Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 18
Temps de recherche: 0.0373s

réparation

L'atelier lui-même était une pièce basse de plafond, un terrier qui abritait des carcasses poussiéreuses de pianos... Une fois Katherine l'avait appelé le cimetière des éléphants ; il lui avait demandé si c'était à cause des cages thoraciques des pianos à queue éviscérés ou à cause des rouleaux de feutre qui ressemblaient à de la peau de bête et elle avait répondu : Tu vas chercher trop loin, je disais cela seulement à cause de l'ivoire.

Auteur: Mason Daniel

Info: L'Accordeur de piano

[ musique ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0

états-unis

La ville avait un nom, mais pas de forme, pas de rues, pas de centre. Elle se composait uniquement de cinq maisons, jetées au hasard de la prairie poussiéreuse, dans l'Extrême Est du Dakota, et qui se dressaient là, lugubres et anguleuses (...) La voie ferrée qui offrait à la ville son unique battement de cœur quotidien, sortait du néant tel un ruban noir, touchait cette Corapolis avec une indifférence précipitée, et repartait vers le même néant.

Auteur: Haycox Ernest

Info: Des clairons dans l'après-midi

[ plaines ] [ grands espaces ]

 

Commentaires: 0

états-unis

Tu sais, toutes les villes américaines sont identiques. Des foules de gens pressés, des odeurs incroyablement tenaces. L’été les rues sont poussiéreuses, l’hiver elles se transforment en ruisseaux de fange. Les voitures sont bruyantes et les pensions crasseuses, et à tous les coins de rues, on voit des dames en robe de soir côtoyer les plus misérables des chiffonniers. Il y a des Irlandais et des Chinois, des Italiens et des nègres, personne ne se connait et tout le monde s’en fiche. On y trouve toutes les choses imaginables, à l’exception de l’air pur.

Auteur: Karl Iagnemma

Info: Les expéditions

[ crasse ] [ saleté ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mégapole

En arrivant à Bombay, j'ai décidé de constituer des archives énormes, vraiment originales... des choses les plus insignifiantes. La mousse dans le quartier des lavandiers, Dhobi Talao. Le claquement de la queue d'un cheval galopant tôt le matin sur le champ de courses de Mhalaxmi. Les balustrades poussiéreuses d'immeubles décatis de Kala Ghoda. Tout doit pénétrer mon objectif et aller se loger dans cette espèce de bibliothèque permanente... Afin d'y parvenir, si je devais détruire les murs et briser les vitres, je le ferais pour tout voir : brut, effroyable, parfait... J'espère créer des archives épiques de Bombay...

Auteur: Siddharth Dhanvant Shanghvi

Info: Les derniers flamants de Bombay, p. 240

[ Asie ] [ Inde ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

réminiscence

Une demi-heure plus tard, la malle est près de mon lit dans la chambre que je partage avec Summer. Je soulève le couvercle et j’écarte doucement le papier de soie chiffonné. L’espace d’un instant, j’ai l’impression de sentir une légère odeur de guimauve, un mélange de vanille et de sucre. Puis elle disparaît, remplacée par l’odeur triste et poussiéreuse du temps passé. Est-ce que cela venait de la cuisine et des muffins de maman, ou était un reste de parfum oublié depuis longtemps ? Même si je ne suis pas sûre que du parfum puisse survivre autant d’années. Ça doit être mon imagination.

Auteur: Cassidy Cathy

Info: Les filles au chocolat, Tome 2 : Coeur guimauve

[ senteur ]

 

Commentaires: 0

réhumanisation

Loin de Papeete, ville bruyante et poussiéreuse, envahie de soldats et de colons, Gauguin trouve la paix à Mataeia, entre ciel et corail. Il sent sa peau d’occidental stressé se décoller peu à peu et laisser la place à un homme neuf : "La civilisation s’en va petit à petit de moi. Je commence à penser simplement, à n’avoir que peu de haine pour mon prochain – mieux, à l’aimer. J’ai toutes les jouissances de la vie libre, animale et humaine. J’échappe au factice, j’entre dans la nature avec la certitude d’un lendemain pareil au jour présent, aussi libre, aussi beau, la paix descend en moi."

Auteur: Agniel Laure Dominique

Info: Paul Gauguin : Une vie

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

- Lorsque vous et votre mari approchez l'un de l'autre, comme seuls peuvent le faire un homme et une femme, demande-t-elle, cela ressemble-t-il à une danse remplie de joie dans un jardin sauvage, multicolore et odorant, ou à une promenade paisible entre des massifs de fleurs où l'on reconnaît la main du jardinier ? Ou, peut-être à une course sur une route de campagne poussiéreuse pendant laquelle chacun espère arriver très vite à destination ?
Je me tais un instant, pousse un soupir et réponds :
- C'est comme une promenade dans un jardin bien entretenu. Les fleurs sentent bons, mais seulement les jours où il fait très beau...

Auteur: Vertlib Vladimir

Info: L'Etrange mémoire de Rosa Masur

[ couple ]

 

Commentaires: 0

aide-mémoire

Tout objet acheté à l'étranger est une réserve de mémoire. Le Christ baroque posé au mur m'empêche d'oublier l'instant passé avec des amis dans une boutique poussiéreuse de Caracas, l'ange polychrome légèrement détérioré me rappelle la dame qui, à Santiago, me disait "J'aime sa blessure à le tempe" et la statue du petit moine qui régit sur le bureau me console d'un marchandage malheureux dans une foire japonaise. Ces pans de vie comment les aurais-je préservés sans de pareilles aides ? Les objets conservés sont de véritables repères d'orientation dans un passé qui sans cela risquerait de se défaire. Ils le sauvegardent encore. Il y a là du proustianisme délibéré.

Auteur: Banu Georges

Info: L'Oubli, p. 70

[ pont avec la réalité ] [ bibelots ] [ voyages ] [ signes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

robe de mariée

J'avais revêtu ma belle robe blanche aux manches longues et dépourvue de décolleté car nous étions au mois de novembre 1965 et la température extérieure n'avoisinait pas les six degrés. Elle avait un col dentelé et une longue traîne, tu la connais, je te l'ai si souvent montrée. Elle avait plus d'éclat à l'époque, elle était moins poussiéreuse que maintenant, enfermée dans le fond d'un placard telle une relique associée à un souvenir inoubliable. Je ne pourrais pas la remettre, j'ai perdu ma taille de jeune fille, elle ne te servira pas : si tu te maries, tu voudras ta robe, et pourtant, je ne peux pas envisager de la jeter. C'est un objet précieux et sacré.

Auteur: Barachin Laure

Info: Les enfants du mal

[ fétichisme ] [ tradition ] [ pensée-de-femme ] [ cymbeline ] [ habillement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

famille

Les saisons à Tbilissi étaient de vraies saisons. A la fin du printemps, la ville devenait colorée, poussiéreuse, bruyante.
Nous gardons les portes ouvertes, la chaleur entre chez nous. Mes cousins habitent la maison d'à côté, la rue devient notre rue. Des fragments dans ma mémoire. On nous laisse plus libres. Je cours jusqu'au marchand de fruits, il me donne des cerises, nous nous cachons pour les manger, nous nous déshabillons pour ne pas tacher nos vêtements et fâcher Bébia, notre grand-mère. Quand nous avons tout fini, nous envoyons le plus petit, Gougou, en chercher d'autres. L'épicier l'aime bien, il lui donne un sac plein. Les fruits s'écrasent au fond du sac, ils ont le goût de l'humidité de la cachette sous les escaliers près du vieux mur. Nous sommes six, mes cousins, mes cousines, ma soeur et moi, serrés contre le mur qui s'effrite dans nos dos.

Auteur: Davrichewy Kéthévane

Info: La mer noire

[ littérature ]

 

Commentaires: 0