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humour

Il plissa les yeux, fixa les lettres tarabiscotées Rouge ardent qui se trouvaient écrites sur la poitrine du colosse : AC/DC. Séparées au milieu par l'épée flamboyante du gardien du paradis. Que pouvait bien signifier cela ? Angelus caelestis Domini Christi ? Cet homme blond était-il un messager direct du Christ, du Seigneur ?

Auteur: Baronsky Eva

Info: Monsieur Mozart se réveille

[ malentendu ] [ rock ]

 

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déclaration d'amour

Tes seins sont des collines dorées de margarine,
Tes tétons sont comme des cerises.
Si la bombe A nous tombait dessus par surprise,
C'est là que j'enfouirai ma trombine.
Buddy relut son poème en plissant le front, remplaça "tétons" par "mamelons", "collines" par "monts". Raya "bombe A" et écrivit "bombe H".

Auteur: Price Richard

Info: Les seigneurs

[ relecture ]

 

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islam

-Dieu est partout, me dit un jour ma mère alors que je n’étais encore qu’une fillette.

Plissant des yeux , elle me cloua du regard et ajouta: -Il est partout, il voit tout ce que tu fais.

Bien qu’elle ne fût pas voilée, sa vie serais toujours un tapis de prière devant l’autel de la peur.

Auteur: Darznik Jasmin

Info: L'oiseau captif ( Iran années 40)

[ calviniste ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

branchitude

Lorsqu’elles rentraient de Paris, elles avaient un air différent, elles disaient petite mère en parlant à Agnès et demandaient, Ça va papa ? avec des intonations fortes, comme si leur père était devenu sourd. Ou soudain si vieux. Elles étaient maquillées, portaient des anneaux aux oreilles, et Sabine tapotait sa cigarette en demandant, Ça vous dérange pas si je fume ? et sans attendre la réponse elle allumait la cigarette en plissant les yeux.

Auteur: Olmi Véronique

Info: Les Evasions particulières, pp 154-155

[ post-adolescence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

Coste plissa les yeux. Il y a trois types d'utilisation du français. Le français entre amis, celui avec les insultes en guise de ponctuadon. Le français en famille, un peu plus riche. Enfin, le français utilisé en milieu professionnel, plus châtié et codifié. Maîtriser les trois dans le 93, c'est déjà être polyglotte. Mais le pauvre Colin semblait n'en connaître qu'un, celui avec les insultes. Même si le gamin faisait bien des efforts aujourd'hui, Coste s'attendait malgré tout à saigner des oreilles d'ici une phase ou deux.

Auteur: Norek Olivier

Info: Territoires

[ triade ] [ camouflages ] [ faille apparente ] [ défaut ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

se soulager

Don Rigoberto plissa les yeux et poussa, faiblement. Il n’en fallait pas plus : il sentit sur-le-champ le bienfaisant chatouillis au rectum et la sensation que, là-dedans, dans les cavités du bas-ventre, quelque chose s’apprêtait humblement à partir et se dirigeait déjà vers cette porte de sortie qui, pour lui faciliter le passage, s’élargissait. […]
Don Rigoberto sourit, content : "Chier, déféquer, excréter, sont-ce des synonymes de jouir ?" pensa-t-il. Oui, pourquoi pas ? A condition de le faire lentement et en se concentrant, en dégustant la chose, sans la moindre hâte, en s’attardant, en imprimant aux muscles de l’intestin un doux ébranlement, soutenu. Il ne fallait pas pousser mais guider, accompagner, escorter gracieusement le glissement des oboles vers la porte de sortie.

Auteur: Vargas Llosa Mario

Info: Éloge de la marâtre

[ caquer ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fatigue des sens

Je venais de baiser mon épouse et je ne coïncidais plus avec moi. J’étais en proie à la catatonie des sens qui suit immédiatement la déflagration du phallus dans l’amour fiat. J’étais mort, enterré dans cette femme familière. Des vagues rouges roulaient encore sous mes paupières exsangues. Mes poumons cherchaient leur air.
J’étais foutrement fatigué.
Je roulai sur le dos. Le drap qui plissait était frais sous ma peau. Je reprenais sans me presser mes esprits épars sur le traversin. Sa tête abandonnée dans une flaque de cheveux blonds contre mon épaule, Vera collait et décollait sa paume de son ventre moite.
Il est atroce le petit "srizz" que produit la main de l’épouse sur son ventre mol, le soir, dans le grand silence amer du matrimoniat.

Auteur: Zufferey Jean-Gabriel

Info: Dans "Le livre de Zob" page 13

[ routine ] [ lassitude ] [ petite mort ] [ orgasme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

chasseur

Les mains serrées sur son épais gourdin, Dakil tendit l'oreille. Le bruit sourd d'un galop résonnait dans le sous-bois. On ne discernait rien encore au travers des fourrés. Pourtant, le chemin était tout proche. À un jet de salive, au plus. Mais Dakil avait bien choisi son poste d'observation. Personne ne pourrait le voir : il s'était accroupi derrière un buisson épineux, petits yeux noirs brillant d'excitation, nez pointu reniflant l'air par brèves inspirations fureteuses. Le voyageur se rapprochait, le sol vibrait déjà sous le poids de sa monture. Dakil sourit, dévoilant ses dents pointues et mal plantées. Il entrevoyait, de sa place, la corde qu'il avait tendue au milieu du sentier, et qui allait faire voltiger dans les airs l'innocent pèlerin qui venait droit vers lui à grande chevauchée ! Le cheval allait d'une enjambée rapide, régulière. Belle prise en perspective ! Sans nul doute, un fringant destrier, monté par un chevalier cousu d'or ! Dakil plissa un peu plus ses yeux ronds, riant tout seul en imaginant la surprise de celui qui allait s'étaler de tout son long, le nez dans la poussière, avant de se faire estourbir d'un coup de bâton en pleine tête ! D'enthousiasme, il ôta son bonnet, le pétrit entre ses doigts, le remit, l'enfonça au ras de ses sourcils broussailleux, ce qui fit ressortir un peu plus ses oreilles pointues.

Auteur: Roger Marie-Sabine

Info: Dakil, le Magnifique

[ affût ] [ plaisir ] [ aux aguets ]

 

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réminiscence

Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu. Ce goût c'était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l'heure de la messe), quand j'allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m'avait rien rappelé avant que je n'y eusse goûté ; peut-être parce que, en ayant souvent aperçu depuis, sans en manger, sur les tablettes des pâtissiers, leur image avait quitté ces jours de Combray pour se lier à d'autres plus récents ; peut-être parce que de ces souvenirs abandonnés si longtemps hors de la mémoire, rien ne survivait, tout s'était désagrégé ; les formes - et celle aussi du petit coquillage de pâtisserie, si grassement sensuel, sous son plissage sévère et dévot - s'étaient abolies, ou ensommeillées, avaient perdu la force d'expansion qui leur eût permis de rejoindre la conscience. Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.

Auteur: Proust Marcel

Info: À la recherche du temps perdu, tome 1 : Du côté de chez Swann

[ parfum ] [ association ] [ classiques et poncifs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

incipit

Les murs de la cellule étaient nus, peints à la chaux. Une fenêtre étroite et grillée, percée très haut de façon qu'on ne pût pas y atteindre, éclairait cette petite pièce claire et sinistre; et le fou, assis sur une chaise de paille, nous regardait d'un oeil fixe, vague et hanté. Il était fort maigre avec des joues creuses et des cheveux presque blancs qu'on devinait blanchis en quelques mois. Ses vêtements semblaient trop larges pour ses membres secs, pour sa poitrine rétrécie, pour son ventre creux. On sentait cet homme ravagé, rongé par sa pensée, par une Pensée, comme un fruit par un ver. Sa Folie, son idée était là, dans cette tête, obstinée, harcelante, dévorante. Elle mangeait le corps peu à peu. Elle, l'Invisible, l'Impalpable, l'Insaisissable, l'Immatérielle Idée minait la chair, buvait le sang, éteignait la vie. Quel mystère que cet homme tué par un Songe ! Il faisait peine, peur et pitié, ce Possédé ! Quel rêve étrange, épouvantable et mortel habitait dans ce front, qu'il plissait de rides profondes, sans cesse remuantes ?
Le médecin me dit: "Il a de terribles accès de fureur, c'est un des déments les plus singuliers que j'ai vus. Il est atteint de folie érotique et macabre. C'est une sorte de nécrophile. Il a d'ailleurs écrit son journal qui nous montre le plus clairement du monde la maladie de son esprit. Sa folie y est pour ainsi dire palpable. Si cela vous intéresse vous pouvez parcourir ce document." Je suivis le docteur dans son cabinet, et il me remit le journal de ce misérable homme. "Lisez, dit-il, et vous me direz votre avis."
Voici ce que contenait ce cahier:

Auteur: Maupassant Guy de

Info: La chevelure

[ début ]

 
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Ajouté à la BD par miguel