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politique

De Juvénal à Giono, la droite pratiquait le pessimisme aristocratique, la nostalgie du passé et la méfiance à l'égard des progrès de la technique, elle était pastorale, volonté végétarienne et rêvait d'un retour aux sources de notre culture.

Aujourd'hui la droite patauge dans l'optimisme, s'émerveille des découvertes de la science, admire l'Amérique, brocarde les sectateurs de Rousseau, ce névropathe, ce faussaire, ce responsable de tous nos maux. (...) que la gauche qui n'est attentive qu'aux modes nouvelles affecte de mépriser les humanités classiques, cela est excusable. En revanche la droite qui se purge matin et soir avec les pastilles "défense de l'occident" , devrait se garder d'écrire des sottises qui trahissent une singulière méconnaissance du patrimoine Grec et Latin.

Auteur: Matzneff Gabriel

Info: le taureau de phalaris (1987, 294 p.) page 202

[ évolution ] [ rapport au monde ] [ gauche-droite ]

 

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politique

Même en ce qui concerne le bien, la moitié peut valoir plus que le tout. - Dans toutes les choses qui sont organisées pour durer et qui exigent toujours le service de plusieurs personnes, il faut présenter comme règle ce qui est parfois moins bon, bien que l'organisateur connaisse fort bien ce qui est meilleur (et plus difficile) : mais il tablera sur le fait que jamais les personnes qui pourront correspondre à la règle ne devront manquer, - et il sait que c'est la moyenne de forces qui représente la règle. - C'est ce dont un jeune homme se rend rarement compte, et il est certain d'être dans le vrai quand il s'affirme novateur et s'étonne de l'étrange aveuglement des autres.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain, trop humain, 1878-1879, Oeuvres I, Robert Laffont Bouquins 1990<300 p.800>

[ équilibre ]

 

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politique

Si la gauche a encore l'air de mieux tenir le coup, c'est que ses principes fondamentaux et sentimentaux cadrent plus étroitement avec le programme hyperfestif; mais elle aussi s'affole : elle sait bien que sans la droite, sans l'ersatz de droite qui la fait exister en tant qu'ersatz de gauche, elle n'est plus grand-chose; et que la rupture d'équilibre peut être dramatique également pour elle. Va-t-elle même encore être longtemps "la gauche" sans son vieux complice de bonneteau? Elle a déjà tout oublié de son essence négatrice, jadis basée sur des hostilités de classes, au profit d'une inflation de morale et de vertuisme sans précédent. Elle a remplacé le matérialisme dialectique par la pratique du bien et substitué à la dictature du prolétariat le terrorisme des "valeurs".

Auteur: Muray Philippe

Info: Après l'histoire

[ gaule ] [ contraste ] [ bipolarité ] [ déclin ]

 

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politique

La vérité est que vous avez racialisé la société, en faisant l'éloge du métis, cet aboutissement de l'homme parfait. Vous êtes devenus les vrais racistes, à vouloir raisonner en fonction des "ethnies". Vous qui pouvez traiter de fasciste un contradicteur, ne voyez-vous pas comment vous vous comportez, en comptabilisant les Noirs et les Arabes à la télévision, au parlement, chez les entraîneurs de foot ? Parce que vous avez voulu voir dans l'élection de Barack Obama la victoire de l'homme noir ou métissé, vous avez fait de la couleur de la peau et de ses mélanges un critère de qualité, dans une nation qui n'a jamais été l'expression d'une race ni d'une religion, et qui se l'interdit dans sa Constitution. Vous êtes devenus obsédés par les origines, tout en interdisant aux autres d'y faire référence.

Auteur: Rioufol Ivan

Info: De l'urgence d'être réactionnaire, chapitre, les antiracistes, ces vrais racistes, p 127

[ racisme ]

 

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politique

Les anarchistes ont des idées de gauche et un tempérament de droite, au lieu que les fascistes ont des idées de droite et un tempérament de gauche. L’anarchisme est aristocratique, et le fascisme plébéien.

L’anarchiste, qui ne croit qu’en sa propre destinée, est byronien ; le fasciste, qui révère l’État, est hégélien. L’anarchiste boit du vin de bourgogne et mange des truffes ; le fasciste boit de la bière et mange de la choucroute. L’anarchiste soigne sa ligne et pèse à cinquante ans le même poids que le jour où il a passé le conseil de révision ; le fasciste, au-delà de trente ans, prend du bide. Le fasciste aspire au pouvoir, et l’anarchiste au sublime. Il y a du bourgeois dans le fasciste ; dans l’anarchiste, du dandy. Et du stoïcien.

Auteur: Matzneff Gabriel

Info: le taureau de phalaris (1987, 294 p., éditions de la table ronde, p.32)

 
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politique

Ce qu'on est convenu d'appeler le régime parlementaire, tel qu'il s'est pratiqué ou se pratique dans la plupart des États modernes, est, à vrai dire, un régime de république aristocratique : le véritable souverain, en effet, celui qui fait la loi et gouverne n'est pas autre que le Parlement, composé d'un groupe d'unités civiques, qui sont censées représenter ou présenter ce qu'il y a de meilleur dans le corps social auquel ces unités appartiennent. Le système d'élection qui préside à la détermination de ces unités, surtout quand il est à base de suffrage universel, donne lieu à la fiction ou à l'illusion d'un gouvernement ou d'un régime démocratique, où le peuple est censé souverain et se gouverner lui-même. Il fallait cette fiction pour sauver le dogme de la volonté générale ou du peuple souverain, tel que le droit public moderne l'a emprunté à Rousseau.

Auteur: Pègues Thomas

Info: Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", page 336

[ pouvoir ] [ critique ]

 

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politique

Un député me racontait en 1837 que, la veille de son élection, ayant offert une prise de tabac à un paysan électeur influent, le naïf agriculteur répondit sans vergogne : " Non pas une prise, un bureau ! "
Un banquier de Paris, qui, bien que banquier, ne tenait pas à l'argent, se présentait aux électeurs dans un département.
Un des meneurs, qui avait presque l'élection dans la main, lui refuse d'abord son concours, et le banquier le rencontrant quelques jours avant le scrutin : " Je vais, lui dit-il, repartir pour Paris, tant je suis certain de ne pas réussir ici, puisque vous me refusez absolument votre appui.
- Vous avez peut-être tort de quitter la place, lui répond cet électeur influent. - Eh bien! tenez, réplique le banquier, je vous parie 20,000 francs que je ne serai pas élu. - Je les tiens. "
Le banquier obtint la majorité, et paya gaiement la somme perdue.

Auteur: Véron Louis-Désiré

Info: Mémoires d'un bourgeois de Paris

[ élections ] [ astuce ] [ anecdote ]

 

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politique

Edgar Faure est candidat au "perchoir", la présidence de l'Assemblée nationale. Il navigue entre les groupes au salon des Quatre-Colonnes, multipliant les poignées de main et les interpellations conviviales. Je me trouve derrière lui : "Bonjour René, comment ça va ?" dit-il chaleureusement à un quidam. "Mais très bien, monsieur le président", remercie le quidam qui, quand je passe ajoute : "Notez bien que je ne me suis jamais appelé René". Imprudemment, je hèle le président : "Vous savez, le type que vous avez salué, il ne s'appelle pas René, il me l'a confié." Alors Edgar Faure, pédagogue superbe et compatissant, avec son inimitable zézaiement : "Mon cher Robert, je vais vous dire une chose utile à une carrière certes honorable, mais qui avec plus de discernement pourrait devenir brillante. Ce type, je ne sais pas, je n'ai jamais su comment il s'appelait. Mais une erreur de nom, c'est dramatique. Une erreur de prénom, ça n'a aucune importance."

Auteur: Poujade Robert

Info:

[ pédagogie ] [ gaule ]

 

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politique

Entrée au parti socialiste par pur calcul, Anne-Catherine Lyon eut une chance : sa nullité intrinsèque.
En effet, après quelques diplômes studieusement obtenus dans sa jeunesse, elle suscita tant de rejets que sa propre survie l'obligea à développer quelques apparences de qualités. Il est toujours bon d'avoir des ennemis.
A y regarder de plus près, 15 ans plus tard, son action de gestionnaire politique est une accumulation de désastres. De ceux qui se passent quand quelqu'un sans idées ni vision (hors le politiquement correct franco-socialo-médiatique convenable), arrivé à une position dominante, se demande comment il pourra justifier poste et salaire devant l'histoire.
Melle Lyon eut pu gérer en orientant les choses à touches fines... Elle a détruit, pour reconstruire derrière, gaspillant l'argent public, tout en s'entourant d'une manière telle que n'importe quel mâle dans une situation similaire eut immédiatement été dégommé politiquement pour cause de machisme phallocrate.
L'inégalité hommes femmes existe. Mais pas partout.
Et aujourd'hui, la conseillère Lyon démontre une énième fois cet inusable et universel axiome d'Edmond Kaiser :
"La seule définition du pouvoir que je connaisse, c'est la peur de le perdre".

Auteur: Mg

Info: 18 sept.2016

[ Vaud ] [ vacherie ]

 

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politique

Lénine espérait éveiller intelligemment les masses sur les questions religieuses. Selon lui, la religion n’existait que parce qu’il y avait un chaos terrestre, elle agissait en quelque sorte comme un contrepoids à la misérable condition de l’homme. Sur ce dernier reposait un pouvoir exploiteur. En supprimant le premier et le second, toute forme de mysticisme finirait par être balayé. Mais une simple éducation marxiste ne peut suffire, il souhaitait que l’on transmette une éducation qui soit la plus large possible, en diffusant la littérature du XVIIIe siècle de certains philosophes considérés comme athées (en fait, la plupart étaient déistes). De plus, la proclamation de la liberté de cultes devait principalement favoriser les religions minoritaires pour en finir avec l’orthodoxie, et petit à petit amener celles-ci à prendre conscience de leurs incohérences. Lénine avait une vision purement tactique, n’hésitant même pas à en 1905 à envisager une alliance avec le clergé orthodoxe s’opposant au régime. Il acceptait au sein du parti des croyants et souhaitait que l’athéisme ne soit pas mis en avant. En fait, il suivait la même stratégie qu’Adam Weishaupt, le fondateur des Illuminés de Bavière, dans sa volonté d’éduquer une élite de citoyens vertueux.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" pages 697-698

[ projet ] [ méthode ] [ utopie ]

 

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