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pensée-de-femme

À chaque séquence de son viol correspondait un ou plusieurs termes : par exemple, "impuissance", "incrédulité", au moment où [...] l'avait renversée par terre ; "peur", "répulsion", quand il l'avait pénétrée ; "colère", "rage", quand elle avait voulu le repousser en lui martelant le torse avec les poings ; "répugnance", "dégoût", quand il avait éjaculé en elle, le visage déformé par la jouissance ; "humiliation", "écoeurement", lorsqu'elle s'était relevée en titubant pour s'enfermer dans la salle de bains, puis, dans un deuxième temps, "culpabilité". Car, tout compte fait, c'était sans doute elle la plus coupable des deux. Elle l'avait provoqué. Elle n'avait ce qu'elle méritait. Elle n'était qu'une traînée.

Auteur: Seskis Tina

Info: Six femmes

[ subir ]

 

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gratitude

Comme des millions de gens dans le monde, j'ai souvent serré les poings de rage en voyant les crimes impunis de Bush. J'aurais tant aimé l'avoir en face de moi... Lui faire ressentir ne serait-ce que la millième partie de la peur et des souffrances infligées à tant d'innocents !
Vous l'avez fait. Quel courage, en sachant qu'un gouvernement de marionnettes vous le ferait payer. Mais vous avez choisi d'incarner notre révolte à tous face aux guerres du pétrole, guerres du dollar, guerres du mensonge.
S'il y avait une Justice, vous seriez décoré, Bush jugé pour crimes contre l'humanité et les Etats-Unis devraient payer des dommages à l'Irak - martyr.
Choukran (merci), Muntadar !

Auteur: Collon Michel

Info: Muntadar avait lancé ses chaussures au visage de Bush

[ oppression ] [ révolte ] [ usa ] [ Irak ]

 

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livre

Mort à crédit est pour moi le bouquin le plus important de ce siècle. Parce qu'il contient toute la détresse de l'homme. A côté du cri de Céline, moi, je pousse des plaintes de chiot qui a envie de pisser. Lui, il l'a balancée sa clameur ! Elle est intacte, satellisée au-dessus de nous. On ne peut rien y toucher. C'est toute la misère de la vie, toute l'angoisse, toute la mort. C'est plein d'amour, c'est plein de pitié, c'est plein de colère, c'est plein d'éclairs, de mains tendues, de poings brandis, de mains tendues qui se transforment en poings. Et puis de désespoir. Parce que le désespoir, c'est la vie. Lui l'a su.

Auteur: Dard Frédéric

Info: Dans "Je le jure"

[ éloge ] [ choc littéraire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cadavres

Un feldwebel est assis, appuyé aux planches déchirées qui formaient, là où nous mettons le pied, une guérite de guetteur. Un petit trou sous l'œil : un coup de baïonnette l'a cloué aux planches par la figure. Devant lui, assis aussi, les coudes sur les genoux, les poings au cou, un homme a tout le dessus du crâne enlevé comme un œuf à la coque… À côté d'eux, veilleur épouvantable, la moitié d'un homme, coupé, tranché en deux depuis le crâne jusqu'au bassin, est appuyé, droit, sur la paroi de terre. On ne sait pas où est l'autre moitié de cette sorte de piquet humain dont l'œil pend en haut, dont les entrailles bleuâtres tournent en spirale autour de la jambe.

Auteur: Barbusse Henri

Info: Le Feu (journal d'une escouade), Chapitre 20 : Le feu.

[ guerre ] [ ww1 ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cadavres

Un feldwebel est assis, appuyé aux planches déchirées qui formaient, là où nous mettons le pied, une guérite de guetteur. Un petit trou sous l'œil : un coup de baïonnette l'a cloué aux planches par la figure. Devant lui, assis aussi, les coudes sur les genoux, les poings au cou, un homme a tout le dessus du crâne enlevé comme un œuf à la coque… À côté d'eux, veilleur épouvantable, la moitié d'un homme, coupé, tranché en deux depuis le crâne jusqu'au bassin, est appuyé, droit, sur la paroi de terre. On ne sait pas où est l'autre moitié de cette sorte de piquet humain dont l'œil pend en haut, dont les entrailles bleuâtres tournent en spirale autour de la jambe.

Auteur: Barbusse Henri

Info: Le Feu, journal d'une escouade. Chapitre 20 : Le feu

[ guerre ] [ atroce ]

 

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femme-par-homme

Deux êtres humains ─ mais en fin de compte, qu'était la femme, sinon seulement une masse de chair ? Elle dormait à poings fermés. Les autres marchaient à présent dans la fumée des décombres. Tous avaient perdu leur foyer, et tous marchaient. L'idée de dormir ne les effleurait sans doute même pas. Les seuls à pouvoir dormir en ce moment, c'étaient les morts, et puis cette femme. Les morts ne se réveilleraient jamais plus, mais la femme ouvrirait bientôt les yeux ; et elle aurait beau être éveillée, cela n'ajouterait strictement rien à sa masse de chair engourdie de sommeil. La femme produisait un léger ronflement, presque imperceptible, qu'il entendait pour la première fois. Cela ressemblait au grognement d'un cochon. Une truie, voilà exactement ce qu'elle était.

Auteur: Sakaguchi Ango

Info: L'idiote

[ animal ] [ anonyme ] [ attraction-répulsion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

désir

Elle était là, couchée sur le côté en position foetale, avec les genoux touchant presque la poitrine et les poings serrés contre la bouche. Cette fille de pute avait laissé la seringue sur l'oreiller, avec un élastique, la cuillère sur la table de chevet et une trace de sang en train de sécher sur le drap. Riquelme, les aiguilles, ça le terrorisait.
Trini portait juste un slip brésilien rouge, mais le fil était invisible, rentré dans les fesses, et un peu sur l'avant, vers les cuisses, on voyait un renflement couleur lie-de-vin, d'où s'échappaient des poils noirs tenaces, sauvages, comme l'herbe qui pousse dans la fissure d'un mur ou entre les sépultures.
Comme elle le dégoûtait, comme il avait envie de la baiser, comme ça, par-derrière, sans qu'elle se réveille.

Auteur: Reig Rafael

Info: Ce qui n'est pas écrit

[ sexe ] [ littérature ]

 

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gaspillage

Nous possédons, avec la volonté, une force de pétrissage, de réfection, de refonte organique dont nous ne soupçonnons pas encore l'importance. J'appelle application de la volonté non le fait de répéter : - Je veux... en serrant les dents et les poings, mais l'exercice quotidien appuyé, précis, portant au même endroit, de la faculté qui meut toute notre machine. L'assiduité et l'attention sont deux rebouteuses de premier ordre. Chacun de nous, s'il se guette avec clairvoyance et s'il a le courage de se prendre en main, a en soi le docteur idéal, le docteur passionné pour son client, le docteur toujours prêt, dont rêvent les pauvres neurasthéniques et les vieilles dames couvertes de petites lésions. L'homme ignore les trois quarts de ses ressources et il meurt sans les avoir employées, comme il meurt sans avoir joué de la centième partie des combinaisons intellectuelles que lui permettrait la souplesse infinie de son cerveau. Nous sommes comparables à des laboureurs qui vivraient sur un hectare de culture, abandonnant cinq cents hectares à la friche.

Auteur: Daudet Léon

Info: Souvenirs

[ détermination ]

 

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complicité

"Trouduc." Rien que pour ça, j'attends de toi que tu enveloppes ma bite de ta vilaine bouche ce soir. Il fronçait des yeux vers moi.

Je n'arrivais pas à croire qu'il venait de dire ça dans un restaurant chic où tout le monde pouvait entendre. "Tu plaisantes ?! Chéri," il m'a lancé un regard qui suggérait que je ne comprenais pas l'évidence, je ne plaisante jamais avec les pipes.

Notre serveur était arrivé juste à temps pour entendre ces mots romantiques, ses joues roses trahissaient son embarras. "Vous êtes prêts à commander ?" Coassa-t'il : "Oui", rétorqua Braden, qui ne se souciait pas d'avoir été entendu. "Je prendrai le steak, à point." Il m'a sourit doucement. "Tu prends quoi ?" Il prit une gorgée d'eau. Il se trouvait si cool et si drôle. "Plutôt une saucisse, on dirait." Braden s'étrangla avec l'eau, toussant dans ses poings, les yeux brillants d'hilarité alors qu'il reposait son verre sur la table. "Vous allez bien, monsieur ?" Demanda anxieusement le serveur. "Je vais bien, je vais bien."

Auteur: Young Samantha

Info: On Dublin Street

[ couple ] [ humour ] [ dialogue ] [ fellation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Lorsque tu commences à lire, au début, ce n'est pas le texte qui dirige tes pensées, mais les pensées elles-mêmes qui gouvernent le texte. D'ailleurs, celui-ci est toujours déchiré à l'endroit le plus intéressant. [...] Lorsqu'un vrai livre te tombe entre les mains, quelle sensation incomparable ! Peu importe lequel. Il y en a très peu, ici, juste cinq ou six, et on les lit plusieurs fois. Cela n'a pas d'importance parce qu'à chaque fois on les lit différemment. D'abord, ce sont les mots qui sont importants. Soit chacun d'eux s'illumine aussitôt de ce qu'il signifie ("botte", "seau à déjections", "veste ouatinée"), soit il bée d'une obscurité insensée ("ontologie", "intellectuel") et il faut alors aller voir l'un des adultes, ce que l'on préfère toujours éviter. Par conséquent, l'ontologie devient une lampe de poche et l'intellectuel une longue clé à douille interchangeable. La fois suivante, ce sont les situations qui comptent le plus : comment un homme aux pas lourds pénètre dans une cuisine étriquée et puante et, de ses poings fermes d'ouvrier, réduit en bouillie la gueule grimaçante et odieuse du serveur Prochka.

Auteur: Pelevine Viktor

Info: Ontologie de l'Enfance

[ enfance ] [ approfondir ]

 

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