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infobésité

L'excès de positivité s'exprime aussi sous la forme d'un excès de stimulations, d'informations et d'impulsions. Il modifie radicalement la structure et l'économie de l'attention. La perception est alors fragmentée et dispersée.

Auteur: Byung-Chul Han

Info: La société de la fatigue

[ éparpillement ] [ discontinuité ]

 

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force vitale

On n’a jamais compris selon Nietzsche ce qu’était le tragique : tragique = joyeux. Autre façon de poser la grande équation : vouloir = créer. On n’a pas compris que le tragique était positivité pure et multiple, gaieté dynamique. […] Tragique est le coup de dés.

Auteur: Deleuze Gilles

Info: Nietzsche et la philosophie, page 41

[ interprétation philosophique ] [ volonté de puissance ]

 
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femmes-entre-elles

– Anna, vous êtes la personne la plus pessimiste que je connaisse.
– Ça, c’est parce que vous ne connaissez pas ma voisine du dessus. Quand je pense être au plus mal, elle arrive encore à m’arrêter dans l’escalier pour me raconter un fait divers horrible, avec tous les détails glauques. Et elle finit toutes ces phrases par "On va tous crever, moi je vous le dis !". À côté, je suis la positivité incarnée !

Auteur: Laktaf Serena Giuliano

Info: Ciao bella

[ brutales ]

 

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oppression mentale

Les problèmes surgissent lorsque la positivité devient une sorte d’attitude tyrannique permettant d’imputer aux personnes, systématiquement, sans aucun souci de justice, la responsabilité de leurs infortunes et de leur impuissance. Et ces problèmes se font plus graves encore lorsque ladite science du bonheur en vient à prétendre qu’une telle tyrannie de la positivité est empiriquement, objectivement fondée. Un monde où chacun est tenu responsable de sa souffrance réserve peu de place à la pitié et à la compassion.

Auteur: Illouz Eva

Info: Happycratie, p. 222

[ culpabilisation ] [ protestantisme ]

 

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relativisme

Telle est donc l’originalité fondamentale de l’éthique spinoziste : rompre avec l’idée judéo-chrétienne d’un péché originel qui nous condamne à la faute et à la misère ; montrer au contraire que notre être, en dépit de ses limites, est de part en part positivité, puissance, perfection ; et, par conséquent, ne pas concevoir nos passions comme les défauts d’une nature intrinsèquement vicieuse, mais comme des phénomènes parfaitement naturels, et naturellement parfaits, qu’il est possible de vivre non plus de manière passive et impuissante, mais de façon intelligente et active.

Auteur: Le Nouvel Observateur

Info: Hors-Série N° 73 : Spinoza Le Maître De Liberté de L'Obs

[ optimisme ] [ philosophie ]

 
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résumé

Grégoire de Nysse, dans sa philosophie du devenir, parvient à échapper à l’antinomie que n’avait pu résoudre la pensée antique entre une immutabilité, qui n’appartient qu’à Dieu, et une mutabilité, qui impliquerait le mal et donc une dévalorisation du sensible. Il y parvient en acceptant jusqu’au bout les conséquences de la notion de création, qui, en affirmant le changement de tout ce qui n’est pas Dieu, élimine toute possibilité d’immutabilité pour l’esprit créé. Grégoire fonde ainsi philosophiquement la positivité du changement. Prolongeant saint Paul et annonçant l’anthropologie moderne, il montre que le changement n’est pas cette menace que redoutait l’hellénisme, mais l’"essence" même de l’être.

Auteur: Durel Alain

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/04/13/gregoire-de-nysse-alain-durel/

[ apport philosophique ] [ anthropocentré ]

 
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philosophie

Deux traits frappent ici, et plus généralement dans les Regulae : la pleine efficacité de la recherche méthodique du vrai, représentée parfois de manière quelque peu triomphaliste ; et le fait que cette efficacité ou positivité ne soit conquise sur aucun état négatif qui le précède. L’ingenium, par définition encore, est en partie inné, ce dont témoigne l’allusion de la Règle IV à des semences de vérité implantées dans tous les esprits, semences qu’il s’agit seulement de cultiver, au lieu qu’elles soient étouffées par des études qui les contrarient, transversis studiis suffocata. […] [l’intuition] sait reconnaître ce qui est douteux et ce qui ne l’est pas, et seul l’intéresse ce qui frappe l’esprit par sa clarté et son évidence ; il ne s’occupe pas du reste.

Autre élément frappant dans le même traité : l’absence de Dieu – non seulement d’un Dieu qui pourrait nous tromper, mais aussi d’un Dieu vérace, "source de toute vérité".

Auteur: Kambouchner Denis

Info: La question Descartes, éditions Gallimard, 2023, pages 61-62

[ résumé ] [ spécificités ] [ clé de lecture ]

 

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Éternel

Par définition, […] Dieu est "l’être infiniment infini", c’est-à-dire la substance qui consiste "en une infinité d’attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie". Or la substance est, par définition, l’être même et l’absolument intelligible, l’être qui est absolument intelligible, "ce qui est en soi et est conçu par soi". Dieu, par définition, est donc substance, la substance qui, étant en soi et conçue par soi (excluant tout autre), n’a pas de limite, autrement dit est le tout infini. Non pas la somme empirique des êtres, mais l’être des êtres, qui les transcende en tant qu’ils sont des donnés particuliers, totalité de l’être, unité totale ou encore infinité d’être. La substance, ou Dieu, ne peut donc avoir un nombre fini d’attributs, par définition, elle est l’infinité d’attributs éternels et infinis. Elle est –en soi et pour l’esprit- positivité absolue, sans négation, être indéterminé, il-limité. Hors d’elle, rien ne peut exister, il n’y a pas d’autre qui la puisse limiter du dehors : autrement dit, elle est libre. Tout ce qui est, est en Dieu et ne peut être conçu sans lui, mais Dieu est en soi et conçu par soi.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique, Introduction

[ créateur ]

 

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littérature

Les neurosciences brossent un nouveau portrait du lecteur, études à l'appui
La toute-puissante industrie pharmaceutique n'aurait qu'à bien se tenir. Tremblez fluoxétine, venlafaxine et autres supposées " molécules du bonheur ". Voilà que l'on viendrait de mettre scientifiquement en évidence les vertus dynamisantes et bienfaisantes d'un très vieux " produit " au principe actif on ne peut plus simple et sain, sans effets secondaires ni indésirables - du moins lorsque les indications et la posologie sont scrupuleusement respectées. Un composé d'encre, de papier, de mots, de lettres, de virgules, de points d'interrogation ou d'exclamation, bref de signifiant, de signifié, que l'on appelle communément... un livre...
Ils semblent montrer, chiffres à l'appui, que le groupe de lecteurs est " plus optimiste, moins agressif et plus prédisposé à la positivité " que son pendant de non-lecteurs.
... Aucune de ces études n'examine en détail la façon dont les effets de la lecture diffèrent selon que le lecteur est plongé dans un conte pour enfants, un roman noir ou les écrits désespérés de Cioran... Néanmoins, de la recherche -italienne, l'éditeur Stefano Mauri, du groupe GeMS, retient qu'elle " rompt avec le portrait habituel et stéréotypé que l'on fait du lecteur ". Non pas un individu solitaire, associal ou simplement replié sur lui-même, mais quelqu'un qui, grâce au livre, se montrerait plus ouvert, positif et en empathie que ses concitoyens non lecteurs. Réfléchissant aux correspondances entre lecture et bien-être, Stefano Mauri remarque aussi que, pour les scientifiques, ce qu'on appelle communément " le bonheur de lecture " semble être tout sauf une expression toute faite.

Auteur: Internet

Info: Le Monde, Ce que lire fait au cerveau

[ thérapie ] [ bénéfique ]

 

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Gaule

La France de Voltaire et de Bossuet, la France de Pascal et de Rabelais, de Diderot et de Bloy, de Molière et de Maistre, d’Aragon et de Claudel, de Proust et de Céline, aura été ce théâtre unique d’une désunion incessante, ou d’une cohabitation tenace et intenable, dont la dialectique sans arrêt renouvelée aura aussi imprimé sa marque dans les vies individuelles. C’est cette base dissolvante, différenciante et conflictuelle, aussi indispensable et structurante pour un peuple que des parents sexuellement différenciés pour leurs enfants, qui aura empêché quoi qu’on en dise, tous les "absolus" de s’y implanter durablement (c’est aussi là que s’originait la souveraineté, et là qu’existaient les conditions de possibilité de la politique). La France aura été le tombeau de Dieu comme celui des divinités idéologiques de substitution qui ont voulu y prendre racine.

Du moins jusqu’à ce qu’elle se convertisse aux "valeurs du Nord", c’est-à-dire à la rationalité protestante et marchande, par définition incompatible avec les attitudes interrogatives ou critiques, avec la duplicité, la contradiction, le flou, la diversité, les faux-semblants et toute la comédie irresponsable des alentendus jamais résolus. Il n’y a pas d’autre Europe possible que l’Europe du Nord. Bernanos, bien avant la dernière guerre, avait qualifié l’entreprise hiltérienne de "seconde Réforme allemande". La troisième, porteuse de messages hygiéniques autant qu’incritiquables, triomphe en douceur et rien ne l’arrêtera. Le terrible ordre européen ne pouvait se faire qu’au prix de l’effacement de la "latinité" et par la victoire des impératifs archangéliques d’authenticité, de vertu, de positivité et de transparence que la civilisation lutérienne contient en elle et que répercutent désormais à jet continu les sacro-saintes recommandations de Bruxelles.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 236-237

[ éloge ] [ esprit frondeur ] [ normalisation ] [ peuples-religions ]

 
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