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imagination

Je ramasse un mot, je le regarde, le flaire, le caresse, je le mets dans ma bouche, comme un petit galet rouge ou vert de rivière, puis dans l'une des mille poches secrètes que je me suis inventées. Je voyage avec ce bourdonnement de mots qui ne pèse rien, ce nuage d'émotion. Chaque jour je marche, je parle avec tout ce qui bouge autour de moi et je ramasse des mots. Je ne possède que cette maison de mots. 


Auteur: Frégni René

Info: Minuit dans la ville des songes

[ plaisir ] [ vocabulaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

superstition

La raison pour laquelle nous avons tous tendance à faire l’éloge des autres est que nous avons peur pour nous-mêmes. Le fondement de l’optimisme est une immense terreur. Nous nous croyons généreux parce que nous attribuons à nos voisins les vertus qui pourraient nous être utiles. Nous faisons l’éloge de notre banquier afin de pouvoir mettre notre compte à découvert, et déclarons que le voleur de grand chemin est plein de qualités afin qu’il laisse nos poches tranquilles. J’ai le plus grand mépris pour l’optimisme.

Auteur: Wilde Oscar

Info: Dans "Aphorismes", page 77

[ conjuration ] [ hypocrisie ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

posséder

Instinct de propriété. Le sentiment de la propriété est si vif, qu'il s'éveille en nous, même pour un objet ravi au possesseur légitime. Je suis un voleur de grand chemin, et un voleur sans scrupule ; je pars la nuit avec ma bande, à main armée ; je dévalise un convoi ; je remplis mes poches d'un or auquel je n'ai aucun droit évidemment. Que quelqu'un vienne me le prendre ! non-seulement, je me défends, mais je m'indigne. Ce n'est pas une contradiction ; c'est un instinct.

Auteur: Simon Jules François-Jules Suisse dit

Info: La Liberté civile, Hachette 1867 <p.95>

[ . ]

 

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motivation

Jamais je ne me suis crû l'heureux propriétaire d'un talent, ma seule affaire était de me sauver - rien dans les mains, rien dans les poches - par le travail et la foi. Du coup ma pure option ne m'élevait au-dessus de personne; sans équipement, sans outillage, je me suis mis tout entier à l'oeuvre pour me sauver tout entier. Si je range l'impossible salut au magasin des accessoires, que reste-t-il ? : Tout un homme fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info:

[ s'en sortir ]

 

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écriture

Mon métier est d'écrire des livres, je suis ce qu'on appelle un écrivain mais là, chaque semaine, j'étais plutôt un maître d'école. J'essayais de leur faire oublier le bruit des kalachnikovs, l'odeur de l'argent, le goût de la drogue. Je leur montrais que prendre un stylo, c'est comme prendre un bateau, c'est le début d'un grand voyage. Tous ces détenus ne montaient pas dans mon bateau et je voyais dans leurs yeux danser les flammes de la haine. Moi je continuais à aller là-bas, les poches pleines de mots et de voyages.

Auteur: Frégni René

Info: Le chat qui tombe et autres histoires noires, p. 12

[ enseignement ] [ prison ]

 

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vingtième siècle

Si le gouvernement opprimait le corps des salariés, la Religion, elle, opprimait leur âme et empoisonnait à sa source le fleuve du Progrès. Elle demandait à l’ouvrier de placer ses espoirs dans une vie future, pendant qu’ici-bas on lui faisait les poches et on lui inculquait toutes les fausses vertus prônées par le capitalisme : frugalité, humilité, obéissance. Le sort de l’humanité se jouait là, dans l’ultime corps à corps entre l’Internationale Rouge du Socialisme et l’Internationale Noire de l’Eglise Catholique, tandis qu’ici, aux Etats-Unis, "régnaient les ténèbres insondables de l’Evangélisme américain…"

Auteur: Sinclair Upton Beall Jr.

Info: La jungle

[ abrutissement religieux ] [ pouvoir ] [ Usa ] [ prolétariat ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

Si le gouvernement opprimait le corps des salariés, la Religion, elle, opprimait leur âme et empoisonnait à sa source le fleuve du Progrès. Elle demandait à l'ouvrier de placer ses espoirs dans une vie future, pendant qu'ici-bas on lui faisait les poches et on lui inculquait toutes les fausses vertus prônées par le capitalisme : frugalité, humilité, obéissance. Le sort de l'humanité se jouait là, dans l'ultime corps à corps entre l'Internationale Rouge du Socialisme et l'Internationale Noire de l'Eglise Catholique, tandis qu'ici, aux Etats-Unis, "régnaient les ténèbres insondables de l'Evangélisme américain..."

Auteur: Sinclair Upton Beall Jr.

Info: La jungle

[ église ] [ prolétariat ] [ Usa ]

 

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espérance

Je me détends, rêvasse quelques instants à un pays utopique, un Québec libre où l'on pourrait faire les choses autrement - la fourrure resterait sur le dos des animaux. Sur les neiges miroiteraient le roux du renard, le noir du vison, l'indescriptible gris-rouille du coyote. J'espère au plus profond de moi qu'un jour, l'humain n'aura plus besoin de détruire la vie pour assurer la sienne, ni de se procurer la peau des autres pour se remplir les poches, ni de dominer quiconque pour se sentir fort. Et ce souhait s'applique aussi à moi.

Auteur: Filteau-Chiba Gabrielle

Info: Sauvagines

[ sagesse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

En plein coeur du parc, il existe des poches relativement sûres où l'on peut méditer sur la vie de l'écureuil de Central Park qui ne connait que ces sinistres fourrés perdus dans un océan de bruits, de secousses et de détonations gigantesques auxquels il ne doit pas comprendre quelque chose. Il se nourrit de restes de frites et de pastrami, de tout ce qui peut se présenter à lui telle une manne poussant continuellement, mais au petit bonheur sur son territoire. Quelques bonds, par-ci, par là, en espérant que la chance sera au rendez-vous.

Auteur: Kotzwinkle William

Info: Midnight Examiner

[ mégapole ] [ animal ]

 

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personnage

Il avait les mains enfoncées dans les poches arrières de son pantalon et son gros ventre pointé en avant ressemblait à un sac bourré de grains. Il se tenait les jambes écartées, comme prêt à faire face à la moindre agression. Il portait ses cheveux blancs plus longs que la plupart des gens de son âge - pas dégagés derrière les oreilles et retombant en boucles sur le col de sa chemise. Ses rouflaquettes fournies lui descendaient jusqu'aux bajoues. Quand nous arrivâmes devant lui, le vent souleva ses cheveux, conférant à sa tête un volume plus imposant que jamais.

Auteur: Watson Larry

Info: Montana 1948

[ maturité ]

 

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