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poème

Transformateur destiné à utiliser les petites énergies gaspillées comme :
l'excès de pression sur un bouton électrique.
l'exaltation de la fumée de tabac.
la poussée des cheveux, des poils et des ongles.
la chute de l'urine et des excréments.
les mouvements de peur, d'étonnement, d'ennui, de colère.
le rire.
la chute des larmes.
les gestes démonstratifs des mains, des pieds, les tics.
les regards durs.
les bras qui en tombent du corps.
l'étirement, le bâillement, l'éternuement.
le crachement ordinaire et de sang.
les vomissements.
l'éjaculation.
les cheveux rébarbatifs, l'épi.
le bruit de mouchage, le ronflement.
l'évanouissement.
le sifflage, le chant.
les soupirs, etc.

Auteur: Duchamp Marcel

Info: Aphorismes

[ économie ] [ écologie ]

 

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poème

On dit, à ce propos, qu'un jour ce dieu bizarre, Voulant pousser à bout tous les rimeurs françois, Inventa du sonnet les rigoureuses lois, Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille, Et qu'ensuite six vers artistement rangés, Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout, de ce Poème il bannit la licence ; Lui-même en mesura le nombre et la cadence ; Défendit qu'un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer. Du reste, il l'enrichit d'une beauté suprême Un sonnet sans défaut vaut seul un long Poème.

Auteur: Boileau Nicolas Despréau

Info: Art Poétique

[ écriture ]

 

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poème

Si tu savais mon cœur… rien
Si tu savais mes yeux… rien
Si tu savais mes mains… rien
Si tu savais mes reins… rien

Si tu savais mes jambes… rien
Si tu savais mes bras… rien
Si tu savais mon ventre… rien
Si tu savais mes fesses… rien
Mais si seulement tu savais… la taille de mon âme

Si seulement tu savais
La taille de mon âme, mais
Si seulement tu savais
La taille de mon âme

Si tu savais mes hanches… rien
Si tu savais mes lèvres… rien
Si tu savais mes cris… rien
Si tu savais mes jours… rien

Auteur: Darc Daniel

Info: La Taille De Mon âme

[ chanson ] [ infini ] [ musique ]

 
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poème

Que je ne sois pas pour toi un spectre tracassier
Qui hantera tes pas quand ils franchiront
Le point où tu m'as laissée
Dans l'herbe fraîchement poussée

Tu dois être libre de choisir ton chemin
Et je n'ai pas besoin de savoir où il te mènera
Je ne brûle pas du désir de te voir prendre
La voie que j'aurais choisie pour toi

Ceux qui enferment l'avenir
Entre deux solides murs de pierre
Se préparent un semblant d'existence
Une morne vie de cadavre

Tu peux donc sans regret quitter
Ce pays familier, déposer
Un baiser sur mes cheveux
Et tenir dans tes mains tout ton avenir.

Auteur: Mead Margaret

Info: Du givre sur les ronces

[ maman ] [ ouverture ]

 

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poème

La mère couche avec la fille.
Elles ont même un compagnon
Qui gagne, à leur tendre union,
Le sentiment de la famille.

Trois têtes sur le traversin.
La main d'homme qui s'aventure,
Passe des douces fesses mûres
Au mamelon d'un jeune sein.

Sur les deux ventres il se vautre
Et touche, avant la pâmoison,
De l'une, l'épaisse toison,
Et le léger duvet de l'autre.

On approche du dénouement.
Entre les deux, il se partage.
La mère cache son visage
Et la fille a crié : Maman !

Alors, lui, dur, la bouche amère :
"Faire l'amour à trois me plaît,
Mais mon plaisir est incomplet.
Allons réveiller la grand-mère !"

Auteur: Oltramare Georges

Info: Insatiable

[ inceste ] [ obsédé ]

 

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poème

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C'est l'olive pâmée, et la flûte câline ;
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

Auteur: Rimbaud Arthur

Info: Sonnet du Trou du Cul. Allusion à sa relation avec Verlaine

[ sodomie ] [ anus ]

 

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poème

Le clitoris en fleur, que jalousent les roses,
Aspire sous la robe, à l'invincible amant ;
Silence, vent du soir ! Taisez-vous, coeurs moroses !
Un souffle a palpité sous le blanc vêtement.

Béatrix, Héloïse, Eve, Clorinde , Elvire ,
Héroïnes d'amour, prêtresses de l'art pur,
Chercheuses d'infini, cachez-vous dans l'azur !

D'astre en astre montez, aux accents de la lyre
Loin des soupirs humains ; plus haut, plus haut encor,
Volez, planez, rêvez parmi les sphères d'or !

Le printemps fait jaillir les effets hors des causes ;
La lune irrite, ô mer ! Ton éternel tourment,
Et le désir en flamme ouvre amoureusement
Le clitoris en fleur qui jalouse les roses.

Auteur: Cantel Henri

Info: Le Clitoris 1869

[ érotique ] [ femmes-par-hommes ]

 

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poème

Cela fait cent ans

Que je n’ai pas vu ton visage

Que je n’ai pas passé mon bras

Autour de ta taille

Que je ne vois plus mon visage dans tes yeux

Cela fait cent ans que je ne pose plus de question

À la lumière de ton esprit

Que je n’ai pas touché à la chaleur de ton ventre.


Cela fait cent ans

Qu’une femme m’attend

Dans une ville.

Nous étions perchés sur la même branche,

Sur la même branche

Nous en sommes tombés, nous nous sommes quittés

Entre nous tout un siècle

Dans le temps et dans l’espace.

Cela fait cent ans que dans la pénombre

Je cours derrière toi.

Auteur: Hikmet Nazim Ran

Info: "Nostalgie", extrait de : il neige dans la nuit et autres poèmes

[ déclaration d'amour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Village bleu roux, marche douce.
La rosée est gelée, l'aubépine perdue.
Des chevaux passaient sur des sentes versées
Non loin des rivières dolentes.

Un poème naît, dur, compact, monumental,
Je sens une puissance, j'attrape un rythme
Prés, les collines chuchotent, brûlées d'hommes  forts,
Parle, parle-moi de tes femmes lointaines,

De cette fille rousse qui par la suite épousa un marin,
Aux yeux indicibles, aux cuisses blondes.
C'était à la saison folle des eaux printanières,
Parmi l'abeille précoce et les boutons d'or.

Nous nous étions rencontrés chez mon grand-père,
Le noyer clairsemait ses ombres, bleutait ses lumières.
Le vin dormait près de la rainette aux moiteurs lavande.
L'escarpolette volait au lent sillage maritime….

Auteur: Martin Yves

Info: Le partisan suivi de Le marcheur, Le partisan, Chant III, p.39-40

[ nature ]

 

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poème

Il siège au coin du feu, les paupières mi-closes,
Aspirant la chaleur du brasier qui s'éteint ;
La bouilloire bouillonne avec des bruits d'étain ;
Le bois flambe, noircit, s'effile en charbons roses.

Le royal exilé prend de sublimes poses ;
Il allonge son nez sur ses pieds de satin ;
Il s'endort, il échappe au stupide destin,
A l'irrémédiable écroulement des choses.

Les siècles en son coeur ont épaissi leur nuit,
Mais au fond de son coeur, inextinguible, luit,
Comme un flambeau sacré, son rêve héréditaire.

Un soir d'or, le déclin empourpré du soleil,
Des fûts noirs de palmiers sur l'horizon vermeil,
Un grand fleuve qui roule entre deux murs de terre.

Auteur: Taine Hippolyte

Info:

[ chat ] [ animal domestique ]

 

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