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art pictural

Un peintre d'histoire peint l'homme en général; un portraitiste peint un individu et par conséquent un modèle imparfait.

Auteur: Reynolds Joshua

Info:

[ effigie ] [ officiel ]

 

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triade

Dès ses débuts, Velázquez démontra qu'il possédait, à un degré supérieur, les qualités des grands portraitistes, à commencer par l'art de trouver un compromis optimal entre la représentation de l'homme extérieur, l'être social projeté, et l'être intime.

Auteur: Internet

Info: Dossier de l'art 227

[ art pictural ]

 

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texte-image

Puisque toute photo est contingente (et par là même hors sens), la Photographie ne peut signifier (viser une généralité) qu'en prenant un masque. C'est ce mot qu'emploie Calvino* pour désigner ce qui fait d'un visage le produit d'une société et de son histoire. Ainsi du portrait de William Casby, photographié par Avedon : l'essence de l'esclavage est ici mise à nu: le masque, c'est le sens, en tant qu'il est absolument pur (comme il était dans le théâtre antique). C'est pourquoi les grands portraitistes sont de grands mythologues: Nadar (la bourgeoisie française), Sander (les Allemands de l'Allemagne prénazie), Avedon (la high-class new-yorkaise).

Auteur: Barthes Roland

Info: La Chambre claire : Note sur la photographie. *I. Calvino, "L'apprenti photographe", nouvelle traduite par Danièle Sallenave, Le Nouvel Observateur, Spécial Photo, n°3, juin 1978.

[ époque ] [ symbole ]

 
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saisis au vif

Le style de Soutine portraitiste cherche celui qu’il portraiture à la façon dont on cherche l’interlocuteur dans une querelle. Il le provoque, il l’interpelle directement, comme certains écrivains, dans leurs romans, engagent soudain le dialogue avec le lecteur pour le réveiller, pour l’obliger à exploser.

C’est cette explosion imaginaire que Soutine peint. C’est elle qui donne leur déformation aux corps et aux visages qu’il représente. C’est ce qui fait, enfin, que les personnages soutiniens, au milieu de leurs toiles, nous apparaissent comme environnés de points d’exclamation, en train de s’indigner, rebelles à leur propre représentation, tordus dans une obscure protestation, saisis dans la torsade fulminante de leur propre mutinerie comme dans une tornade.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 375

[ peinture ] [ confrontation ] [ art pictural ] [ analysé ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

art pictural

Plus que toute autre forme artistique, la photographie requiert d’être froid et dépassionné. (…)

Le traumatisme et la souffrance sont les fondements de l’art. J’y crois. Mais confronté à la tragédie, un peintre spécialisé dans les fresques ou dans les aquarelles peut vivre ce moment en être humain et redevenir artiste après. Face à la mort d’un être cher, un sculpteur ou un portraitiste peut d’abord souffrir, faire son deuil, guérir – puis créer. La plupart des artistes traversent l’existence de cette manière. Ils peuvent avoir des réactions normales face aux vicissitudes de l’expérience humaine. Ils peuvent traverser le monde avec compassion et camaraderie.

Ils peuvent créer plus tard. En dehors, ailleurs, au-delà.

Mais la photo est immédiate. Elle n’offre pas le luxe du temps. Confronté au sang, à la mort ou au changement, un photographe n’a pas d’autre choix que de saisir son appareil. L’artiste vient en premier, l’être humain en second. La photo est la captation neutre des événements, la chronique du sublime comme de l’effroyable. La nécessité veut que ce travail soit effectué sans émotion, sans attache, sans amour.

Auteur: Abby Geni

Info: Farallon Islands

[ distanciation ] [ froideur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel