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repas

Après qu'ils eurent fait l'amour, Bosch se rendit dans la cuisine pour chercher une bière et préparer le dîner. Il pela un oignon, qu'il hacha ensuite, ainsi qu'un poivron vert. Il fit glisser tout le contenu de la planche à découper dans une poêle et fit rissoler le mélange avec du beurre, de l'ail en poudre et divers condiments. Il ajouta ensuite deux morceaux de poulet qu'il fit cuire jusqu'à ce que la viande se détache aisément de l'os avec une fourchette. Il ajouta une boîte de sauce tomate, avec une autre de tomates pelées, et quelques épices supplémentaires. Pour finir, il versa une petite dose de vin rouge d'Eleanor. Pendant que tout cela mijotait, il fit bouillir de l'eau pour le riz.

Auteur: Connelly Michael

Info: Le cadavre dans la Rolls, p. 312

[ recette ] [ cuisine ]

 

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innocence

Dans leurs premières années, les enfants ont un don pour nous pardonner. Sans leur bienveillance, nous ne traverserions pas l'épreuve d'être parents. Ils ignorent nos faiblesses, nous croient sur parole et espèrent en nous, plus que nous-mêmes. Sans lucidité, cette loyauté finit par les asservir, ou bien elle les écrase et dévore toute leur capacité de confiance. Il faudrait dire aux enfants qu'ils ont des attentes démesurées, que les hommes sont trop vulnérables pour se hisser à l'égal d'un dieu. Les prévenir pour qu'ils puissent passer à autre chose et laisser derrière eux les indésirables. Les éparpiller comme des petits poulets en leur criant : je ne suis pas celui que tu vois ! Jeter le grain plus loin que soi. Mais, pour cela, il faudrait s'armer d'un courage immense et renoncer à se sentir merveilleux.

Auteur: Martin Frédérique

Info: Le vase où meurt cette verveine

[ parents ]

 

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tolérance

Dans leurs premières années, les enfants ont un don pour nous pardonner. Sans leur bienveillance, nous ne traverserions pas l'épreuve d'être parents. Ils ignorent nos faiblesses, nous croient sur parole et espèrent en nous, plus que nous-mêmes. Sans lucidité, cette loyauté finit par les asservir, ou bien elle les écrase et dévore toute leur capacité de confiance. Il faudrait dire aux enfants qu'ils ont des attentes démesurées, que les hommes sont trop vulnérables pour se hisser à l'égal d'un dieu. Les prévenir pour qu'ils puissent passer à autre chose et laisser derrière eux les indésirables. Les éparpiller comme des petits poulets en leur criant : je ne suis pas celui que tu vois ! Jeter le grain plus loin que soi. Mais, pour cela, il faudrait s'armer d'un courage immense et renoncer à se sentir merveilleux.

Auteur: Martin Frédérique

Info: Le vase où meurt cette verveine

[ jeunesse ]

 

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manger

regarde la ciboulette chinoise tu vas voir comme elle est bonne mais n'oublie pas tu la mettras dans la salade parce que comme tu as beaucoup de saumon et de poulet il faut relever les légumes verts c'est une autre ciboulette alors tu coupes tu ne jettes pas c'est des oignons n'oublie pas d'en mettre dans la salade tu en mets dans tout ça aussi épluche-le finement et coupe-le dans la salade mets à côté des endives ou à côté de la scarole comme ça des avocats j'en ai pris quatre dans les avocats il y a beaucoup de vitamines ne les mets pas au frigo les avocats ça ne se met pas au frigo tu vas les durcir ils vont perdre tout le goût les gens les emballent dans le journal s'ils ne sont pas bien mûrs pour les mûrir

Auteur: Doppelt Suzanne

Info: "Mange", in "Revue de littérature générale", éd. P.O.L.

[ oralité ] [ conseils ] [ cuisine ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

fable

Mère Vautour, un jour, envoya sa fille chercher de quoi manger. Elle y alla et rapporta un caneton. "C'est très bien, dit mère Vautour a sa fille, mais dis-moi, qu'a dit la mère de ce caneton quand tu as piqué sur son nid et que tu as emporté son petit? - Elle n'a rien dit, répondit la jeune vautour. Elle s'en est allée, c'est tout. - Alors tu dois rapporter ce caneton, dit mère Vautour. Il y a quelque chose de menaçant derrière ce silence."
Fille Vautour rapporta donc le caneton et prit un poulet a la place. "Qu'a fait la mère de ce poulet? demanda mère Vautour. - Elle a pleuré, elle a hurlé et elle m'a maudite, répondit sa fille. - Alors nous pouvons manger ce poulet, dit la mère. Il n'y a rien a craindre de quelqu'un qui crie."

Auteur: Chinua Achebe

Info: Le monde s'effondre Tout s'effondre

[ conte ] [ imagination ] [ représailles ]

 
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songe

Après manger, il se changea, enfilant les vêtements secs rangés dans le placard, puis le sommeil de l'épuisement l'emporta, couché parmi les robes pourpres des officiants. Il rêva d'une arrière-cour traversée par un fil à linge, couverte d'une herbe épaisse, ornée de jardinières garnies de fleurs blanches ou roses. En son centre trônait une table de pique-nique en bois, entourée de ses proches et relations d'autrefois. Ses oncles, ses copains de lycée, sa mère, de vagues connaissances croisées à divers moments de sa vie. Ils se partageaient des plats débordant de poulet frit, de steaks hachés, de purée, de biscuits, de pastèque en tranches. Tout le monde avait beau manger à belles dents, les plats ne désemplissaient pas, mais chaque fois qu'il cherchait à se servir, quelqu'un l'attirait à l'écart pour lui parler ou insistait pour lui montrer quelque chose devant la maison - une nouvelle voiture, par exemple.

Auteur: Farris Smith Michael

Info: Une pluie sans fin

[ repas ]

 

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fable

BEGI ET SA GOULUE DE SŒUR
Un jour, Begi était couché sur le sol à côté d’un panier de poulet frit que sa mère avait préparé à l’occasion d’une fête. Sa sœur pensa que Begi était endormi, elle prit la plus grosse cuisse de poulet et alla la cacher sous le toit.
Lorsque la famille se réunit pour manger, Begi refusa ce qu’on lui offrait. Il dit : "Il y a un oiseau plus gros qui rôtit sous le toit."
"Que tu es bête", lui dit sa mère, mais sa sœur savait ce qu’il voulait dire.
Il grimpa sous le toit, prit la cuisse de poulet et la mangea.
"C’est toi qui l’as prise et qui l’as mise là", dit sa sœur. "Tu voulais le plus gros morceau."
"Non", dit Begi. "J’ai rêvé que le désir d’avoir le plus gros morceau était le meilleur moyen d’avoir le plus petit."
Et il lui donna l’os.

Auteur: Brunner John

Info: Dans "Tous à Zanzibar", trad. Didier Merle, Librairie Générale Française, 1995, pages 538-539

[ avidité ] [ moralité ] [ parodie ] [ comique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

recette

Si nous adorons la paella dite orthodoxe, la paella valenciana, nous acceptons qu’au lapin et au poulet traditionnels on ajoute ou on substitue du poisson et des fruits de mer. Mais il est bon de corriger le goût légèrement écœurant de la poiscaille par la saveur douce des morceaux de basse-cour.
Sans oublier l’huile d’olive, la tomate, les haricots plats, les haricots blancs, le piment, le safran et, pourquoi pas ? des artichauts, des poivrons, des petits pois, des pois chiches, du canard, du porc, des escargots. Sans être dévasté par la graisse, ce subterfuge de l’onctuosité, le riz doit croustiller et pouvoir adhérer à une poêle tenue à la verticale. La paella est un art. C’est aussi un motif de guerre entre provinces d’Espagne, semblable à la guerre du cassoulet ou du couscous. A chacun sa vérité, pourvu qu’elle ne cède pas à la mode de la "revisitation", cette vile auxiliaire de la dictature de l’oubli.

Auteur: Pajak Frédéric

Info: Le manifeste incertain, tome 6, page 71

[ variantes ] [ astuces ] [ nourriture ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

végétarien

Il n'y a plus de fermiers, mais des managers, des usines d'élevage, d'abattage, de découpe et de conditionnement dont les responsables n'ont plus aucune notion de ce qu'est un animal. Ils n'ont qu'une pensée : comment gagner plus en dépensant moins, et s'ils pensent que des animaux malades leur feront gagner plus que des animaux sains, ils le font. S'ils pensent que cela revient moins cher d'élever des animaux hors nature, à l'intérieur, sans voir le jour, ils le font. S'ils pensent qu'on peut les nourrir avec autre chose que de l'herbe et du fourrage, ce que jamais un fermier n'aurait pu penser il y a cinquante ans, ils le font et les nourrissent de maïs ou de tourteaux de soja, ou même de résidus animaux, faisant d'espèces herbivores des carnivores malgré elles. Savez-vous qu'un poulet dans la nature vit dix ans et celui que vous mangez au McDonald's, quarante-cinq jours ? S'il vivait plus longtemps, ses pattes se casseraient sous son poids.

Auteur: Foer Jonathan Safran

Info: Faut-il manger des animaux

[ décadence ]

 

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cruauté

Joseph est chargé de tuer les poulets, les lapins, les canards. Il tue les canards, selon une antique méthode normande, en leur enfonçant une épingle dans la tête… Il pourrait les tuer, d’un coup, sans les faire souffrir. Mais il aime à prolonger leur supplice par de savants raffinements de torture ; il aime à sentir leur chair frissonner, leur cœur battre dans ses mains ; il aime à suivre, à compter, à recueillir dans ses mains leur souffrance, leurs frissons d’agonie, leur mort… Une fois, j’ai assisté à la mort d’un canard tué par Joseph… Il le tenait entre ses genoux. D’une main il lui serrait le col, de l’autre il lui enfonçait une épingle dans le crâne, puis tournait, tournait l’épingle dans le crâne, d’un mouvement lent et régulier… Il semblait moudre du café… Et en tournant l’épingle, Joseph disait avec une joie sauvage :
- Faut qu’il souffre… tant plus qu’il souffre, tant plus que le sang est bon au goût…

Auteur: Mirbeau Octave

Info: Le journal d'une femme de chambre

[ sadisme ]

 

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