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contraste

Vous ne parviendrez jamais à faire des sages si vous ne faites d'abord des polissons.

Auteur: Rousseau Jean-Jacques

Info: Emile ou De l'éducation

[ vie ]

 

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homophone

Voilà qui sonne allemand, avec cette expression directement issue de nos gags d'enfance polissons : bestagengestadt.

Auteur: Mg

Info: 2012, langue étrangère mimée

[ contractions du langage ] [ phonétique ] [ langue française ]

 

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discussion

Et la causerie, descendant des théories élevées sur la tendresse, entra dans le jardin fleuri des polissonneries distinguées.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Bel-Ami

[ dégradation ] [ grivoise ] [ égrillarde ]

 

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femmes-hommes

- Tu sais qui je suis? Ironique. - Une débauchée. Son mouvement lascif. - Débauchée, luxurieuse, corrompue, déréglée, voluptueuse, immorale, libertine, dissolue, sensuelle, polissonne, baiseuse, dépravée, impudique, vicieuse. Me baisant la main avec une feinte dévotion. - Et malgré tout ça, je veux qu'on m'aime.

Auteur: Calaferte Louis

Info: La Mécanique des femmes, p.21

[ sexe ] [ jeu ]

 

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commerce

Ce vieux polisson de Fixot est si peu pris au sérieux qu'il peut dire la vérité sur le père de son ex-employeur et continuer de parler avec le fils : "Gaston Gallimard était une crapule géniale qui a édité Voilà et Détective. Il ne lisait pas beaucoup."

Auteur: Discepolo Thierry

Info: La trahison des éditeurs

[ édition ] [ vacherie ]

 

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pornographie

N'abusez pas des titres honorifiques en parlant à votre protecteur. Excellence, Monseigneur, Monsieur le vice-président du Sénat sont des expressions qu'il vaut mieux laisser de côté. Bien plus, ne craignez pas de l'appeler : Cochon ! Petit Salop ! Grand Polisson ! Ces gros mots prononcés avec un petit sourire seront toujours bien accueillis.

Auteur: Louys Pierre

Info: Manuel de civilité..., Au lit avec un vieux monsieur

[ encouragement ] [ aphrodisiaque ]

 

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particule élémentaire

L'électron semble être conscient de sa propre existence. Il interagit avec lui-même comme un petit garçon qui fait des bêtises les portes fermées à clé. Comme, par exemple, en générant une quantité infinie d'énergie. Mais lorsque la physicienne-mère rentre à la maison, ouvre la porte atomique et observe l'électron, le petit ange obéit paisiblement aux règles de l'univers.

Auteur: Fred Alan Wolf

Info: Parallel Universes. Chapter 6 (pp. 69–70) Simon & Schuster. New York, New York, USA. 1988

[ polissonne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Nous nous étalons Sur des étalons. Et nous percherons Sur des percherons ! C'est nous qui bâtons, A coup de bâtons, L'âne des Gotons Que nous dégottons !... Mais nous l'estimons Mieux dans les timons. Nous nous marions A vous Marions Riches en jambons. Nous vous enjambons Et nous vous chaussons, Catins, tels chaussons ! Oh ! Plutôt nichons Chez nous des nichons ! Vite polissons Les doux polissons !

Auteur: Courteline Georges

Info: Nous nous étalons

[ langue française ] [ phonétique ] [ homographe ]

 

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rendez-vous galant

Serge faillit en rester là. Il se souvint d’un article de la méthode qui, à en croire l’essayiste, était décisif : "Tout ce que vous me dites est très intéressant, l’interrompit-il, mais j’aimerais aussi connaître la vraie Nicole, celle qui se cache derrière la secrétaire sérieuse et compétente." C’était un peu osé, mais l’ennui donne le courage de tout tenter pour sortir de ses marécages. Malheureusement, la vraie Nicole était extrêmement chiante (point que le traité de séduction n’abordait pas : celui de l’intérêt intellectuel de l’objet désiré.) En réalité, la vraie Nicole croyait en la "bienveillance des gens", elle aurait aimé que l’univers soit un "monde de paix et d’amour". Sa grande passion, c’était la littérature pour la jeunesse, une "littérature du cœur, de l’intelligence, de la douceur et de la fantaisie". En se plongeant dans cette littérature, elle retrouvait "l’esprit de l’enfance", l’esprit du jeu, l’esprit des "chats qui s’amusent avec des pelotes de laine". Elle et son amie Delphine ne rataient jamais le festival de Montreuil. En revanche, elle n’avait pas de mots assez durs pour "les vieux schnoks et les tristes sires" qui snobaient l’univers des "pitchouns", tous ceux qui oubliaient "le rire des polissons" et "la joie mutine des garnements".
Serge regretta alors la première Nicole, la secrétaire sérieuse qui, au moins, participait à la prospérité de l’agence. Il mit fin à l’entretien en réclamant l’addition.

Auteur: Patrice Jean

Info: Dans "L'homme surnuméraire", pages 107-108

[ raté ] [ incompatibilité ] [ femme-par-homme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

couple

Le digne homme, flegmatique et empesé, avait, à peu près, la jovialité d’un ténia dans un bocal de pharmacie. Cependant, lorsqu’il avait bu quelques verres d’absinthe en tête-à-tête avec sa femme, ainsi qu’on l’apprit bientôt, ses pommettes flamboyaient en haut du visage, comme deux falaises par une nuit de méchante mer. Alors, du milieu de la face, dont la couleur faisait penser bizarrement au cuir d’un chameau de Tartarie, à l’époque de la mue du poil, jaillissait une trompe judaïque dont l’extrémité, ordinairement filigranée de stries violâtres, devenait soudain, rubiconde, et ressemblait à une lampe d’autel.

Au-dessous fuyait une bouche niaise et impraticable, encapuchonnée de ces broussailleuses moustaches que certains recors arborent, pour donner une apparence de férocité militaire à la couardise professionnelle de leur institut.

Rien à dire des yeux qu’on aurait pu comparer tout au plus, pour leur expression, à ceux d’un phoque assouvi, quand il vient de se remplir et que l’extase de la digestion commence.

L’ensemble était d’un modeste pleutre accoutumé à trembler devant sa femme et tellement acclimaté dans le clair-obscur qu’il avait toujours l’air de projeter sur lui-même l’ombre de lui-même.

Sa présence eût été inaperçue et indiscernable sans une voix de toutes les Bouches-du-Rhône, qui sonnait comme l’olifant sur les premières syllabes de chaque mot et se prolongeait sur les dernières, en une espèce de mugissement nasal à faire grincer les guitares. Quand le ci-devant requéreur de la force publique vociférait dans sa maison tel ou tel axiome indiscutable sur les caprices de l’atmosphère, les passants auraient pu croire qu’on parlait dans une chambre vide… ou du fond d’une cave, tant la vacuité du personnage était contagieuse !

Or, Monsieur Poulot n’était rien, absolument rien, auprès de Madame Poulot.

En celle-ci paraissait renaître le mastic des plus estimables trumeaux du dernier siècle. Non qu’elle fût charmante ou spirituelle, ou qu’elle gardât, avec une grâce polissonne, des moutons fleuris au bord d’un fleuve. Elle était plutôt crapaude et d’une stupidité en cul-de-poule qui donnait à supposer des ouailles moins bucoliques. Mais il y avait, dans sa figure ou dans ses postures, quelque chose qui retroussait incroyablement l’imagination.

La renommée lui attribuait, comme dans la métempsycose, une existence antérieure très employée, une carrière très parcourue, et il se disait, au lavoir ou chez le marchand de vin, qu’elle n’était pas mal conservée, tout de même, en dépit de ses quarante ans, pour une femme qui avait tant fait la noce.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 323-325

[ portrait caricatural ] [ bassesse morale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson