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tyran

Si l'on connaît un seul dictateur, on les connaît tous, car ils ne sont qu'une seule et même personne.

Auteur: Goytisolo Juan Gay

Info:

[ potentat ] [ autocrate ]

 

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négrier

Aie le courage de reconnaître que, peut-être, je dis bien peut-être, l'esclavage n'aurait pas pris cet essor sans la cupidité de certains potentats africains.

Auteur: Dongala Emmanuel Boundzéki

Info: Un fusil dans la main, un poème dans la poche

[ esclavagisme ] [ Afrique ]

 

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guerre

Toutes les fois que plusieurs potentats se liguent contre un seul, en dépit de la supériorité de tant de forces réunies, il faut toujours miser plutôt sur l'isolé, tout faible qu'il est, que sur les coalisés, tout puissants qu'ils sont. En effet, sans parler des avantages sans nombre que lui vaudra le fait qu'il est seul et non "multiple", il pourra toujours, avec un peu d'adresse, démembrer ce grand corps, et, de gaillard qu'il était, le rendre débile.

Auteur: Machiavel Nicolas

Info: Discours sur la première Décade de Tite-Live, Oeuvres complètes, la Pléiade, Gallimard 1952 III xi p.646

[ stratégie ]

 

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agriculture

Parmi les chefs du kolkhoze, en plus du holova kolhospou ou du holova silrady, il y avait l’oupolnomotchenyl, le commissaire délégué, qui pouvait recourir à la force pour imposer la collectivisation. Il avait le droit d’exproprier les paysans, de le chasser de chez eux, de les envoyer en Sibérie, de les pendre ou de les faire abattre séance tenante s’ils n’obtempéraient pas. L’oupolnomotchenyl était parfois un criminel condamné auquel on avait confié les pleins pouvoirs. S’il arrivait à collectiviser un village, on considérait qu’il avait purgé le reste de sa peine.

Auteur: Winkler Josef

Info: L'Ukrainienne, Verdier 2022. A partir du témoignage de Nietotchka Vassilievna Iliachenko

[ soviétique ] [ potentat local ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

précipitation

Notre mode de vie actuel, l'omniprésence et le potentat des médias, le piège du matérialisme, l'accélération permanente de nos quotidiens nous ont peu à peu conduit à confondre vie et existence, vie et agitation, vie et frénésie. Cela s'est fait avec notre consentement implicite, voire même à notre demande. Toujours plus, toujours plus vite, voilà notre slogan, notre leitmotiv, mais pour faire quoi ? Pour se réveiller un jour, quel que soit l'âge, malade ou déprimé et faisant le triste constat d'être passé à côté de soi-même, à côté de sa vie ?

Notre société, notre éducation et aussi une certaine facilité, nous ont conduits à rechercher la satisfaction de nos désirs sur et vers l'extérieur. Nous apprenons donc à gérer, maîtriser, dominer, posséder ou communiquer avec cet extérieur. Cette course à l'échalote nous éloigne chaque jour un peu plus de nous-mêmes et nous vide de notre propre substance. Seules la mort ou la maladie nous ramènent, par obligation et par force, face à nous-mêmes. A ce moment-là, le désarroi est grand.

Auteur: Odoul Michel

Info: Dis-moi où tu as mal : Je te dirai pourquoi

[ emballement ] [ fuite en avant ] [ folie ] [ inconséquence ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

normalisation

Je n’ai absolument pas besoin de lire le traité de Maastricht, sécrétion mégalomane, pataquès comploté par douze potentats en phase maniaque, pour savoir ce que c’est que l’Europe. Seules les conséquences de ce micmac lugubre dans la vie quotidienne m’intéressent ; pas les déclarations d’intention. Une "psychopathologie de la vie quotidienne" est d’ailleurs à réinventer : transmettre, à partir des moindres détails, à partir des plus futiles événements le dégoût de tout ce qui est sur le point de se mettre en place sous le nom d’Europe en serait l’un des axes principaux. Cette Europe, donc, j’en ai approché la réalité il y a quelques jours, quand je me suis fait refiler pour la première fois, au tabac du coin, mon premier paquet de Gitanes en chocolat formatées "aux nouvelles normes européennes". La Gitane de l’an 2000 était arrivée ! "Son diamètre a légèrement diminué, passant à 7.9mm", disait le petit mot d’excuse qui l’accompagnait. Légèrement, tu parles ! Elles n’ont plus que le papier sur les os ! Rabougries, ratatinées, rétrécies, abrégées, réduites, contractées, amaigries, nanifiées, ce ne sont plus des Gitanes, ce sont des résumés de cigarettes, des condensés, des digests, des saloperies dévaluées, amoindries, exténues, des difformités.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 331

[ arnaque ] [ enfantilisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Internet

Les Beaux-arts, Le Monde... et Internet
La bonne qualité d'un objet, ou d'un fonctionnement, ne se remettent pas en cause : on les répète. Le public ou l'individu redemandent ce qui les a déjà satisfaits, comme ces scénarii avec un début et une fin, rassurants et confortables. En art, c'est le divertissement. Il y a là une notion de repos, voire d'aliénation. Restent heureusement ces défauts humains que sont l'insatisfaction et l'ennui... qui nous font chercher sempiternellement les améliorations. (D'où cette expression vaudoise bien sympa : mieux, ce sera moins bien). Mais stop.
La survie des humains est d'essence inverse. Aussi l'art devrait réveiller les gens, faire acte de subversion. Surtout dans une époque comme la nôtre où des entités comme Google et Java, sous couvert de liberté et d'ouverture, ont acquis des positions de monopole sans équivalent sur notre planète. Tout ceci en grande complicité avec les pouvoirs, US en particulier.
Comment faire alors ? Afin que ceux qui émettent et ceux qui reçoivent - sur le web - restent intouchés par la subversion du pouvoir et puissent établir un dialogue constructif, hors intérêts des élites ?...
Comment se mettre ensemble pour construire quelque chose qui, dépassant de très loin nos vies et nos egos, puisse déboucher sur un sociétal planétaire qui ne nous fasse pas honte ? Comment établir et faire respecter NOTRE pouvoir réel, celui de la masse, sur tout ce que nous ne savons pas, mais qui est à nous tous. Pas aux potentats financiers ?...
Un web des femmes ?

Auteur: MG

Info: 23 juin 2013, inspiré par Rezvani

[ beaux-arts ] [ démocratie ] [ question ]

 

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révolution française

Les puissances de l’air paraissaient en complicité avec la canaille dont c’était le grand jubilé. Le solstice tempérait ses feux, pour que six cent mille goujats se soûlassent confortablement au milieu des rues transformées en cabarets ; la rose des vents bouclait son pistil, ne laissant flotter qu’un léger souffle pour l’ondulation des oriflammes et des étendards ; les nuages et le tonnerre étaient refoulés, pourchassés au-delà des monts lointains, chez les peuples sans liberté, pour que les bombes et les pétards de l’Anniversaire des Assassins pussent être ouïs exclusivement sur le territoire de la République.

Cette fête, vraiment nationale, comme l’imbécillité et l’avilissement de la France, n’a rien qui l’égale dans l’histoire de la sottise des hommes et ne sera certainement jamais surpassée par aucun délire.

Les boucans annuels et lamentables qui ont suivi ce premier anniversaire ne peuvent en donner l’idée. Il leur manque la bénédiction d’En Bas. Elles ne sont plus activées, actionnées par cette force étrangère à l’homme que Dieu, quelquefois, déchaîne, pour un peu de temps, sur une nation, et qui pourrait s’appeler l’Enthousiasme de l’Ignominie.

Qu’on se rappelle cette hystérie, cette frénésie sans camisole qui dura huit jours ; cette folie furieuse d’illuminations, de drapeaux, jusque dans les mansardes où s’accroupissait la famine ; ces pères et ces mères faisant agenouiller leurs enfants devant le buste plâtreux d’une salope en bonnet phrygien qu’on trouvait partout ; et l’odieuse tyrannie de cette racaille que ne menaçait aucune force répressive.

Dans les autres fêtes publiques, à la réception d’un empereur, par exemple, et lorsque les républicains les plus fiers s’écrasent aux roues du potentat, il est trop facile d’observer que chacun ment effrontément, et tant qu’il peut, aux autres et à lui-même.

Ici, on se trouva en présence de la plus effroyable candeur universelle. En glorifiant par des apothéoses jusqu’alors inouïes la plus malpropre des victoires, cette multitude fraîchement vaincue se persuada, en vérité, qu’elle accomplissait quelque chose de grand, et les rares protestations furent si aphones, si indistinctes, si submergées par le déluge, qu’il n’y eut, sans doute, que le grand Archange penché sur son glaive, Protecteur, quand même, de la parricide Enfant des Rois, qui les pût entendre !

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 261-262

[ commémoration ] [ décadence ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson