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non-initiés

La plupart des Moldus vivaient dans un monde défini par les limites de ce que l'on pouvait faire avec les voitures et les téléphones. Même si la physique moldue autorisait explicitement des possibilités telles que la nanotechnologie moléculaire ou le processus de Penrose pour extraire l'énergie des trous noirs, la plupart des gens rangeaient cela dans la même section de leur cerveau que les contes de fées et les livres d'histoire, bien loin de leur réalité personnelle : Une époque ancienne et reculée, lointaine, très lointaine. 

Auteur: Yudkowsky Eliezer Shlomo

Info: Harry Potter et les méthodes de la rationalité

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

En grandissant, on apprend de sa famille diverses choses et il est parfois difficile de les remettre en question. Nous sommes plus ou moins formaté par ceux qui nous éduquent. il y a les générations précédentes et leurs croyances qui pèsent sur nous, qui nous donnent un modèle à suivre. La plupart du temps, j'imagine que c'est une bonne chose. Mais parfois, en grandissant, le temps passe, et nous sommes obligés de jeter un coup d’œil en arrière. Et de tout remettre en question. Et alors, il est trop tard. Bien trop tard pour espérer réparer.

Auteur: Lippert G. Norman

Info: James Potter, tome 2 : La Malédiction du gardien

[ enfance ] [ programmation ] [ inéluctable ] [ influence ]

 

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humour

Leon McLain : Sinon, j'ai voulu lire harry potter
Leon McLain : j'choppe le premier tome en ligne, j'survole quelques pages et je m'arrête pour voir comment c'est écrit, viteuf
Leon McLain : "Essayez donc celle-ci, Mr Potter, 22,5 centimètres. Très flexible, agréable à tenir en main. Prenez-la et agitez-la un peu. (...)
Leon McLain : Voyons celle-ci. 27,5 centimètres. Facile à manier, très souple. Harry la prit en main et sentit aussitôt une étrange chaleur se répandre dans ses doigts. Il l'agita de haut en bas et une gerbe d'étincelles rouge et or jaillit alors de l'extrémité de la baguette.

Auteur: Internet

Info:

[ allusion ] [ analogie ] [ sexe ] [ dialogue-web ]

 

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humour

Vargas : Au fait, toi c'est quoi ton Harry Potter préféré ?
Eff : HP et la Chambre des Secrets, sans hésiter !
Vargas : Ah ? Moi je le trouve bof franchement.
Eff : C'est parce que tu vois pas toute la beauté de l'intrigue !
Eff : Je veux dire... C'est quand même l'histoire de 2 mecs qui passent le film à vouloir entrer dans une "zone mystérieuse" des toilettes des filles.
Vargas : Lol, t'as vraiment l'esprit mal tourné. ^^
Eff : Ah ouais ? Niveau symbolique, trouver un serpent géant dans les toilettes des filles... ça se pose là !
Vargas : Mec... tu viens de souiller ma jeunesse.

Auteur: Internet

Info:

[ enfance ] [ relatif ] [ sacrilège ] [ dialogue-web ]

 

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écriture

Je vais prendre des risques. J'ai beaucoup pensé à ça, en tant que féministe et comme auteur. Comment les rôles traditionnels devraient-ils être représentés ? Dans la littérature fantastique, il existe une école de pensée qui considère que les femmes doivent être traitées exactement comme les hommes. Seuls comptent la sphère de pouvoir et les moyens d'exercer le pouvoir traditionnellement masculins. Si une femme est représentée dans un rôle traditionnellement féminin, alors elle doit être représentée comme une personne inférieure.

Après mûre réflexion et quelques coups de poignard reçus par ces rôles traditionnels, j'en suis venue à ne pas être d'accord du tout avec cette idée. Pour un auteur, montrer que seuls le pouvoir et place traditionnels des hommes comptent, c'est méconnaître et rabaisser la vie dure et complexe de nos contemporains et de nos ancêtres. 

Auteur: Zettel Sarah Anne

Info: Mapping the World of Harry Potter: Science Fiction and Fantasy Writers Explore the Bestselling Series of All Time, gender-roles-in-fiction

[ féminisme ] [ rôles-genres ] [ fiction ] [ simplification narrative ]

 

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mondes consensuels

Il est admis et souvent démontré que tout nouveau concept ne se fait accepter que progressivement par une communauté. Aidé par un langage, et autres signes partagés par tous, le groupe doit se faire à l'idée. Ainsi des extraterrestres, plus précisément les gris, un nombre grandissant y croit, leur existence est acquise selon eux, d'ailleurs beaucoup de voyageurs astraux disent les rencontrer. Bon, pas de problème en ce qui me concerne, mais tant que je n'en n'aurai pas rencontré un, si possible en présence de mon chien afin que sa réaction corrobore la mienne d'une certaine façon, il m'est impossible d'avoir un avis tranché là-dessus.

A ce point de mes informations il est pareillement concevable que les "petits-gris" sont une simple projection de l'imaginaire humain. Sans aller vers de plus extendues considérations sur d'autres niveaux, vibratoires par exemple, d'où pourraient être issus tout un tas d'entités exotiques, ce que je ne nie pas non plus à priori. Je suis aussi prêt à accepter l'idée que notre réalité est projetée continuement, par exemple certains voyageurs de l'astral disent rencontrer de plus en plus des contrées, très réalistes, du type du château de Poudlard d'Harry Potter. Je suis prêt même à imaginer que ce qui précède est susceptible de s'enchevêtrer dans tous les sens.

Tout est dans tout. Et inversément.

Auteur: Mg

Info: 2 mars 2021

[ ouverture ] [ shc ] [ méta-intellect ]

 

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attention volontaire

- Quelle est votre astuce ?

Faire comme si j'avançais sur une poutre. Il y a un point de départ, un point d'arrivée. Je dois suivre la trajectoire, sans tomber. Pour cela, pas le choix : regarder droit devant soi. Il faut savoir que des forces analogues agissent sur le corps et sur l'attention : nos yeux et notre buste réagissent de la même manière au moindre bruit distrayant. L'idée est donc, comme un ou une gymnaste sur sa poutre, d'utiliser son corps pour ramener doucement l'attention sur la tâche qu'on s'était donné à réaliser : la lecture de son livre, l'écriture de son mail, l'écoute attentive de son interlocuteur. C'est l'équilibre attentionnel. Plus on remarque tôt que l'attention et le corps sont en train de dévier, plus on les ramène sans tarder, mais tranquillement.  (...)

- Vous, spécialiste du cerveau, arrivez-vous à maintenir fixe votre attention ?

Pas tout le temps, mais quand j'en ressens le besoin, oui. Je fonctionne beaucoup par images. Un matin, ma fille de 8 ans voulait me raconter un épisode de "Harry Potter". Je n'écoutais pas. Pour me reconnecter à elle, j'ai utilisé une technique Atole consistant à me figurer sous forme de petites images mentales tout ce qu'elle me disait. Très vite, j'étais dans l'écoute et c'est devenu agréable pour elle, comme pour moi.

Autre technique, utile quand il faut lire un texte sans en avoir envie : plutôt que de le parcourir sans s'y arrêter vraiment, je pose tout de suite mon regard sur la première ligne. Le cerveau va lire automatiquement, "tout seul", sans urgence. C'est beaucoup moins fatigant.

Auteur: Lachaux Jean-Philippe

Info: https://www.leparisien.fr/. Interview de Florence Méréo, 16 mars 2019

[ écoute ] [ focalisation ]

 

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lectures

La vérité est que tout le monde aime regarder de haut certaines personnes. Si vos auteurs favoris sont des écrivains d'avant-garde qui donnent dans le sanskrit et l'allemand, vous pourrez regarder à peu près tout le monde de haut. Si vos préférés sont tous les livres du Club de lecture d'Oprah, vous pourrez au moins mépriser les lecteurs de romans policiers. Les lecteurs en quête de mystère sont des lecteurs de science-fiction. La science-fiction peut mépriser la fantaisie. Et les lecteurs de fantaisie ont leur propre snobisme. Mais je prends les paris que dans cent ans, les gens disserterons beaucoup plus sur Harry Potter que sur John Updike. Regardez, Charles Dickens a écrit de la fiction populaire. Shakespeare a écrit de la fiction populaire - jusqu'à ce qu'il écrive ses sonnets, désespéré de montrer aux littéraires de son époque qu'il était un véritable artiste. Edgar Allan Poe s'est empêtré dans sa vie parce que personne ne se rendait compte de son  génie. Le cœur du problème est de savoir comment nous voulons définir la "littérature". La racine latine signifie simplement "lettres". Ces lettres sont soit livrées - elles sont en contact avec un public - soit  pas. Pour certains, ce public est constitué de quelques milliers de professeurs d'université et de quelques critiques. Pour d'autres, il s'agira de vingt millions de femmes en manque de romantisme dans leur vie. Ces liens se créent parce que les livres réussissent à communiquer quelque chose de réel sur l'expérience humaine. Bien sûr, il y a des livres trash qui réussissent vraiment bien, mais c'est parce que l'humanité à des facettes trash. Ce que les gens apprécient dans leurs livres - et donc ce qu'ils considèrent comme de la littérature - vous en dit vraiment plus sur eux que sur le livre.

Auteur: Weeks Brent

Info:

[ miroirs ] [ révélatrices ] [ élitisme ]

 

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pensée-de-femme

Elle [M-A Murail à l’âge de 12 ans] :

De toutes mes forces je refuse the murder of soul ! L'assassinat d’une âme à cause de deux ou trois bambins. Le matériel ne me tuera pas. Frotter les cuivres, faire l’argenterie, vu ? Dans une famille chacun doit porter sa part de médiocrité quotidienne ou bien il y a une sacrifiée. L'éternelle sacrifiée. Mais moi, je ne serai pas celle-là. Pas par égoïsme mais par refus de la facilité, je ne serai pas celle-là.

Moi [M-A Murail aujourd’hui] :

Tu refuses d'être une femme comme "celle-là", j'ai refusé d'être une mère comme "celle-là". Puis j'ai été une femme comme les autres, une mère comme toutes les mères. Est-ce que je le regrette ? C'est ça que tu veux savoir ?

Je me suis parfois étonnée de ce que maman se satisfit d'une vie artistique par procuration, mais j'ai été blessée de ce que mon père, malgré ses quatre enfants, considérait sa vie comme ratée parce qu'il était un poète incompris.

Qu'est-ce que j'en conclus ? Que pour moi le carton plein, la vie réussie, c'est Dickens et ses dix enfants ? Mais il s'agit là d'une figure masculine.

Si tu regardes du côté des femmes écrivains, que vois-tu ?

Jane Austen, pas d'enfant ; les sœurs Brontë, pas d'enfant ; Madame d'Aulnoy, une "Chatte blanche" et un "Oiseau bleu" ; Béatrix Potter, des lapins ; Marguerite Yourcenar, pas d'enfant ; Colette, une fille à 40 ans ; Alexandra David-Néel, un fils adoptif tibétain ; Simone de Beauvoir, une fille adoptée à l'âge adulte ; Anaïs Nin, pas d'enfant ; Virginia Woolf, pas d'enfant ; Hannah Arendt, pas d'enfant ; Selma Lagerlöf, pas d'enfant ; Karen Blixen, pas d'enfant … OK, la comtesse de Ségur, huit enfants, mais elle publia après les avoir élevés.

Aurais-je écrit mieux si j'avais été une femme libre, sans enfant à surveiller au jardin, sans caddie à remplir à Carrefour ? J'aurais sans doute écrit davantage. Et sûrement autre chose.

J'écrivais dans le brouhaha de la vie, mon cahier sur les genoux, des gamins prenant leur goûter ou faisant leurs devoirs à côté de moi, avec Goldorak en fond sonore.

Je n'ai eu la chambre à soi qu'à 42 ans, et contrairement à la recommandation de Virginia, elle ne fermait pas à clé. Quand j'écrivais, j'avais un ange dans mon dos.

Auteur: Murail Marie-Aude

Info: En nous beaucoup d'hommes respirent

[ écriture ] [ femmes-par-femme ] [ littérature ] [ maternité ]

 
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