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introspection

Les possessions matérielles se rouilleront, disparaitront ou se déprécieront, mais tes ressources intérieures, ton caractère, ne doivent jamais se déprécier. En cherchant le succès tu dois également chercher ta réalisation et ton épanouissement. Demande toi non seulement ce que tu veux être, mais qui tu veux être.

Auteur: Dole Elizabeth

Info:

[ quête ] [ ambition ]

 

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lecture

Le problème des livres, c'est qu'ils ont une fin. Ils te séduisent, écartent les cuisses pour que tu entres en eux. Tu t'enfonces profond, tu laisses derrière toi tes possessions, tes attaches et alors, le livre s'évapore. Tu tournes la page et c'est la dernière, elle donne dans le vide. Nous pleurons.

Auteur: Kepnes Caroline

Info: Parfaite

[ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

zen

La finalité d'une existence authentique ? elle réside dans la déconstruction radicale des illusions du Moi : c'est toujours lui, qui est "attaché". C'est lui, toujours, qui, égoïste, résiste et se cramponne à ses diverses possessions au lieu de se fonder, comme par anticipation, dans l'esprit universel et impersonnel auquel il se devrait sagement d'appartenir.

Auteur: Ferry Luc

Info: L'homme Dieu, Grasset, 1996, p. 29

[ détachement ] [ égoïsme ]

 

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psychosomatique

Aucun homme ne peut dire ce qu'est la joie tant qu'il n'a pas connu la paix. Et, sans joie, il n'y a pas de vie. Nos maladies ce sont nos attachements. Qu'ils soient habitudes, idéologies, idées, possessions, dieux, cultes, religions, tout ce que vous voudrez. Si on s'accroche à la plus petite miette, on nourrît le germe qui nous dévorera.

Auteur: Miller Henry

Info: Le Colosse de Maroussi

[ nocebo ]

 

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histoire-mythes-et-légendes

L'histoire du Déluge. Un jour, les grands dieux ont décidé de faire le déluge... ils dirent : Homme de Shourouppak, fils d'Oubar-Toutou démolis ta maison et construis pour toi un bateau abandonne tes biens et tes richesses demande la vie sauve rejette tes possessions et préserve ta vie charge dans le bateau la substance de tout ce qui vit.... (Fin du Déluge).... Lorsque arriva le septième jour je lâchai une colombe, elle prit son vol .N'ayant pas trouvé où se poser elle revint. Je lâchai l'hirondelle, elle prit son vol. N'ayant pas trouvé où se poser elle revint. Puis je lâchai un corbeau. Le corbeau pris son vol lorsqu'il vit les eaux se retirer ayant trouvé de la nourriture il se posa et ne revint plus. Alors je lâchai tout ce que le bateau contenait aux quatre vents.

Auteur: L'épopée de Gilgamesh

Info: Traduit de l'arabe par Abed Azrié. Textes établis d'après les fragments sumériens, babyloniens, assyriens, hittites et hourites. p.160 à p.169

[ arche de Noé ]

 

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langage

En maori, les particules a et o peuvent relier deux noms unis par une relation de possession à l'image de la préposition "de". Mais, alors que ni l'anglais ni le français ne font le distinguo entre les types de possession - "de" peut s'utiliser pour les voitures, les livres, les vêtements, les maris -, dans certaines langues comme le lao, les possessions aliénables (mes chaussures) et inaliénables (mon âme) font appel à deux constructions grammaticales séparées. Et le maori porte là-dessus un regard encore plus subtil; ce n'est pas la permanence qui est l'enjeu du débat, mais le contrôle. La particule a sert à décrire une relation dans vous êtes le maître comme celle que vous entretenez avec vos animaux domestiques. Alors que la particule o s'applique à une relation qui vous dépasse - avec vos parents par exemple.

Auteur: Little Elizabeth

Info: Confessions d'une fanatique des langues

[ précision ]

 

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héritage

Pour travailler il faut commencer par se saisir de la matière de son travail, c'est-à-dire de la terre, matière indispensable du travail agricole, ce qui fait que l'occupation doit être le premier acte par lequel commence la propriété, et le travail le second. Toute société présente au début ce phénomène de l'occupation plus ou moins violente, auquel succède peu à peu le phénomène d'une transmission régulière, au moyen de l'échange de la propriété contre le fruit légitime d'un travail quelconque. Pour rendre cet échange sûr, on suppose que toute propriété qui a été trente années dans les mêmes mains, sans aucune réclamation, y était légitimement, ou y a été légitimée par le travail. Les terres ainsi transmises continuellement, sous une législation fixe, représentent une propriété légitime, puisqu'elles ne sont dans aucune main sans avoir été échangées contre une valeur équivalente. Il suffirait d'une seule transmission pour les constituer la plus respectable des possessions, et il ne faut pas un siècle pour qu'elles changent plusieurs fois de maîtres, sauf quelques exceptions très-rares.

Auteur: Proudhon Pierre-Joseph

Info: Qu'est-ce que la propriété ?, 1840, Paris, M. Rivière 1926 <p.111>

 

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femme-objet

On a souvent demandé ma main. Chaque fois ma famille fait pression sur moi pour que j’accepte de voir le fiancé. Je refuse et me dispute mais à la fin je suis obligée de le rencontrer. Le fiancé est généralement très élégant lorsqu’il arrive à la maison, très infatué de lui-même et très confiant à cause de l’argent dont ses poches sont pleines. Il s’empresse de m’informer en quelques phrases de l’étendue de ses possessions : une voiture de luxe (une Mercedes ou une BMW), une villa sur la côte nord et une autre à Aïn Sokhna en plus d’un appartement luxueux de trois cents mètres carrés sur deux étages, généralement situé à Medinat Nasr18. Après avoir étalé sa fortune, le futur marié commence à évaluer la marchandise (c’est-à-dire moi). Je sens que ses yeux examinent soigneusement chaque recoin de mon corps. On ne peut pas le lui reprocher : l’homme va payer une dot importante pour avoir la possibilité de jouir de mon corps (c’est la définition du contrat de mariage selon certains livres de jurisprudence religieuse). N’a-t-il pas le droit d’inspecter ce corps pour s’assurer qu’il place son argent au bon endroit ?

Auteur: El Aswany Alaa

Info: J'ai couru vers le Nil

[ islam ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

picoler

Adonner à la boisson (s') v. Biberonner, s'imbiber, se pincer, se noircir, lever le coude, se piquer la fraise, s'arroser la dalle en pente. Au niveau de l'individu, c'est une pratique qui est regardée avec une certaine désapprobation, mais les nations qui consomment de l'alcool restent à l'avant garde de la civilisation et du pouvoir. Quand ils se mesurent aux soiffards de Chrétiens, les sobres Mahométans tombent comme le foin devant la faux. En Inde, cent mille Anglais mangeurs de rosbif et buveurs de brandy-soda tiennent sous leur coupe deux cent cinquante millions de végétariens abstinents, qui sont pourtant de la même race aryenne. Avec quelle gracieuse aisance l'Américain amateur de Whisky n'a-t-il pas jeté hors de ses possessions le tempérant Espagnol ! Depuis le temps où les fous furieux ravagèrent toutes les côtes de l'Europe de l'ouest et s'enivrèrent dans chaque port conquis, c'est toujours la même histoire: en tous lieux, les nations où l'on boit à l'excès se distinguent par leur capacité à se battre assez bien et pas trop honnêtement. C'est pourquoi les estimables vieilles dames qui ont aboli les cantines de l'armée américaine peuvent à juste titre se vanter d'avoir très exactement renforcé la capacité militaire de la nation.

Auteur: Bierce Ambrose

Info:

[ poivrot ] [ alcool ]

 

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nord-sud

Dans toute l'histoire de la colonisation; l'Algérie est un cas unique. Aucune autre conquête n'a nécessité l'envoi d'une armée aussi nombreuse ni été marquée par des opérations militaires aussi longues et aussi meurtrières. [...] Les hostilités reprennent en mai 1841 et, comme celle de 1954 à 1962, au siècle suivant, la guerre durera sept ans. [...] Saint-Arnaud, placé sous ses ordres, écrit de son côté, en mai 1841 : "Nous avons pris des troupeaux, brûlé tout ce s'est trouvé sous nos pas... Nous resterons jusqu'à la fin juin à nous battre dans la province d'Oran et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l'émir.. Partout, il trouvera l'armée française, la flamme à la main." En avril 1842, Saint-Arnaud fait tout brûler entre Miliana et Cherchell. Il écrit : "Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes." Un peu plus loin : "Le pays des Beni-Menasser est superbe et l'un des plus riches que j'ai vus en Afrique. Les villages et les habitations sont très rapprochés. Nous avons tout brûle, tout détruit. [...] Que de femmes et d'enfants, réfugiés dans les neiges de l'Atlas, y sont morts de froid et de misère."

Auteur: Saint-Arnaud Armand Jacques Achille Leroy de

Info: in Marianne et les colonies : Une introduction à l'histoire coloniale de la France de Gilles Manceron

[ impérialisme ]

 

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