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femmes-par-hommes

L'ambition, chez une femme, est souvent la portière qui ouvre à l'amour la porte de son cœur.

Auteur: Commerson Louis Auguste

Info: Petite encyclopédie bouffonne (1860)

[ arriviste ] [ intéressées ]

 

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classiques et poncifs

L'hérédité est comme une diligence dans laquelle tous nos ancêtres voyageraient. De temps en temps, l'un d'eux met la tête à la portière et vient nous causer toutes sortes d'ennuis.

Auteur: Holmes

Info:

 

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métal

La rouille perforait avec patience les bas de caisse, grignotait les lèvres des ailes et les contreforts des portières. Cà et là, sur la malle et le capot, des bubons de peinture oxydés laissaient entrevoir l'âme brunie de la tôle.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: Le cas Sneijder

[ littérature ]

 

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Justification pour police routière

Si vous êtes dans un véhicule avec 2 personnes agissez ainsi. Vous avez toujours un bandage dans votre compartiment de gant. Dès que vous voyez la police mettez le bandage sur le poignet du passager du siège avant, et faites lui prendre un visage de souffrance en se tenant le poignet étroitement. Quand l'officier monte, dites que vous vous précipitez à l'hôpital, votre ami pense que quelque chose peut être cassé. Après s'être pris l'avant-bras dans la portière..

Auteur: Internet

Info: En cas de dépassement de vitesse limite

[ urgence ]

 

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pensée

L'homme est une machine à interpréter et, pour peu qu'il ait un peu d'imagination, il voit des signes partout : dans la couleur du manteau de sa femme, dans la rayure sur la portière de sa voiture, dans les habitudes alimentaires de ses voisins de palier [..]
Avec Barthes, les signes n'ont plus besoin d'être des signaux : ils sont devenus des indices. Mutation décisive. Ils sont partout. Désormais, la sémiologie est prête à conquérir le vaste monde.

Auteur: Binet Laurent

Info: La septième fonction du langage

[ déchiffrer ] [ analyser ] [ comparer ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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consumérisme

Les carrosseries, les ailes, les portières, les capots, sont lisses, brillants, multicolores. Nous, les ouvriers,nous sommes gris, sales, fripés. La couleur, c'est l'objet qui l'a sucée : il n'en reste plus pour nous. Elle resplendit de tous ses feux, la voiture en cours de fabrication. Elle avance doucement, à travers les étapes de son habillage, elle s'enrichit d'accessoires et de chromes, son intérieur se garnit de tissus douillets, toutes les attentions sont pour elle. Elle se moque de nous. Elle nous nargue. Pour elle, pour elle seule, les lumières de la grande chaîne. Nous, une nuit invisible nous enveloppe.

Auteur: Linhart Robert

Info: L'établi

[ prolétariat ] [ fétichisme ] [ usine ]

 

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femmes-hommes

A la nuit tombante, une cérémonie de noces en plein air offre un cadre particulièrement propice aux amours clandestines. Une voiture vient se garer dans le coin le plus reculé du vaste parking. Met ses phares en sommeil. Une deuxième voiture apparaît bientôt qui se glisse à ses côtés. Ce n'est pas la première fois qu'elles se croisent. La portière de la voiture de l'homme s'ouvre d'abord, c'est toujours ainsi quel que soit l'ordre d'arrivée des véhicules. A peine les souliers cirés de l'homme effleurent-ils le sol que la portière de la seconde voiture s'entrouvre et laisse voir les jambes d'une femme.

Auteur: Eun Hee-Kyung

Info: Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée, Zulma, p.45

[ rendez-vous ]

 

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funérailles

Le bras sur l'accoudoir, il regardait par la portière avec un air de componction les stores baissés de l'avenue. Un qui s'écarte : vieille femme aux aguets. Nez aplati blanc contre le carreau. Remercie sa bonne étoile que son tour soit passé encore une fois. Inouï l'intérêt qu'elles prennent à un cadavre. Heureuses de nous voir partir ; nous leur donnons une telle peine à l'arrivée. Besogne qui semble être dans leur goût. Cachotteries chuchotées dans les coins. Elles trottent menu à pas fourrés dans leurs pantoufles de crainte qu'il s'éveille. Puis l'affairement autour du lit. Sa toilette. Molly et Mme Fleming faisant le lit. Tirez un peu plus de votre côté. Notre linceul. On ne sait jamais qui vous manipulera mort. Savonnage et shampoing. Je crois qu'on taille les ongles et les cheveux. On en garde un peu dans une enveloppe. Continuent tout de même à pousser. Vilain boulot.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 147 - trad. Auguste Morel

[ rites ] [ monologue intérieur ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Je veux, pour composer chastement mes églogues,
Coucher auprès du ciel, comme les astrologues,
Et, voisin des clochers écouter en rêvant
Leurs hymnes solennels emportés par le vent.
Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde,
Je verrai l’atelier qui chante et qui bavarde;
Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité,
Et les grands ciels qui font rêver d’éternité.

II est doux, à travers les brumes, de voir naître
L’étoile dans l’azur, la lampe à la fenêtre
Les fleuves de charbon monter au firmament
Et la lune verser son pâle enchantement.
Je verrai les printemps, les étés, les automnes ;
Et quand viendra l’hiver aux neiges monotones,
Je fermerai partout portières et volets
Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais.
Alors je rêverai des horizons bleuâtres,
Des jardins, des jets d’eau pleurant dans les albâtres,
Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,
Et tout ce que l’Idylle a de plus enfantin.
L’Emeute, tempêtant vainement à ma vitre,
Ne fera pas lever mon front de mon pupitre;
Car je serai plongé dans cette volupté
D’évoquer le Printemps avec ma volonté,
De tirer un soleil de mon cœur, et de faire
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Les Fleurs du Mal, Paysage

[ poème ]

 

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sédition

Et si au lieu de faire un pas en avant, comme le demandent les tacticiens de la Société Nouvelle, nous faisions un pas sur le côté ? - Les queues ne tomberaient plus en face des guichets. - Les fusils tomberaient à côté des recrues. - Les usagers du petit matin ne tomberaient plus en face des portières du bus, des entrées du métro. - Ceux qui par manque de pot, le pas exécuté, se trouveraient en face de la portière, une fois arrivés au boulot pourraient retenter leur chance et là, à tous les coups c’est bon. Un pas de côté et tu t’assieds à côté de ta chaise de bureau. À la chaîne tu n’es plus en face des trous, tu boulonnes dans le vide. - Au comptoir tu bois dans le verre du voisin. Pas grave ! - Au cinéma tu n’es plus en face de la caisse, tu entres sans payer. Au poil ! - Et pour danser, ça ne gêne pas, il suffit de faire ensemble le pas du même côté. - Sur le chantier, un pas de côté et tu montes le mur à la place de la fenêtre. Mais regarde avant si l’échafaudage est assez long. Va pas mettre le pied dans le vide ! Car moi le sang me fait pas bicher. C’est pour ça que je cherche des trucs. Des trucs pour sortir de l’ornière, pour sortir des rails. SANS DOULEUR !

Auteur: Gébé Blondeaux Georges

Info: 25 mai 1970

[ décalage ] [ non-violent ] [ humour ] [ subversion ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson