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idiomes

Le système n’est pas construit comme un système logico-mathématique d’oppositions entre termes positifs et négatifs. Le système linguistique est libre par rapport au système logique qui lui correspond. Il peut être orienté différemment sur l’axe du système logique, et les oppositions qu’il contracte sont soumises à la loi de participation : il n y a pas d’opposition entre A et non-A, il n’y a que des oppositions entre A d’un côté et A + non- A de l’autre. La découverte n'a rien de surprenant puisqu’on sait par les recherches de M. Lévy-Bruhl que le langage porte l’empreinte d’une mentalité prélogique.

Auteur: Hjelmslev Louis

Info: La catégorie des cas, Étude de grammaire générale, Universitetsforlaget i Aarhus, l935-37 ; réédition, Wilhelm Fink Verlag, Munchen, 1972, p. 102

[ sublogiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillir

L'apprentissage continu n'est pas facile. Un observateur attentif constatera que les gens semblent se diviser en deux camps : ceux, déjà sénile à 40 ans, avec une vie apathique, flegmatiques, pas seulement doté de graisse corporelle mais déjà sur le chemin de la sénilité. D'autres à 70 ans, optimistes, polyvalent, agiles, qui donnent une impression positive, ils sont encore actifs, indépendamment de leur carrière ils restent positifs et ont une conscience environnementale. Après analyse de ces deux groupes, il s'avère que les premiers ont oublié comment apprendre, alors que les seconds ont une pensée analytique et ont conservé l'envie de vivre.

Auteur: Würth Reinhold

Info:

[ fraîcheur ] [ curiosité ] [ bipolarité ]

 

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rencontre

"Maintenant je vais vous parler de l'amour", avait dit Inget Herrmann aux filles au début d'un été il y a bien longtemps, devant le cabanon de pêche d'Eddie, sur la Deuxième Pointe.
"Ce ne sont pas des côtés sympathiques ou positifs ou des qualités de quelqu'un dont on tombe amoureux. On tombe amoureux de ce qui, chez l'autre, réveille quelque chose qu'on a en soi."
"Et ce quelque chose-là" - pause - "on ne sait jamais à l'avance ce que ce sera. On ne tombe pas amoureux parce que la personne vous est sympathique ou antipathique, ni même pour ses mille qualités. On tombe amoureux de quelqu'un qui réveille quelque chose qu'on porte en soi".

Auteur: Fagerholm Monika

Info: La fille américaine

[ interaction ] [ femmes-par-femmes ]

 

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clé de lecture

Lisez Platon : vous ferez à chaque page une distinction bien frappante. Toutes les fois qu'il est grec, il ennuie, et souvent il impatiente. Il n'est grand, sublime, pénétrant, que lorsqu'il est théologien, c'est-à-dire lorsqu'il énonce des dogmes positifs et éternels séparés de toute chicane, et qui portent si clairement le cachet oriental que, pour le reconnaître, il faut n'avoir jamais entrevu l'Asie. Platon avait beaucoup lu et beaucoup voyagé : il y a dans ses écrits mille preuves qu'il s'est adressé aux véritables sources des véritables traditions. Il y avait en lui un sophiste et un théologien, ou, si l'on veut, un Grec et un Chaldéen. On n'entend pas ce philosophe si on ne lit pas avec cette idée toujours présente à l'esprit.

Auteur: Maistre Joseph de

Info: Du Pape

[ philosophie antique ] [ origines ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

robot

En règle générale, les émotions des machines sont moins intenses que celles des animaux. Les machines n'ont pas besoin d'un système nerveux autonome pour pallier les hésitations d'un esprit conscient, car leur esprit conscient ne connaît pas l'hésitation. Elles n'ont pas besoin de la peur pour les pousser à s'enfuir, de la douleur pour se protéger de la destruction, du désir pour les amener à se reproduire. Leurs sentiments négatifs s'apparentent à l’agacement résultant d'une tâche inachevée ou d'un lacet défait ; en attendant le résultat du calcul d'un algorithme de recherche, elles ressentent une irritation comparable à celle d'un humain qui ne trouve pas le mot qu'il cherche. Leurs désirs positifs sont des joies glacées et sans équivoque, comme passer toute une nuit à travailler sur un projet important dans la lucidité trouble des amphétamines et de la caféine, mais sans les décharges d'adrénaline. Les machines sont cool.

Auteur: MacLeod Ken

Info: La Veillée de Newton

[ intelligence artificielle ] [ homme-machine ]

 

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robot

En règle générale, les émotions des machines sont moins intenses que celles des animaux. Les machines n'ont pas besoin d'un système nerveux autonome pour pallier les hésitations d'un esprit conscient, car leur esprit conscient ne connaît pas l'hésitation. Elles n'ont pas besoin de la peur pour les pousser à s'enfuir, de la douleur pour se protéger de la destruction, du désir pour les amener à se reproduire. Leurs sentiments négatifs s'apparentent à l'agacement résultant d'une tâche inachevée ou d'un lacet défait ; en attendant le résultat du calcul d'un algorithme de recherche, elles ressentent une irritation comparable à celle d'un humain qui ne trouve pas le mot qu'il cherche. Leurs désirs positifs sont des joies glacées et sans équivoque, comme passer toute une nuit à travailler sur un projet important dans la lucidité trouble des amphétamines et de la caféine, mais sans les décharges d'adrénaline. Les machines sont cool.

Auteur: MacLeod Ken

Info: La Veillée de Newton

[ automate ]

 

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transmission transgénérationnelle

Ayant cohabité jusqu’à l’âge de trente ans avec mes grands-parents (l’idée de s’en séparer ne venait même pas à l’esprit dans notre civilisation rurale) et sachant ce que j’ai reçu d’eux durant et bien après mon enfance, j’avoue que de tels propos [sur la réclusion des anciens en maison de retraite] me déconcertent. Je ne cache pas qu’il y avait une part de friction et de support mutuel parfois pénible entre mes parents et mes grands-parents, mais ces inévitables misères de la vie commune n’étaient que la faible rançon d’un très large éventail d’échanges positifs. Et encore ne concernaient-elles que les deux générations d’adultes et ne troublaient-elles en rien la limpidité spontanée de mes rapports avec mes grands-parents. Plus j’avance dans la vie, plus je découvre combien la qualité de leur tendresse et de leurs enseignements – si différente de celle qui vient des parents – m’a pénétré jusque dans les fibres les plus secrètes de mon être.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 143

[ reconnaissance ] [ richesse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

brassage génétique

Pendant la grossesse, des cellules fœtales passent dans le sang maternel, créant ce que les scientifiques appellent une "microchimère", un orga­nisme abritant un petit nombre de cellules provenant d’un autre individu. C’est grâce au microchimérisme qu’une simple prise de sang maternel permet de détecter des marqueurs de maladie dans l’ADN du fœtus. Bien que les cellules fœtales présentes dans le sang maternel soient en grande partie éliminées après l’accouchement, certaines peuvent persister pendant des décennies, voire toute la vie. Ces cellules fœtales peuvent même détecter de quel tissu elles sont entourées et se transformer en cellules de ce tissu, devenant ainsi partie intégrante du corps maternel, ce qui peut avoir des effets à la fois négatifs et positifs sur la santé de la mère – une sorte d’héritage en sens inverse. On a constaté que les cellules fœtales remédiaient au dysfonctionnement de la thyroïde et aidaient l’organisme maternel à lutter contre un cancer du sein. Quand un virus pénètre dans le corps de la mère, même des années après une grossesse, les cellules fœtales sont parmi les premières à partir à l’attaque. Mais ces cellules peuvent également favoriser l’apparition de maladies auto-immunes telles que l’arthrite rhumatoïde ou la sclérodermie. Et ce transfert d’ADN marche dans les deux sens : les cellules de la femme enceinte – qui contiennent l’ensemble de ses informations génétiques – peuvent pénétrer dans le fœtus et finir par faire partie du corps de l’enfant, y demeurant bien longtemps après la mort de la mère. Lors d’une deuxième grossesse, des cellules fœtales provenant de la première peuvent coloniser le nouveau fœtus, faisant du deuxième enfant une microchimère de sa mère, de son père et du premier-né. Adieu les ramifications joliment ordonnées de l’hérédité verticale.

Auteur: Crist Meehan

Info: Dans le magazine "Books" n°101, octobre 2019

[ communication biologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution humaine

On considère ainsi l'invention de l'agriculture et de l'élevage comme l'un des deux évènements majeurs de l'histoire humaine, avec la révolution industrielle du XIXème siècle. Et l'on a classiquement opposé, comme le faisait par exemple l'archéologue Gordon Childe dans les années 1930, les sociétés des chasseurs-cueilleurs du paléolithique, considérés comme des "prédateurs", aux sociétés de "producteurs" des agriculteurs néolithiques. Mais qu'en est-il sur la longue durée, si l'on considère que l'agriculture a certes apporté aux hommes une plus grande sécurité alimentaire mais provoqué aussi une explosion démographique qui n'est plus maîtrisée ? C'est ce que posait dès 1964, dans "Le geste et la parole", le préhistorien André Leroi-Gourhan, de manière encore prophétique à l'époque, à propos de l'Homme néolithique : "Son économie reste celle d'un Mammifère hautement prédateur même après le passage à l'agriculture et à l'élevage. A partir de ce point, l'organisme collectif devient prépondérant de manière de plus en plus impérative et l'Homme devient l'instrument d'une ascension techno-économique à laquelle il prête ses idées et ses bras. De la sorte, la société humaine devient la principale consommatrice d'hommes, sous toutes les formes, par la violence ou le travail. L'Homme y gagne d'assurer progressivement une prise de possession du monde naturel qui doit, si l'on projette dans le futur les termes techno-économiques de l'actuel, se terminer par une victoire totale, la dernière poche de pétrole vidée pour cuire la dernière poignée d'herbe mangée avec le dernier rat." Dix ans plus tard, avec le premier choc pétrolier de 1973, la prophétie devient peu à peu banalité : les sociétés de "production" ne sont en fait que des sociétés de "prédation" à plus grande échelle, aux prises avec la surconsommation de richesses et et d'énergies non renouvelables. De fait, l'archéologie peut retrouver des indices d'aspects pas toujours positifs de l'impact humain sur l'environnement.

Auteur: Demoule Jean-Paul

Info: L'archéologie : Entre science et passion, Chapitre 3, L'aventure humaine au crible de l'archéologie

[ historique ] [ peak oil ] [ paliers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Les animaux rient.... pas une plaisanterie dit un expert
Le rire pourrait ne pas être uniquement humain. Beaucoup d'animaux semblent avoir leurs propres formes de rire, dit une parution d’un chercheur US dans le magazine Science.
Le professeur Jaak Panksepp annonce que des animaux autres que les humains montrent les bruits de jeu qui ressemblent à des rires. Ceux-ci incluent des sons de halètement chez des chimpanzés et des chiens quand ils jouent et des bruits de gazouillement observés chez les rats. Ce qui suggère que la capacité pour le rire puisse être une réponse émotive très antique qui antidate l'évolution de l'humanité, dit Panksepp. Une telle connaissance pourrait aider à indiquer comment "plaisanter" à émergé.
Cette recherche suggère que la propension au rire des humains a précédé leur capacité pour la parole. Le professeur Panksepp, de Bowling Green State University dans l’Ohio, explique que les circuits neuraux pour le rire existent dans les “parties antiques" de notre cerveau, dont la structure générale est partagée avec beaucoup d'animaux.
Quand les rats jouent, ils émettent des gazouillements que certains scientifiques associent aux sentiments émotifs positifs. Quand des rats sont chatouillés d'une manière espiègle, ils deviennent socialement proches des humains et se conditionnent rapidement pour chercher de nouvelles chatouilles, explique le neurologiste des USA
Les bruits de gazouillement pourraient être provoqués par des circuits nerveux du cerveau qui libèrent la dopamine des neurotransmetteurs. Ces circuits de dopamine s'allument également dans le cerveau humain alors qu’il s’amuse.
"Une telle connaissance peut aider à indiquer comment le fait de plaisanter émerge des régions les plus récentes du cerveau," écrit le professeur Panksepp.
" Bien que personne n'ait étudié la capacité d'humour du rat, si elle existe, elle est susceptible d'être fortement lié avec la nôtre.
D'autres chercheurs préfèrent appréhender le rire et la joie comme des traits uniquement humains.

Auteur: Fortean Times

Info: Avril 2003

[ rigoler ]

 

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Ajouté à la BD par miguel