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croyances

Le point de vue religieux représente toujours l’attitude psychologique essentielle et ses préjugés scientifiques, même chez les hommes qui ont oublié leur propre religion ou qui n’en ont jamais entendu parler.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Psychologie et orientalisme

[ éducation ] [ biais cognitif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

idéalisation

Les surréalistes, Breton en tête, ont souvent sacralisé la femme en qui pour eux — Péret mis à part — pourrait sembler s'être réfugiée l'essence du religieux jusqu'en ses manifestations superstitieuses : Nadja, à ce point de vue, est livre initiatique.

Auteur: Stétié Salah

Info: Le nibbio, p.130

[ femmes-par-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

pouvoir

Un article bien étayé de Kali Holloway sur Alternet explicite que les dix métiers qui attirent le plus les psychopathes sont dans l'ordre : CEO, tête de gondole médiatique, vendeur, chirurgien, journaliste, officier de police, religieux, cuisinier et fonctionnaire.
Voilà qui ressemble à une vision du monde USA centrée. Et encore, puisque politicien et banquier n'apparaissent pas.
On se prend à supposer qu'une même étude statistique en France ferait apparaitre les professions de philosophe et d'écrivain aux premiers rangs. Remplacés en Suisse par assureur et cadre dans l'industrie pharmaceutique.

Auteur: Mg

Info: 20 oct. 2015

[ folie ] [ pays ] [ point de vue ] [ grégaire ]

 

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civilisation

Le mariage, si on le considère du point de vue statistique, augmente le besoin de licence sexuelle, parce que le lien matrimonial s’émousse et qu’une certaine nécessité psychique se trouve associée à la symbolique courtisane des jeux amoureux. L’être humain se trouve pris entre les instincts biologiques ou animaux de propagation de l’espèce et l’instinct culturel qui tend au développement psychique. C’est la raison pour laquelle, en bien des endroits, la prostitution a été une partie constitutive du service religieux, par l’institution des hiérodules. Il ne s’agit pas là d’une perversion, et on en trouve la continuation dans l’institution française du "salon", qui est une affaire raffinée de grande importance pour la société.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Lettre à Carol Jeffrey, 18 juin 1958, in Correspondance, V, Albin Michel, 1996

[ eros ] [ domestication ] [ prostitution soupape ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

religieux-civil

Devant la morale, de même que devant la religion, la liberté civile et la liberté de conscience ne supposent nullement l’égalité du bien et du mal, l’égalité du vrai et du faux, ou leur liberté au même titre. La liberté politique n’implique pas plus, au point de vue moral, le droit au mal, que la liberté de conscience n’implique le droit à l’erreur. Comme le disait l’évêque d’Orléans dans son commentaire du Syllabus la conscience, pour être libre, n’en est pas moins obligée en face du devoir et en face de la vérité. La liberté politique ne saurait la soustraire à aucun devoir. Libre devant l’Etat et la loi humaine, l’homme reste obligé devant Dieu et devant sa conscience.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 199-200

[ temporel-éternel ] [ économique-théologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

synthèse historique

Ainsi qu’il l’avait confié à son ami, il rêvait d’être le Champollion des événements historiques envisagés comme les hiéroglyphes divins d’une révélation par les symboles, corroborative de l’autre Révélation. C’eût été toute une science nouvelle, singulièrement audacieuse, et que le génie seul pouvait sauver du ridicule. […]

Appuyé sur l’affirmation souveraine de saint Paul : que nous voyons tout "en énigmes", cet esprit absolu avait fermement conclu du symbolisme de l’Écriture au symbolisme universel, et il était arrivé à se persuader que tous les actes humains, de quelque nature qu’ils soient, concourent à la syntaxe infinie d’un livre insoupçonné et plein de mystères, qu’on pourrait nommer les Paralipomènes de l’Évangile. De ce point de vue — fort différent de celui de Bossuet, par exemple, qui pensait, au mépris de saint Paul, que tout est éclairci, — l’histoire universelle lui apparaissait comme un texte homogène, extrêmement lié, vertébré, ossaturé, dialectiqué, mais parfaitement enveloppé, et qu’il s’agissait de transcrire en une grammaire d’un possible accès.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, page 157

[ éclairage religieux ] [ rassemblement des fragments ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humour

On vient chercher un vieux rabbin pour mettre d'accord deux hommes en pleine dispute. Le religieux se présente et s'adresse d'abord au premier des deux en aparté : "Explique-moi ton point de vue"... L'homme défend sa cause pendant quelques minutes. Après l'avoir écouté, le rabbin hoche la tête et dit " Tu as raison ". Il va ensuite vers le second homme : " Explique-moi pourquoi vous vous disputez". L'homme s'exprime quelques minutes. Quand il a terminé le rabbin se gratte l'occiput avant de lui dire : "Oui, c'est vrai, tu as raison !".
Les deux types partis un des élèves du Rabbin qui a observé la scène lui demande alors :
- Rabbi, j'ai bien observé votre intervention. Qui me laisse perplexe. Comment se fait-il que les deux plaignants aient raison ? C'est impossible rabbi.
Le religieux prend le temps de la réflexion. Puis il dit, plongeant les yeux dans ceux de son élève :
- C'est vrai Moshe, toi aussi tu as raison.

Auteur: Internet

Info:

[ judaïsme ] [ médiation ] [ conciliation ]

 

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rédemption

C'est le péché partout présent dans les cœurs qui rend la guerre nécessaire, en appelant sur la masse des hommes un juste châtiment. Mais Dieu ne consent à cette violence qu'à regret : condition de la régénération morale des peuples, la guerre châtie et sauve en même temps les créatures peccamineuses qui tombent sous le coup de cette fureur sacrée. Elle ne se justifie que dans la perspective eschatologique d'une "extinction du mal", d'une "mort de la mort" qui marquera aussi sa propre disparition de la surface du globe.
C'est pourquoi, dans la perspective paradoxale que Maistre adopte volontiers, la guerre, comme tout châtiment, est effectivement juste et miséricordieuse. Il faut y voir un "trait particulier" de la bonté divine, car si Dieu consent à la souffrance des hommes en ce monde, c'est pour ne pas avoir à les "châtier beaucoup plus sévèrement dans l'autre", en les jetant en Enfer. Ainsi, la vie terrestre est une sorte de purgatoire [...].
[...] Du fait des audacieuses conversion que leur réflexion opère, les interlocuteurs des Soirées font parfois penser à des alchimistes. Le plomb de la barbarie humaine, expression d'un mal fondamental, se métamorphose au fil de leurs propos en or providentiel. Maistre, par la voix de ses personnages, entend manifester ainsi son indéfectible attachement à l'espérance chrétienne.

Auteur: Glaudes Pierre

Info: Introduction aux "Soirées de Saint Petersbourg" dans les Oeuvres de Joseph de Maistre, édition établie par Pierre Glaudes, page 420

[ point de vue religieux ]

 
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sociologie

La foule, c'est le mensonge. Et je me prendrais à pleurer, en tout cas à soupirer après l'éternité en songeant à la misère de notre temps, même si on le compare simplement à l'immense détresse de l'antiquité, quand je vois la presse quotidienne et anonyme accroître cette démence grâce au "public", l'abstraction proprement dite, qui se prétend le tribunal de "la vérité" ; car les assemblées qui émettent cette prétention ne se rencontrent certes pas ; quand je vois qu'un anonyme peut faire dire par la presse jour après jour (et même en matière intellectuelle, éthique et religieuse) tout ce qu'il veut des choses dont il n'aurait peut-être nullement le courage de faire, personnellement, la moindre mention en tant qu'Individu ; quand je vois que, chaque fois qu'il ouvre — je ne saurais dire sa bouche, mais sa gueule, en s'adressant en une seule fois, mille fois à mille personnes, il peut avoir dix mille fois dix mille personnes pour répéter ce qu'il a dit — sans que nul n'ait de responsabilité ; je soupire quand je vois qu'à la différence de l'Antiquité où elle ignorait relativement le repentir, la foule est cet être tout-puissant, mais absolument dénué de repentir, qu'on appelle : personne ; qu'on a un être anonyme pour auteur, qu'un résidu anonyme constitue le public, parfois même composé d'abonnés anonymes, c'est-à-dire de personne.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info: Lignes, remaniées et bcp augmentées, écrites pour accompagner la dédicace "À l'Individu" in : Discours édifiants à divers points de vue, Cop., printemps 1847. (Cf. OC XIII 8 ; jusqu'alors, Kierkegaard dédiait ses discours religieux à la mémoire de son père.)

[ bêtise collective ] [ stupidité communautaire ] [ auto-allumage ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Lorsque j'ai rencontré Wittgenstein, j'ai vu que les avertissements de Schlick étaient pleinement justifiés. Mais son comportement n'était pas dû à une quelconque arrogance. En général, il était d'un tempérament sympathique et très gentil ; mais il était hypersensible et facilement irritable. Ce qu'il disait était toujours intéressant et stimulant et la façon dont il l'exprimait était souvent fascinante. Son point de vue et son attitude envers les gens et les problèmes, même théoriques, ressemblaient beaucoup plus à ceux d'un artiste créatif qu'à ceux d'un scientifique ; on pourrait presque dire à ceux d'un prophète religieux ou d'un voyant. Lorsqu'il commençait à formuler son point de vue sur un problème spécifique, nous sentions souvent la lutte interne qui se déroulait en lui à ce moment précis, une lutte par laquelle il essayait de pénétrer de l'obscurité à la lumière vie une intense et douloureuse tension, qui était même visible sur son visage expressif. Lorsque finalement, parfois après un effort ardu et prolongé, ses réponses surgissaient, sa déclaration se dressait devant nous comme une œuvre d'art nouvellement créée ou une révélation divine. Non pas qu'il affirmait ses vues de façon dogmatique... Mais l'impression qu'il faisait sur nous était comme si cette perspicacité lui venait comme par une inspiration céleste, de sorte que nous ne pouvions nous empêcher de penser que tout commentaire rationnel sobre ou analyse de celle-ci serait une profanation.

Auteur: Carnap Rudolf

Info: The Philosophy of Rudolf Carnap, Volume 11

[ charisme ] [ admiration ] [ présence envoûtante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel