Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 10
Temps de recherche: 0.0463s

suicide

Dans l'au-delà médiatique, fruit du mérite et des potions magiques, il dégonfla un pneu et s'étrangla avec la chambre à air. Libre. Enfin.

Auteur: Sterman Ludo

Info: 50 micro nouvelles

[ libération ]

 

Commentaires: 0

langage

Sirop est emprunté (v. 1175) au latin médiéval syrupus, adaptation de l'arabe charâb "boisson". Le mot arabe désignant également des potions utilisées médicalement, le mot sirop s'applique aujourd'hui aussi bien à une solution à base de sucre et d'eau qu'à une boisson médicamenteuse sucrée.

Auteur: Bertrand George A.

Info: Dictionnaire étymologique des mots français venant de l'arabe, du turc et du persan

[ étymologie ]

 

Commentaires: 0

psychotropes

...sous la conduite de Carl Ruck, afin de trouver un nouveau mot pour ces potions qui émerveillèrent l'Antiquité. Après avoir essayé un certain nombre de mots, on arriva à enthéogène, "dieu généré dedans", que son comité adopta sans aucune hésitation, non pas pour remplacer le "mystère" des anciens, mais pour désigner les substances végétales qui étaient et sont au coeur même des mystères. 

Auteur: Wasson Robert Gordon

Info: Persephone's Quest: Entheogens And The Origins Of Religion

[ ayahuasca ] [ religions ] [ hallucinogènes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

analogies

La fantaisie m’a souvent effleuré d’esquisser un parallèle entre les dogmes des hommes et leurs boissons. Le vin et la bière représenteraient respectivement le catholicisme et le protestantisme authentiques car eux du moins sont de vraies religions qui procurent force et réconfort. L’agnosticisme froid et clair serait une eau fraîche et claire, une excellente chose si vous pouvez vous en procurer. La plupart des mouvements éthiques et idéalistes modernes seraient très bien représentés par de l’eau gazeuse — autant dire beaucoup d’agitation pour rien

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: William Blake p 90

[ drogue ] [ potion ] [ culture ] [ classification parallèle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Plouin

drogues

Les sorciers et sorcières cultivaient des plantes qui avaient le pouvoir de "lancer des sorts" - dans notre vocabulaire, plantes "psychoactives". Leurs potions-recettes se nommaient, entre autres : datura, pavots à opium, belladone, haschisch, champignons tues-mouches (Amanita muscaria) et peaux de crapauds (qui peuvent contenir du DMT, un puissant hallucinogène). Ingrédients qui étaient combinés dans un "onguent volant" à base d'huile de chanvre que les sorcières administreraient ensuite par voie vaginale à l'aide d'un gode spécial. C'était le "manche à balai" par lequel ces femmes voyageaient.

Auteur: Pollan Michael

Info: The Botany of Desire: A Plant's-Eye View of the World, p. 119

[ étymologie ] [ sortilèges ]

 

Commentaires: 0

affection

L'amour n'est pas une maladie et pourtant il nous rend malade.
[…]
Freud l'avait deviné, il existe "une potion d'amour", c'est la dopamine, la clé cérébrale du désir et de l'envie. Pourtant dans l'état amoureux, les régions du cerveau qui s'activent sont différentes de celles activées lors des rapports sexuels. Au fur et à mesure, l'amour-passion progresse et peut devenir amour-compassion. Alors on a la maladie et on n'est plus malade ? Oui, c'est ça. Le circuit du désir s'émousse et c'est le cerveau des émotions qui prend le relais.

Auteur: Sablonnière Bernard

Info: Dans la préface de Amorostasia de Cyril Bonin

[ sexe ]

 

Commentaires: 0

philtre magique

Double, double, peine et trouble !

Feu, brûle, et, chaudron, bouillonne !



Filet de couleuvre de marais,

Dans le chaudron bous et cuis.

Œil de salamandre, orteil de grenouille,

Poil de chauve-souris et langue de chien,

Langue fourchue de vipère, dard de reptile aveugle,

Patte de lézard, aile de hibou,

Pour faire un charme puissant en trouble,

Bouillez et écumez comme une soupe d’enfer. [...]



Refroidissons le tout avec du sang de babouin,

Et le charme sera solide et bon.

Auteur: Shakespeare William

Info: Macbeth, Acte IV, scène 1. Trad François-Victor Hugo

[ élixir ] [ potion ] [ sorcellerie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

sagesse

La conscience de soi et des autres, cadeau empoisonné ?
Le soi qui se voudrait immortel et la créature biologique qui n'est qu'un véhicule de ses gênes, donc temporaire pour permettre le brassage nécessaire à la vie.
La potion est amère, mais la refuser la rend plus amère encore.
Notre civilisation qui cultive individualisme complique les choses.
Les sociétés communautaires ou l'individu s'efface devant les besoins du groupe rendent la fin plus acceptable? Si chaque sujet admet qu'il est l'atome d'un grand Tout ?
Question d'équilibre entre moi et l'espèce ? Cette souffrance doit sans doute se gérer par la culture, et toutes les cultures n'y parviennent pas avec la même réussite.

Auteur: anonyme

Info: Xavier 37, sur le blog de Paul Jorion, 2 novembre 2015 à 06:48

[ grégaire ] [ ego ]

 

Commentaires: 0

mort

Je revois donc cette chambre dont je parlais. La liste, allongée chaque jour, des médicaments inscrits sur un panneau au pied du lit. Je me souviens de la potion de Brampton en particulier. On m’avait expliqué qu’il fallait en augmenter les doses quotidiennement et qu’on ne pourrait plus revenir en arrière. Je réentends des mots, des expressions, des bribes de phrases. Radiographies, scintigraphies, vitesse de sédimentation, carcinome rénal, tumeurs. Radiothérapie, scanner, biopsie, chimiothérapie.

Et les noms des médicaments : Depoprodazone, Fortal, Solupred, Glifanan. Je revois le "matelas alternand" destiné à éviter les escarres. Et, sous le lit, ce petit sac en plastique, relié à la vessie, en train de se remplir lentement. Je revois les visiteurs et les visiteuses. Apitoyés, ennuyés, attentifs, pressés, tendres, impatients, rassurants. Pendant ce temps, les métastases, aussi imperturbables qu’invisibles, poursuivaient leur danse dévorante.

Cet engourdissement a duré jusqu’au réveil de la malade, je veux dire jusqu’à son entrée dans un délire terminal d’une éblouissante lucidité. Avec d’autant plus de violence qu’elle avait été longuement refoulée, la vérité s’est déchaînée alors, torrentielle, ravageant d’un seul coup le théâtre de semblant sous lequel on avait essayé de l’étouffer. Il y a eu des cris, des appels au secours, je les réentendrai toute ma vie. Comme j’aurai toujours dans l’oreille ses accusations : ceux qui l’approchaient portaient des "masques", on avait conspiré contre elle, le terme de "scénario" revenait tout le temps pour désigner ses quatre mois de torture : "Le scénario n’est vraiment pas fameux, je ne vous félicite pas ! … " (le visage hideux du Spectateur se révélait enfin).

C’était clair. Depuis le début, elle savait. Jamais un seul instant elle n’avait cru à ce qu’on lui racontait. Elle avait fait semblant, par politesse, c’est tout. Après cette bouffée de désenvoûtement radical, l’agonie est venue très vite.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", pages 287-288

[ hôpital ] [ acharnement thérapeutique ] [ cancer ] [ fin de vie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

lobby pharmaceutique

Normalement, le vaccin est une substance qui immunise contre telle ou telle maladie. Être immunisé empêche la contamination. Lorsque nous avons été vaccinés, par exemple, contre la poliomyélite, nous savions que cela nous mettrait à l’abri de la maladie. Personne n’a eu la fantaisie de nous dire que nous pouvions, tout de même, contracter une demi-poliomyélite.

Le vaccin contre le Covid, affirmait-on il y a un an, était la panacée. Le monde allait être sauvé grâce aux génies qui ont réussi à préparer en quelques mois ce que de nombreux chercheurs n’ont réussi à obtenir en trente ans de travail acharné : un vaccin à ARN messager.

Cependant, on a vite compris que le miracle a la vie très courte. Que faire ? Accuser les laboratoires de charlatanisme ? Certes, non. Plutôt proclamer qu’une deuxième dose était nécessaire afin d’augmenter, de stabiliser l’action de la première dose. On nous dit que ce "rappel" est une banalité, car il en faut un pour la plupart des vaccins. L’opinion publique a fait sienne cette idée, oubliant que, pour les vrais vaccins, le rappel, quand il est nécessaire, est administré 10 ou 15 ans après la première inoculation. Il a été dit également que le vaccin anti-grippal nécessitait des rappels tous les ans, refusant de voir et de comprendre que, dans le cas de la grippe, ce ne sont pas des rappels, mais de nouveaux vaccins préparés contre des souches qui sont différents d’un hiver à l’autre.

En moins d’un an, la troisième dose, vouée à "booster" les deux autres, est devenue quasi obligatoire. Nos maîtres commencent à parler de la quatrième inoculation. Et toujours eux reconnaissent désormais que leur "vaccin" ne protège ni contre la contamination ni contre la transmission. Pour eux, il est normal de tomber malade quand on a été "vacciné". De nouveau, la question a dû être posée : que faire ? Laisser les laboratoires tomber dans le discrédit ? Perdre des milliards ? Non. Ils ont trouvé une formule révolutionnaire : le "vaccin" ne protège pas contre la maladie, mais l’empêche d’évoluer vers les formes graves. Ce n’est donc pas un vaccin, mais un atténuateur préventif. Que même cela ne soit pas vrai - puisqu’il y a des vaccinés en réanimation - n’a aucune importance. Pour le moment.

Nous sommes donc, après vaccination, susceptibles de développer un demi-Covid. C’est, du moins, la version officielle. Et elle n’a même pas l’apparence du sérieux.

Si les précédents variants de la maladie étaient plus ou moins et pour très peu de temps gênés par le "vaccin", il n’a semble-t-il presque pas d’effet sur le variant omicron. C’est la raison pour laquelle le patron de BioNTech promet de fournir en mars prochain un autre "vaccin", dont il dit d’emblée qu’il sera administré en trois doses.

Ainsi, le monde continuera à recevoir le premier "vaccin" - 5e, 6e dose, etc. - auquel s’ajouteront les inoculations - au moins trois - du deuxième "vaccin". On passera donc notre temps à nous faire injecter les potions de Pfizer&BioNTech, qui, eux, continueront à accumuler des milliards prélevés sur nos impôts.

La vie devient vraiment très intéressante.

Auteur: Portocala Radu

Info: Publication facebook du 09.12.2021

[ narratif hygiéniste ] [ covidisme ] [ discours illogique ] [ mensonges d'état ] [ sanitarisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson