toutes les armes, et jusqu’au chantage lâche à la compassion, pour rendre sa propre misère, sa misère bien à lui, intouchable et incritiquable, en l’accrochant sadiquement à la remorque d’une vraie misère involontaire et subie. "Votre idée du beau est-elle définitive ?" vous interpellent les mêmes prospectus. Ma réponse est : oui. Bien entendu. Mon idée du beau est définitivement définitive. Mais il est évident qu'on attend que vous répondiez non, si vous voulez avoir l'air d'un honnête moderne, c'est-à-dire d'un esclave de bonne volonté qui a appris à ânonner en rampant, dans les sombres écoles des avant-gardes, que tout est relatif.

Mais c’est dans le palais des Papes, soi-disant livré à "la Beauté in fabula", qu’éclatent véritablement le malheur et la solitude spécifiques de ce qui se prétend encore "art" et qui n’est que "contemporain" au plus haut point. […]

Là-dedans déambulent des hommes et des femmes qui sont des ombres parce que ce sont des touristes, et qui pourraient se trouver n’importe où ailleurs, jouer n’importe quel autre rôle que celui de spectateurs ou de consommateurs de cette incohérence misérable (otages à Jolo, par exemple ?), et qui le feraient avec la même bonne volonté hébétée, la même soumission flottante, molle, la même timidité obscène vis-à-vis de quelque chose de tellement absurde que ça doit bien tout de même, croient-ils sans doute, avoir un sens. Mais ça n’en a aucun, et la seule chose qui en a, dans ce calvaire, c’est l’audioguide qu’ils tiennent tous collé contre l’oreille et qui leur rappelle, en un peu plus gros, le portable sur lequel ils vont se ruer dès qu’ils en auront fini avec leur foutu parcours initiatique. […]

Dans les âges farouches, c’est-à-dire il y a une centaine d’années, un autre public se bousculait pour rire des impressionnistes, s’indigner devant l’Olympia, trouver burlesques les cubistes, les fauves, Picasso. C’est peu dire que le public actuel n’entretient pas le moindre lien de filiation avec ces foules de jadis, vibrantes de conviction généralement réactionnaire, et donc parfaitement analysables, et qui, en un sens, maintenaient vivant l’art par leur action négatrice, et même, en un sens encore plus profond, l’inventaient par leur hostilité […]. Le public content et morne d’aujourd’hui a depuis longtemps abdiqué ce droit à l’action négatrice où résidait sa liberté.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 375-378

[ description ] [ dépossession du discours critique ] [ bienveillance obligatoire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson