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ruche

Les abeilles sont des insectes sociaux qui vivent en colonies. Chaque colonie est une unité familiale, renfermant une seule femelle pondeuse ou reine et ses nombreuses filles stériles que l'on appelle les ouvrières. Les ouvrières coopèrent pour rapporter la nourriture, construire le nid et élever la progéniture. On n'élève les mâles qu'aux périodes de l'année où leur présence est requise.

Auteur: O'Toole Christopher

Info: Avec A. Raw

[ communauté ] [ femmes-hommes ]

 

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femmes-par-hommes

Sur le perron, une dame apparut, parée pour la visite, coiffée pour la visite, avec des phrases prêtes pour la visite. Ce n'était plus la fillette blonde et fade que j'avais vue à l'église quinze ans plus tôt, mais une grosse dame à falbalas et à frisons, une de ces dames sans âge, sans caractère, sans élégance, sans esprit, sans rien de ce qui constitue une femme. C'était une mère, enfin, une grosse mère banale, la pondeuse, la poulinière humaine, la machine de chair qui procrée sans autre préoccupation dans l'âme que ses enfants et son livre de cuisine.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Le Horla

[ littérature ] [ reproductrice ]

 

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vocation ratée

Toute vie n’est qu’un naufrage, un indicible ratage, et toute enfance la diabolique prémice d’un piège quasi parfait. Les uns voulaient être monarques ? Ils furent ministres, experts-comptables ou mendiants. Les autres voulaient être prophètes ? Ils furent OS, députés ou VRP. Et ceux-ci voulaient être chartreux ? Ils furent comédiens ou écrivains ! Et ceux-là, magiciens ? Ils furent journalistes ou fiscalistes ! – Et vous, vouliez-vous être aventuriers ? Vous le fûtes presque, puisque vous fûtes des bons à rien ! Et vous, bons pères et bons époux ? Vous fûtes des tarés, des jean-foutre ou des roquets ! Et vous, épouses aimantes et amantes pour toujours ? Vous fûtes des nonnes, des pondeuses ou des catins notoires !

Auteur: Lartas Christophe

Info: Dans "Planète des ombres"

[ pessimisme ] [ déception ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

féminisme

Pourquoi faut-il que les femmes soient transformées en "femelles pondeuses" travaillant pour engraisser les champs de bataille et se dévouant pour la patrie : Comprenez-vous bien, messieurs, ce qu'il y a pour nous, femmes, d'ironie dans ces mots ? Eh quoi ? Vraiment la patrie se croit des droits à notre dévouement ? Une patrie qui, depuis des siècles, nous méconnaît, nous néglige, nous opprime, qui n'a jamais payé nos peines que de beaucoup d'ingratitude, qui nous a traitées toujours en bête de somme ou en bibelots de luxe, et qui aujourd'hui encore, sous la IIIe République, dans le pays de la Révolution, nous relègue au rang des fous, des enfants, des malfaiteurs ! Et elle ose nous dire : "Soyez mères !"

Auteur: Roussel Nelly

Info:

[ femmes-hommes ]

 

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femmes-hommes

Comme j'ai tenté de le montrer dans la chaîne "genres sexuels et improvisation musicale" on voit chez beaucoup d'espèces combien les deux fonctions reproductrices : sédentaire pondeuse et inséminateur nomade, conditionnent depuis lurette les comportements. Au point que cela ait modifié génétiquement le cerveau en fonction du sexe ? Rien n'est moins sûr.
Reste que si la télépathie existe, sous quelque forme que ce soit : rêve, prémonition, etc. - Ce qui semble assez indéniable même si nous n'en n'avons aucun contrôle-, il se pourrait bien qu'on retrouve ces deux pôles. L'empathie passive de la femelle attentive aux besoins de sa progéniture assurerait une meilleure réception alors que l'attitude plus active du mâle, soucieux d'"exister", de dominer, de faire le show, pour trouver un réceptacle, tendrait à assurer une meilleure émission.

Auteur: Mg

Info: 7 août 2018

[ parapsychologie ]

 

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psychanalyse-psychologie

Le terme de frustration [...] est devenu le leitmotiv des mères pondeuses de la littérature analytique de langue anglaise, avec tout ce qu’il comporte d’abandonnisme et de relation de dépendance. Or, ce terme est tout simplement absent de l’œuvre de Freud. L’usage primaire de notions extraites de leur contexte, comme celle d’épreuve de la réalité, ou de notions bâtardes comme celle de relation d’objet, le recours à l’ineffable du contact affectif et de l’expérience vécue, tout cela est proprement étranger à l’inspiration de l’œuvre de Freud.

Ce style tend depuis quelques temps à se rabattre au niveau d’un optimisme niais mis au principe d’un moralisme équivoque, et fondé sur un schématisme également grossier, qui est bien l’image la plus sommaire dont il ait été donné à l’homme de redécouvrir son propre développement – la fameuse succession des phases dites prégénitales de la libido. La réaction n’a pas manqué de se faire sentir, si bien que nous en sommes maintenant à la restauration pure et simple d’une orthopédie du moi [...].

Ce glissement assez invraisemblable tient, je crois, à ceci, qu’il y a une profonde méconnaissance à penser que l’analyse est faite pour nous servir de passerelle afin d’accéder à une sorte de pénétration intuitive, et de communication facile avec le patient. Si l’analyse n’avait été qu’un perfectionnement de la relation médecin-malade, nous n’en aurions littéralement pas besoin.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 373-374

[ révisionnisme freudien ] [ critique ] [ malentendu ] [ historique ] [ inassouvissement ] [ manque ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

C'est en lisant un papier sur la disparition "quantique" du physicien de génie Ettore Majorana, que la notion d'unification de la bipolarité m'a frappé.

On a vraiment l'impression que la réalité "définitive", c'est à dire celle qui permettrai de conclure une fois pour toute - et donc de devenir fou - n'est préhensible que si on pouvait assembler parfaitement en une pièce notre réalité bipolaire. Même si cela n'apparaît que comme un pauvre effet d'optique, on a l'impression que dans tous les domaines il y a nécessité de ce mélange hyper raffiné et complémentaire d'agression masculine - pour effectuer des percées, combattre et avancer -, et d'empathie féminine - pour protéger, conserver et s'occuper du support matériel de la vie...

Ce qui nous fait retomber dans les poncifs : homme ciel, femme terre, homme créateur/chercheur, femme pondeuse/conservatrice, etc...

Les deux sexes, sont deux fonctions, conformations subordonnant en général nos rôles primaires de reproducteur, c'est à dire la mission sacrée qui consiste à trouver un(e) partenaire pour ce faire. On pourrait réitérer les exemples pour conforter ces lieux communs, comme par exemple le fait que les femmes n'ont "pas le temps" de consacrer leur énergie vitale à la recherche scientifique pure. Paramètre en train de changer puisque le progrès technologique et autres garderies permettent déjà un ré équilibrage de ces rôles. Mais la nature génétique fondamentale de chacun des sexes (homme déséquilibré et femme stable), permet d'en douter. Je trouve que c'est mieux comme cela.

Pour conclure en forme de pirouette, je laisse la parole à Alexandra David Neel via sa citation : "Intellectuel n'est pas toujours synonyme d'intelligent". Précisant que Majorana était un mâle.

Auteur: Mg

Info: 6 octobre 2013

[ sciences ] [ mâle-femelle ] [ indéterminisme ] [ dualité ]

 

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stratégie du capitalisme

Le cul est devenu une silhouette. Et quelle silhouette ! Celle de l'archétype Hollywoodien. Les jeans à l'origine tenue de travail, permettent de camoufler cette promotion mondaine, du derrière. La tenue de vulgarisation Hollywoodienne pourra même être proposé comme mépris de toute sophistication mondaine (constante inversion des significations de la réalité par les signifiants mondains). Hollywood est descendu dans la rue, et les idéologies diront que la jeunesse tourne le dos au passé, qu'elle méprise les modes ! Promotion du derrière : il est devenu enfin une silhouette et celle-ci est celle de la mode. Une matière a pris forme. Ce qui était en puissance est devenu en acte. La sexualité a revêtu la mode. Quelle séduction ! Quel triomphe narcissique ! L'objet lourd, gros, obscène, la femme encombrée de son derrière, culpabilité secrète, pesante, pendante au dos (étalée sur la poitrine) s'efface et devient la silhouette longue, fine, souple, galbée, élégante "sans le vouloir", nonchalante, décontractée. Libre, l'unisexe. Pour revendiquer l'identité, (laquelle ?).

Le couturier vous faisait porter la toilette : toute une civilisation. Et celle-ci s'avérait non seulement incapable de résoudre le problème mais aussi de le poser. Que faire d'un derrière qui révèle, dans le moindre geste, à travers la sexualité, la maternité ? Cet élargissement du bassin, cette disposition de l'os iliaque, qui proclame la fonction de l'espèce en même temps que le désir de la créature ?

Le couturier ne savait comment s'y prendre : le cacher ou le révéler, le révéler en le cachant ? Ce qui s'avérait alors c'est l'ambiguïté du statut de la femme : objet de désir et moyen de reproduction, et à mesure que la bourgeoisie accède à la société civile - à la sphère des besoins - l'idéologie du désir se développe de telle manière que le derrière, moyen de reproduction est de trop (de Rubens, Fragonard, Delacroix, Renoir à Van Dongen et Modigliani)

Le nouveau bourgeois devenu le parfait consommateur ne veut que d'un derrière objet de désir. Le derrière de la pondeuse doit s'effacer pour ne plus être que la silhouette inventée par la libido capitaliste.

Cette opération est réalisée par les blue-jeans. L'eurêka de la mondanité : l'uniforme du désir, l'objectivation de la phallocratie. Voici le nouveau corps prêt à porter, le corps du désir. Les couturiers peuvent aller se rhabiller. Les modélistes doivent se soumettre au modèle. Certes, déjà la mode était descendue dans la rue. L'élégance des modélistes était devenue celle du prêt-à-porter. L'imitation de Chanel pour un dernier combat d'arrière-garde, une banalisation chère. Alors la femme pauvre élégante. La toilette de la femme qui ne peut la porter. Quel style : la prétention petite-bourgeoise de sa maman, affichée, proclamée. La copie de la copie comme bonne tenue respectueuse. Le blue-jeans permet de franchir d'un bond barrières et niveau de l'étiquette bourgeoise, pour revêtir le corps idéal, celui qu'Hollywood a mis si longtemps à forger dans son usine à rêver. Les jeans permettent de passer de la robe modèle au corps modèle. La toilette était valorisante du couturier de la mode. Elle revêtait le corps. Alors que les jeans donnent forme - parfaite - au corps. Le corps réinventé ! Une autre peau. La forme culturelle, d'abord prototype de l'usine à rêver, est reproduite en série. C'est le modèle parfait qui devient prêt-à-porter. Il suffit de l'endosser pour se l'approprier.

Blue-jeans, rêve de femme ! À la portée de toutes, corps parfait revêtu en masse. Enfin une féminité désencombrée de la maternité, le sexe sans la reproduction, le désir sans le mariage et le mariage avec le divorce. Le corps libre, naturel, spontané ! Le corps sans la toilette ! Le corps sans la mode !

C'est toute l'idéologie de la libéralisation qui est endossée avec les jeans. Idéologie sans laquelle ces jeans ne seraient qu'un banal instrument de mode.

Auteur: Clouscard Michel

Info: Le capitalisme de la séduction (1981, 340 p., éditions delga, 2006, p.49, 50, 51)

[ évolution vestimentaire ] [ féminisme ] [ masculinisation vestimentaire ]

 

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