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floraison

Avant que la fleur de coquelicot s’ouvre, son calice est dur et bombé comme la coque verte d’une amande. Un jour, la coque éclate en deux morceaux qui tombent sur le sol. Il a suffi, pour la briser, d’une petite boule de mousseline chiffonnée, serrée dur comme un poing. Alors les fines membranes se déplissent, le rose à peine teinté vire au rouge le plus vif qui existe dans la nature. On dirait que la force qui fait éclater le calice, c’est le désir acharné de ce rouge de se rendre visible, d’exister.

Auteur: Berger John

Info: Joue-moi quelque chose

[ éclosion ] [ explosion ]

 

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question

Regardez le visage agressif de Marion Bartoli qui serre le poing après un point victorieux. Ou celui de Tiger Woods montrant son énorme détermination. Ces visages placardés dans les médias présentent très exactement les mêmes expressions que les méchants de notre enfance. Pensez : Olrik dans Blake et Mortimer, la sorcière du Blanche-Neige de Disney... le capitaine Allan dans Tintin.... Ou encore, lorsque certains sportifs sont au bout de l'effort, leurs visages font plutôt penser à Heath Ledger dans Batman qu'à un individu équilibré.
Qui sont les héros, les gentils, les modèles ? Allez, il est temps de relire Albert Jacquard.

Auteur: Mg

Info: 20 juillet 2013

[ férocité ] [ gagner ] [ vaincre ]

 

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femmes-hommes

[...] je prends mon petit-déjeuner au lit, tout en ressassant le souvenir de l'étrange mécanique des relations unissant un homme et une femme. Je songe à ma relation avec James comme à une longue danse complexe. Parfois la rythmique devient presque tribale, agressive, les talons piétinent, les poings sifflent dans l'air, les bouches grimacent. D'autres fois, chacun s'appuira sur l'autre, affichant un sourire rêveur, le rythme ralentit doucement, les bras s'enlacent et se nouent autour des corps, s'attirent, les coeurs s'harmonisent, les paupières se ferment. La plupart du temps, cependant, les pas s'entrelacent, habiles, avancent, reculent, encerclent, hésitent, marquent une pause.

Auteur: Marsh Willa

Info: Le prix de l'innocence, p. 38-39

[ couple ] [ complexité ]

 

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jeunesse

Cet été là, on avait posé dans l'eau un large ponton au bout duquel nous pouvions nous tenir à quatre ou cinq et plonger dans l'eau vert trouble. Nous passions le temps étendu sur les planches, le menton posé sur le poing, à regarder les vaguelettes lorsqu'une légère brise se levait entre les saules. Mais le plus souvent l'eau était lisse et immobile, et quand nous jetions une feuille dessus elle restait longtemps au même endroit. Nous étions seuls avec nos roues et nos draps de bain, avec nos pas, nos bonds et nos voix dont nous envoyions le son de l'autre côté du lac.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Les jours clairs

[ étang ]

 

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rage

Gilbert hurla à la porte:
- Toi, et la supposée - figure maternelle - qui est là-dedans, vous pouvez fermer autant de putains de portes que vous voulez, aujourd'hui et jusqu'au jour du Jugement dernier, vous ne vous débarrasserez jamais de cette famille ! Nous sommes ici et nous y resterons... tu entends !
Il frappa la porte avec son poing. Puis, il s'aperçut en se retournant qu'un pan de sa chemise était resté coincé dans la chambranle. Il eut un râle comme Hooker n'en avait jamais entendu chez un humain. Un râle animal - de souffrance - le même que celui qu'avait lancé l'écureuil avant de mourir.

Auteur: Findley Timothy

Info: Le dernier des fous

[ littérature ]

 

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pensée-de-femme

À chaque séquence de son viol correspondait un ou plusieurs termes : par exemple, "impuissance", "incrédulité", au moment où [...] l'avait renversée par terre ; "peur", "répulsion", quand il l'avait pénétrée ; "colère", "rage", quand elle avait voulu le repousser en lui martelant le torse avec les poings ; "répugnance", "dégoût", quand il avait éjaculé en elle, le visage déformé par la jouissance ; "humiliation", "écoeurement", lorsqu'elle s'était relevée en titubant pour s'enfermer dans la salle de bains, puis, dans un deuxième temps, "culpabilité". Car, tout compte fait, c'était sans doute elle la plus coupable des deux. Elle l'avait provoqué. Elle n'avait ce qu'elle méritait. Elle n'était qu'une traînée.

Auteur: Seskis Tina

Info: Six femmes

[ subir ]

 

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pester

C'est le mot qui l'interpelle, un mot qu'il n'a jamais entendu. Le bonheur.
Souvent, pour maudire le sort, la mère, devant une bête morte, une récolte gâtée par le mauvais temps ou trop de factures à la fois, s'écrie: Malheur ! Cela, il connaît. Une patte cassée, malheur. Une charogne tombée dans la réserve d'eau, malheur. Et malheur encore, les fils qui tardent à finir leur ouvrage ou le vent qui couche les clôtures, laissant échapper le bétail. Toute sa vie baigne dans ce mélange de résignation et de poing levé au ciel, s'étrangle de peur devant les éléments déchaînés, de rage face au monde qui n'est ni juste ni beau.

Auteur: Sandrine Collette

Info: Il reste la poussière

[ râler ] [ maudire ]

 

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significations voilées

[…] je regardai la nappe et la menotte de Léna… elle était plus calme, sans tremblements marqués (mais cela pouvait justement prouver que c’était elle qui avait orienté le timon !) … et les autres mains, par exemple celle de Léon, endormie, ou celle de Lucien, érotiquement non érotique, et la patte de Bouboule, rouge comme une betterave, petit poing sortant de son bras épais de vieille sorcière, ce qui provoquait un malaise envahissant…qui devenait encore plus désagréable à la vue du coude, où la rougeur mobile se transformait en golfes bleus et violets qui annonçaient d’autres zones cachées. Combinaisons compliquées, fatigantes, de mains, analogues aux combinaisons du plafond, des murs, de partout… 

Auteur: Gombrowicz Witold

Info: Dans "Cosmos", trad. Georges Sédir, éd. Denoël, 1966, page 72

[ métonymiques ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gratitude

Comme des millions de gens dans le monde, j'ai souvent serré les poings de rage en voyant les crimes impunis de Bush. J'aurais tant aimé l'avoir en face de moi... Lui faire ressentir ne serait-ce que la millième partie de la peur et des souffrances infligées à tant d'innocents !
Vous l'avez fait. Quel courage, en sachant qu'un gouvernement de marionnettes vous le ferait payer. Mais vous avez choisi d'incarner notre révolte à tous face aux guerres du pétrole, guerres du dollar, guerres du mensonge.
S'il y avait une Justice, vous seriez décoré, Bush jugé pour crimes contre l'humanité et les Etats-Unis devraient payer des dommages à l'Irak - martyr.
Choukran (merci), Muntadar !

Auteur: Collon Michel

Info: Muntadar avait lancé ses chaussures au visage de Bush

[ oppression ] [ révolte ] [ usa ] [ Irak ]

 

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livre

Mort à crédit est pour moi le bouquin le plus important de ce siècle. Parce qu'il contient toute la détresse de l'homme. A côté du cri de Céline, moi, je pousse des plaintes de chiot qui a envie de pisser. Lui, il l'a balancée sa clameur ! Elle est intacte, satellisée au-dessus de nous. On ne peut rien y toucher. C'est toute la misère de la vie, toute l'angoisse, toute la mort. C'est plein d'amour, c'est plein de pitié, c'est plein de colère, c'est plein d'éclairs, de mains tendues, de poings brandis, de mains tendues qui se transforment en poings. Et puis de désespoir. Parce que le désespoir, c'est la vie. Lui l'a su.

Auteur: Dard Frédéric

Info: Dans "Je le jure"

[ éloge ] [ choc littéraire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson