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approfondir

C'est rendre un très grand service à la science que de rechercher et de développer les vérités incomplètes que possédaient déjà les anciens.

Auteur: Goethe Johann Wolfgang von

Info: Maximes et réflexions, Deuxième partie, trad. Sigismond Sklower, p.44, Brockhaus et Avenarius, 1842

[ . ]

 

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frustration

Nous étions tristes d'être privés de ces choses dont nous nous étions passés jusque là. Et ce sentiment nous changeait de l'intérieur. Nous détestions en silence ceux qui les possédaient.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ jalousie matérialiste ] [ avoir ]

 

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police

L'inspecteur Bondelet avait constaté depuis toujours que les murs des établissements scolaires possédaient une étrange particularité : ils empêchaient tout dialogue d'être à coeur ouvert. Son expérience d'enseignant l'avait persuadé d'une chose : pour pouvoir vraiment parler, il fallait sortir.

Auteur: Cauvin Patrick

Info: Pythagore je t'adore, p.35, Éd. Albin Michel, 1999

 

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gratitude

Je tairais encore un peu mes rustres parents, ceux qui ne possédaient rien et m'ont tout donné. Je veux les protéger, Julian et Victoria, du jugement trop hâtif sur leurs manquements, leurs maladresses et leur pauvreté, mon seul héritage fut leur amour.

Auteur: Larrea Maria

Info: Les gens de Bilbao naissent où ils veulent, p 205

[ enfant-parents ]

 

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femmes-par-homme

Puis il comprit que cette apparence était elle aussi une illusion, une illusion friable. Les dames pouvaient être des louves, des guépards, des serpents ou des chouettes. En fait, elles ne possédaient pas une seule forme, c'étaient des choses qui habitaient dans les interstices du langage, des logogriphes* profonds.

Auteur: Somoza José Carlos

Info: La Dame n°13, p. 496. *Énigme, procédé consistant à composer plusieurs mots formés des lettres d'un mot principal, qu'il faut deviner. Ainsi "orange" permet de former "orage", "rage", "nage", etc

[ mystères ]

 

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renaissances

On ne sait jamais quand on naît : l'accouchement est une simple convention. Beaucoup de gens meurent sans être jamais nés ; d'autres naissent à peine, d'autre mal, comme avortés. Certains, par naissances successives, passent de vie en vie, et si la mort ne venait pas les interrompre, ils seraient capables d'épouser le bouquet des mondes possibles à force de naître sans relâche, comme s'ils possédaient une réserve inépuisable d'innocence et d'abandon.

Auteur: Saer Juan José

Info: L'ancêtre

[ recommencements ]

 
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colonialisme

(....) Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples (colonisés), le pire qu'ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l'alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes [...] Une seule réussite à l'actif des colonisateurs : ils ont partout suscité la haine. Cette haine qui pousse tous ces peuples, réveillés par nous de leur sommeil, à nous chasser.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Testament politique d'Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, éd. Fayard, 1959, 7 février 1945, p. 71-72

[ nord-sud ]

 

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paroles muettes

Le silence du Dieu infini parlait. Aigu mais suave, constant, sans aspérités, entièrement traversé par des sons horizontaux et obliques. Des milliers de résonances avaient la même hauteur et la même intensité, la même absence de hâte, douce nuit, sainte nuit.

Et là le destin des animaux se faisait et se refaisait : celui d'aimer sans savoir qu'ils aimaient. La douceur des brutes comprenait l'innocence des enfants. Et, avant les Rois, ils offraient au nouveau-né ce qu'ils possédaient : le grand regard qu'ils ont et la tiédeur du ventre qu'ils sont.

Auteur: Lispector Clarice

Info: In "Comment sont nées les étoiles", éd. des femmes, p. 97 - trad. J. et T. Thiériot

[ nativité ] [ paix ]

 

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livres

Tous les peuples de l'antiquité possédaient des bibliothèques, et l'on sait l'importance qu'ils y attachaient lorsqu'on voit le roi égyptien Osymandias faire graver ces mots sur la porte de la bibliothèque sacrée qu'il avait placée dans son immense palais de Thèbes : "Remède des maux de l'âme", pensée profonde que Montaigne a exprimée ainsi : "Cettuy cy costoye tout mon cours, et m'assiste partout; il me console en la vieillesse et en la solitude ; il me descharge du poids d'une oysifveté ennuyeuse, et me desfaict à toute heure des compaignies qui me faschent".

Auteur: Rouveyre Édouard

Info: Connaissances nécessaires à un bibliophile Ed 5,T 1

[ historique ] [ réconfort ] [ lecture ]

 

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écrivains-par-écrivain

Il semble qu’à toute période cruciale de ma vie je sois tombé sur l’auteur même dont j’avais besoin pour me soutenir. Nietzsche, Dostoïevski, Elie Faure, Spengler : quel quatuor ! Il y en eut d’autres, naturellement, eux aussi importants à certains moments, mais ils ne possédaient jamais tout à fait l’amplitude, tout à fait la grandeur, de ces quatre-là. Les quatre cavaliers de mon Apocalypse personnelle ! Chacun exprimant pleinement sa qualité unique propre : Nietzsche, l’iconoclaste ; Dostoïevski, le grand inquisiteur ; Faure, le magicien ; Spengler, le bâtisseur de schémas. Quelle fondation !

Auteur: Miller Henry

Info: La Crucifixion en rose, tome 2 : Plexus

[ modèles ] [ mentors ]

 

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