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homme-animal

Le fait d’étendre aux animaux le droit détruit le droit.

Auteur: Porphyre de Tyr

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[ législation ] [ spécisme/antispécisme ]

 
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cannibalisme

Par conséquent, si les famines et les guerres ont également conduit les hommes à manger les autres êtres vivants, il ne faut pas pour autant admettre cette pratique par plaisir, puisque aussi bien nous avons refusé l'anthropophagie.

Auteur: Porphyre de Tyr

Info:

[ déni ]

 

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mystères

En Egypte, Pythagore fréquentait les prêtres ; il s’initia à leur sagesse et à la langue des Egyptiens, ainsi qu’à leurs trois espèces de lettres, épistolographiques, hiéroglyphiques et symboliques, les unes exprimant les choses au sens propre par imitation (c’est l’écriture kyriologique dont parle Clément d’Alexandrie), les autres procédant allégoriquement au moyen de certaines énigmes.

Auteur: Porphyre de Tyr

Info: Vita Pythagorae 11-12, éd. Nauck, p23, trad. Pépin

[ influence ] [ tradition originelle ] [ philosophie ]

 

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déclaration d'amour

Enfant ! Si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux,
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !
Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !

Auteur: Hugo Victor

Info: À Une Femme XXII, 8 mai 1829

[ poème ]

 

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contagion juvénile

Collant son album en couleurs
grand ouvert, à la vitre de l’express,
l’enfant criait de joie :
"Regardez, mes chéris, que le monde est beau !".
Et les lapins, les papillons, le chat et le toutou,
le ballon et l’échelle, le petit sceau, les plumes colorées
s’envolèrent au-dessus des citronniers en fleurs,
au-dessus des mimosas dorant le ciel, et du paysage
aux rochers de porphyre,
au-dessus des rochers de porphyre,
au-dessus des marches azurées de la mer.
Et nous autres voyageurs,
échangeant des regards,
en fîmes tous
à peu près
autant.

Auteur: Nicolescu Vasile

Info: in 30 poètes roumains de Irina Radu (traductrice) p. 135. La Côte d’Azur

[ émerveillement ] [ poème ]

 

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hommage

De forme élégante, ô Passant,
Cette lumineuse pierre de porphyre dur
Prive le monde du pinceau le plus doux,
Qui ait donné l’esprit au bois et vie au tableau.
Son nom est digne d’un souffle plus puissant
Que celui des trompettes de la Renommée
Ce champ de marbre l’amplifie.
Vénère-le et passe ton chemin.
Ci-gît le Grec.
Il hérita de la Nature L'Art.
Il étudia L’Art.
D'Iris les couleurs.
De Phoebus les lumières et de Morphée les ombres.
Que cette urne, malgré sa dureté,
Boive les larmes, et en exsude les parfums.
Funèbre Écorce de l’arbre de Saba.

Auteur: Gongora Y Argote Luis de

Info: "Tombeau de Domenico Greco, excellent peintre"

[ sépulture ]

 

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symbole

Adam correspond à Thoth, l’Hermès égyptien. L’homme intérieur spirituel d’Adam est nommé Lumière. Nicothée, qui en connaît le nom secret, apparaît deux fois dans Zosime comme un personnage mystérieux. Il est aussi mentionné dans un texte gnostique copte comme celui qui a vu le Monogenes (unigenitus). Porphyre, dans sa vie de Plotin, en parle comme de l’auteur d’une Apocalypse. Les Manichéens le rangent parmi les prophètes à côté de Shem, Sem, Enos et Hénoch. Prométhée et Epiméthée représentent l’homme intérieur et l’homme extérieur, comme Christ et Adam. La faculté de "devenir tout" qui est attribuée au fils de Dieu n’est pas seulement une propriété du pneuma, mais aussi du Mercurius alchimique dont on vante l’aptitude illimitée à se transformer, qui s’accorde avec la versatilité du mercure astrologique.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie et alchimie", éd. Buchet-Chastel, 2014, trad. par Henry Pernet et Roland Cahen, pages 503-504

[ correspondances ] [ amplification ] [ historique ] [ grands initiés ]

 

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métaphysique

Ecoute en premier lieu ma réponse à ta première question. Au-dessus des êtres réellement êtres et des principe universels il y a un dieu Un Supérieur même au premier dieu et roi, demeurant immobile dans la solitude de son unicité. En effet, ni aucun intelligible ni quoi que ce soit d'autre, ne lui est attaché et il est dressé comme un modèle du dieu qui, engendré par lui-même est père de lui-même et son seul père, le Bien réellement bien ; Il est en effet meilleur, supérieur, source de tout et fondement des premiers intelligés que sont les Idées.
A partir de cet Un là s'est mit à briller un dieu qui se suffit à lui-même, c'est pourquoi il est non seulement père de lui-même mais aussi principe de lui-même ; car celui-ci est principe et dieu des dieux, monade issue de l'Un, supérieur à l'être et principe de l'être. A partir de lui en effet dérive l'essence de l'être et c'est pourquoi il est appelé "père de l'être". Car il est supérieur aux êtres, principe des l'intelligibles, c'est pourquoi il est nommée maître des intelligibles.
Voici donc les principes les plus vénérables de tout ce qui existe, qu’Hermès a classé au-dessus des dieux et de l'empirée (...)

Auteur: Jamblique

Info: En réponse à la question de Porphyre : quelle est la cause première ?

[ source des sources ] [ premier principe ]

 

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néoplatonisme

Afin de mieux introduire sa théologie, je dirais que le philosophe syrien [Jamblique] admet une antériorité (et un au-delà) ontologique de l’Etre : l’Un, identifié au Non-Etre, comme chez Porphyre et Plotin avant lui, même s’il distingue l’Un-Ineffable de l’Un-Etre, hypostases qui se multiplieront chez Proclus. Si le démiurge occupe une place importante dans la théologie jamblichéenne, il se voit supplanté par l’Un. Ajoutons également que s’il entend concilier tous les cultes méditerranéens, Jamblique met davantage l’accent sur les cultes orientaux que sur la religion civique gréco-romaine. Au IVe siècle, les oracles étaient désertés, comme le déplorait déjà Plutarque, et Jamblique, s’il tente de les réhabiliter en théorisant l’inspiration prophétique pour en offrir une vision systématique, s’intéressait tout particulièrement à la révélation de Julien le Théurge (les Oracles Chaldaïques), probablement rendue dans le temple de Zeus-Bêlos à Apamée.

Enfin, je citerai deux points fondamentaux de la doctrine de Jamblique, qui concordent avec celles de nombreux cultes religieux et philosophiques antiques, dont le pythagorisme et l’orphisme : la croyance en une transmigration de l’âme, et le végétarisme, qui supposent un rapport différent à la mort, aux représentations de l’au-delà et à la nature. Car, si Jamblique admet la nécessité des sacrifices, il ne s’agit pas dans le cas de la théurgie de sacrifices sanglants, mais d’offrandes d’herbes et de pierres. Jamblique pensait en effet que les sacrifices sanglants étaient indignes des théurges, et seulement adaptés au niveau le plus bas des êtres humains – ceux qui ne pouvaient pas aspirer à l’union avec le divin et pour lesquels les rites devaient tenir une fonction de régulation sociale.

Auteur: Lemnaru-Carrez Andreea-Maria

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/05/28/mystique-neoplatonisme-jamblique-lemnaru/

[ résumé ] [ paganisme ]

 
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cité imaginaire

De tous les changements de langue que doit affronter celui qui voyage dans des terres lointaines, aucun n’égale celui qui l’attend dans la ville d’Ipazie, parce qu’il ne touche pas aux mots mais aux choses. J’entrai à Ipazie un matin, un jardin de magnolias se reflétait dans une lagune bleue, moi-même j’avançais entre les haies assuré de découvrir de belles et jeunes dames au bain : mais au fond de l’eau, les crabes mangeaient les yeux des suicidées la pierre au cou et les cheveux verdis par les algues.

Je me sentis frustré et je voulus en appeler à la justice du sultan. Je montai les escaliers de porphyre du palais, celui dont les coupoles étaient les plus hautes, je traversai six cours de faïence avec des jets d’eau. La salle du milieu était fermée par des grilles : des forçats avec aux pieds des chaînes noires remontaient des rochers de basalte d’une carrière souterraine.

Il ne me restait plus qu’à interroger les philosophes. J’entrai dans la grande bibliothèque, je me perdis entre les rayons croulant sous les reliures en parchemin, je suivis l’ordre alphabétique d’alphabets disparus, montant et descendant à travers des couloirs par des escaliers et des passerelles. Dans le cabinet des papyrus le plus reculé, à travers un nuage de fumée, m’apparurent les yeux hébétés d’un adolescent étendu sur une natte, qui ne décollait pas les lèvres d’une pipe d’opium.

— Où est le sage ?

Le fumeur m’indiqua la fenêtre. Il y avait un jardin avec des jeux pour les enfants : les quilles, la balançoire, la toupie. Le philosophe était assis sur la pelouse. Il dit :

— Les signes forment une langue, mais pas celle que tu crois connaître.

Je compris que je devais me libérer des images qui jusqu’ici avaient annoncé les choses que je cherchais : seulement alors je réussirais à comprendre le langage d’Ipazie.

À présent il suffit que j’entende le hennissement des chevaux et le claquement des fouets pour que me prenne un tremblement amoureux : à Ipazie, tu dois entrer dans les écuries et les manèges pour voir les belles femmes qui montent en selle, cuisses nues, des jambières sur les mollets, et un jeune étranger s’approche-t-il qu’elles le renversent dans le foin ou la sciure et le pressent ferme contre leur téton.

Et lorsque mon âme ne demande d’autre nourriture et stimulant que la musique, je sais qu’il faut la chercher dans les cimetières : les musiciens se dissimulent dans les tombes ; d’une fosse à l’autre se répondent trilles de flûte et accords de harpe.

Il est certain qu’à Ipazie aussi viendra le jour où mon seul désir sera de repartir. Je sais que je ne devrai pas descendre au port mais gravir le clocheton le plus élevé de la forteresse et attendre qu’un navire passe là-haut. Mais passera-t-il jamais ? Il n’est pas de langage sans pièges.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ sémiotique ]

 

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