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pédant

Mais qu'est-ce que "être sérieux" ? Est sérieux celui qui croit à ce qu'il fait croire aux autres.

Auteur: Kundera Milan

Info: Jacques et son maître

[ poseur ]

 

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vacherie

"Victor Hugo ? Ce raseur... Ce poseur... Ce vaniteux. Je le déteste pour son horreur de la vie. Il ne sut jamais rien faire aux proportions de la réalité... Avec lui, un cheval n'est plus un cheval mais un animal antédiluvien."

Auteur: Bonafoux Pascal

Info: Renoir, Perrin, p.39

 

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pédant

'Encyclopédant'

Individu au savoir encyclopédique et qui se revendique ainsi supérieur aux autres.

Déclinaison moderne : wikipédant.

Peut se rapprocher d'encyclopédicure, activité qui consiste à casser les pieds de son entourage par son savoir encyclopédique.

Auteur: James Laurent Percelay

Info: La sémantique c'est élastique, p 104

[ poseur ] [ raseur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

intraduisible

Les anciens Grecs avaient un mot pour décrire le comportement de certains acteurs de la vie politique. La "polypragmosynè" indiquait une hyperactivité inadaptée à la réalité des choses, une tendance à s’ingérer dans toutes les affaires et une volonté incessante d’attirer l’attention générale sur soi.

Auteur: Stubbs Jeremy

Info: Causeur, Macron, trop m’as-tu-vu pour les étrangers, 21 avril 2022

[ poseur ] [ esbroufeur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

école

Vous [les professeurs] m'avez bien fait chier avec Corneille et Racine, et l'autre poseur, là: Chateaubriand, mais vous m'avez fait pleurer de bonheur à Molière, à La Fontaine, à Rabelais... Ouais. Vous avez fait tout ça. Vous m'avez mis au monde, tout beau, tout neuf, et vous n'avez rien senti.

Auteur: Cavanna François

Info: Les Ritals

[ littérature ] [ classicisme ] [ ennui ] [ plaisir ]

 

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vingtième siècle

L'économie mondiale est l'expression la plus efficace du crime organisé. Les organismes internationaux qui contrôlent la monnaie, le commerce et le crédit pratiquent le terrorisme contre les pays pauvres et contre les pauvres de tous les pays avec une froideur professionnelle et une impunité à faire rougir de honte le meilleur des poseurs de bombes.

Auteur: Galeano Eduardo

Info:

[ inégalité ] [ pouvoir ] [ argent ] [ colonialisme ] [ nord-sud ]

 
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critique de l'islam

Les Égyptiens n’étaient pas des Arabes, il tenait avant tout à m’en persuader. "Quand je pense que ce pays a tout inventé !… s’exclamait-il en désignant d’un geste large la vallée du Nil. L’architecture, l’astronomie, les mathématiques, l’agriculture, la médecine… (il exagérait un peu, mais c’était un Oriental, et il avait besoin de me persuader rapidement). Depuis l’apparition de l’islam, plus rien. Le néant intellectuel absolu, le vide total. Nous sommes devenus un pays de mendiants pouilleux. Des mendiants pleins de poux, voilà ce que nous sommes. Racaille, racaille !… (il chassa d’un geste rageur quelques gamins venus quémander des piécettes). Il faut vous souvenir, cher monsieur (il parlait couramment cinq langues étrangères : le français, l’allemand, l’anglais, l’espagnol et le russe), que l’islam est né en plein désert, au milieu de scorpions, de chameaux et d’animaux féroces de toutes espèces. Savez-vous comment j’appelle les musulmans ? Les minables du Sahara. Voilà le seul nom qu’ils méritent. Croyez-vous que l’islam aurait pu naître dans une région aussi splendide ? (il désigna de nouveau la vallée du Nil, avec une émotion réelle).  Non, monsieur. L’islam ne pouvait naître que dans un désert stupide, au milieu de bédouins crasseux qui n’avaient rien d’autre à faire – pardonnez-moi – que d’enculer leurs chameaux. Plus une religion s’approche du monothéisme – songez-y bien, cher monsieur –, plus elle est inhumaine et cruelle ; et l’islam est, de toutes les religions, celle qui impose le monothéisme le plus radical. Dès sa naissance, il se signale par une succession ininterrompue de guerres d’invasion et de massacres ; jamais, tant qu’il existera, la concorde ne pourra régner sur le monde. Jamais non plus, en terre musulmane, l’intelligence et le talent ne pourront trouver leur place ; s’il y a eu des mathématiciens, des poètes, des savants arabes, c’est tout simplement parce qu’ils avaient perdu la foi. À la lecture du Coran, déjà, on ne peut manquer d’être frappé par la regrettable ambiance de tautologie qui caractérise l’ouvrage : "Il n’y a d’autre Dieu que Dieu seul", etc. Avec ça, convenez-en, on ne peut pas aller bien loin. Loin d’être un effort d’abstraction, comme on le prétend parfois, le passage au monothéisme n’est qu’un élan vers l’abrutissement. Notez que le catholicisme, religion subtile, que je respecte, qui savait ce qui convient à la nature de l’homme, s’est rapidement éloigné du monothéisme que lui imposait sa doctrine initiale. À travers le dogme de la Trinité, le culte de la vierge et des saints, la reconnaissance du rôle des puissances infernales, l’admirable invention des anges, il a peu à peu reconstitué un polythéisme authentique ; c’est à cette seule condition qu’il a pu recouvrir la terre de splendeurs artistiques sans nombre. Un dieu unique ! Quelle absurdité ! Quelle absurdité inhumaine et meurtrière !… Un dieu de pierre, cher monsieur, un dieu sanglant et jaloux qui n’aurait jamais dû dépasser les frontières du Sinaï. Comme notre religion égyptienne, lorsqu’on y songe, était plus profonde, plus humaine et plus sage… Et nos femmes ! Comme nos femmes étaient belles ! Souvenez-vous de Cléopâtre, qui envoûta le grand César. Regardez ce qu’il en reste aujourd’hui… (il désigna au hasard deux femmes voilées qui progressaient péniblement en portant des ballots de marchandises). Des tas. Des gros tas de graisse informes qui se dissimulent sous des torchons. Dès qu’elles sont mariées, elles ne pensent plus qu’à manger. Elles bouffent, elles bouffent, elles bouffent !… (son visage se gonfla dans une mimique expressive à la de Funès). Non, croyez-moi, cher monsieur, le désert ne produit que des désaxés et des crétins. Dans votre noble culture occidentale, que j’admire d’ailleurs, que je respecte, pouvez-vous me citer ceux qui ont été attirés par le désert ? Uniquement des pédérastes, des aventuriers et des crapules. Comme ce ridicule colonel Lawrence, homosexuel décadent, poseur pathétique. Comme votre abject Henry de Monfreid, prêt à toutes les compromissions, trafiquant sans scrupules. Rien de grand ni de noble, rien de généreux ni de sain ; rien qui puisse faire progresser l’humanité, ni l’élever au-dessus d’elle-même."

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme

[ mahométisme ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini