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couple

Comment pouvaient-ils s'aimer ? C'était une question que je me posais constamment et je me la pose encore aujourd'hui. Je n'ai pas de théorie compliquée qui pourrait expliquer leur amour. Je sais seulement que l'amour contre toute raison et contre tous les paris est possible. Je l'ai vu de mes propres yeux entre Mary et MacDuff.

Auteur: Larsson Björn

Info: Le Cercle celtique

[ mystère ]

 

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pouvoir

... la répression des pulsions primitives et violentes en faveur d'un comportement civilisé était un mécanisme de contrôle pour les dominateurs les plus astucieux et agressifs, ceux qui réussissaient à canaliser "leurs" pulsions primitives et violentes sous une forme socialement acceptable connue sous le terme d'"impitoyabilité". Ainsi pouvaient-ils monopoliser le droit d'utiliser la violence pure et simple en dernier recours pour maintenir une accumulation de pouvoir et de richesse qui eut été indéfendable autrement.

Auteur: R. U. Sirius Ken Goffman

Info:

[ conservation ] [ oligarques ]

 

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question

Pouvaient-ils prendre un tel risque ? Que pesait une poignée de "messages" imbriqués en chaînes linéaires, fussent-ils semblables par leur structure au schéma de séquences génétiques animales, face au risque de contamination virale, logicielle ou biologique - ou, qui sait à la somme des deux ? Fragilisée par ses propres outils censés la servir, et non pas la mener à sa perte, l'humanité avait-elle le choix ? Pouvait-on se permettre la fantaisie de préserver ces "virus", par magnanimité ?*

Auteur: Calvez Jean-Michel

Info: Aliénations. *Dans cette histoire les humains sont bio-informatisés et il rencontrent une forme de vie inconnue

[ exobiologie ]

 

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libération

Elle n'allait pas très bien, finalement. Il y avait cette peur, étrange.
Peur de la liberté qui l'attendait. Depuis le temps qu'elle était enfermée, enchaînée, entravée... Ces espaces infinis lui semblaient hostiles. Comment affronter cela seule? Elle imaginait les détenus quittant la prison après vingt ans de réclusion. Comment pouvaient-ils donc se réinsérer? Elle, n'y avait passé que quatre ans et s'en sentait incapable. Comment parler aux gens? D'autre chose que de la taule. Comment prendre seule les décisions? Même les plus simples. Comment gérer sa vie? Quand plus personne n'est là pour décider à sa place.

Auteur: Giebel Karine

Info: Meurtres pour rédemption

[ élargissement ]

 

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précipitation

7h50. J'entrepris de dévaler les quatorze étages plus véloce qu'un livreur de restaurant chinois.. Arrivé au quatrième, je remarquai que la porte palière de la cage d'ascenseur était ouverte et la cabine immobilisée entre le quatrième et le cinquième étage. Deux jambes pendaient dans le vide, un des pieds avait perdu sa chaussure. Tandis que je me demandais si l'homme était mort, plusieurs résidents des étages supérieurs descendirent l'escalier à toute allure, me bousculant au passage. (...)

Comment pouvaient-ils se soucier aussi peu de ce pauvre homme qui en cet instant, luttait peut-être contre la mort ? Remarquez, je ne pouvais moi-même faire grand chose pour lui. Je regardais ma montre. Huit heures pile ! Merde, j'étais à présent carrément en retard !

Auteur: Kim Young-Ha

Info: Qu'est devenu l'homme coincé dans l'ascenseur ? et autres nouvelles

[ vitesse ] [ stress ] [ flux tendu ]

 

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divorce

Ca ne pouvait pas arriver ! Pas a` moi. Comment pouvaient-ils se séparer ? Me partager ? C'était impossible ! Il n'y a que les parents des autres qui se séparent.
- Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas !
J'ai pleuré´ toutes les larmes de mon corps. Je ne savais pas que les pleurs s'arrêtaient aussi.
Ils ne m'avaient même pas demande´ mon avis. Pourtant, ça me concernait. C'était ma vie ! Ils m'ont dit qu'ils s'aimaient, mais plus de la même manière ; c'était moi qu'ils n'aimaient plus pour faire une chose pareille.
- Aidez-moi ! Aidez-moi ! Aidez-moi ! Personne n'a répondu. J'étais seul, horriblement seul. Je me suis approche´ de la fenêtre, il pleuvait. J'ai regardé´ le ciel, il était gris et noir.
J'étais si petit, lui, immense. J'ai prié´ pour qu'il m'aide.

Auteur: Szalowski Pierre

Info: Le froid modifie la trajectoire des poissons

[ enfant ] [ souffrance ]

 

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homme-animal

A les voir ainsi, on avait du mal à les croire capables de nous dévorer. Ces jeunes humains pouvaient-ils vraiment être des monstres qui se repaissaient de vaches ? - Ils n'ont pas du tout l'air de vouloir nous manger, ai-je dit à Giacomo.
Il était assis sur ma tête, entre mes cornes. Bien que sa patte soit pratiquement guérie, j'avais l'impression que cela lui plaisait de se laisser porter par moi au lieu de marcher.
- La ploupart des houmains ils né touent pas les vaches eux-mêmes. Ils né voient jamais ouné vache morte. Ils né mangent qué des morceaux qu'on né les réconnaît pas, et commé ça ils né pensent pas qué d'abord c'était oune être vivant.
Un tel comportement me paraissait non seulement absurde, mais pervers.
- Yé crois qué la ploupart né vous mangéraient pas s'ils pouvaient voir comment on vous toue.
Cela rendait-il meilleur le comportement des humains ? Pas vraiment ! Et il était inconcevable qu'ils apprennent à leurs petits à manger d'autres êtres vivants. Quand j'aurais un veau, je lui apprendrais à respecter toutes les créatures.

Auteur: Safier David

Info: Le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché

[ végétarien ]

 

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horizon anthropique

Qu'est-ce que le paradoxe cérébral de Boltzmann ? Le cerveau est-il l'univers ultime ?

Avez-vous déjà contemplé la nature de votre existence et vous êtes-vous demandé si vous étiez vraiment une personne ayant vécu une vie, ou simplement un cerveau récemment formé avec des souvenirs artificiels, développant momentanément une réalité qui n'est pas réelle ? Cette question, connue sous le nom de paradoxe du cerveau de Boltzmann, peut sembler absurde, mais elle trouble les cosmologistes depuis des générations.

Le paradoxe tire son nom de Ludwig Boltzmann, un éminent physicien du XIXe siècle qui a apporté des contributions significatives au domaine de la thermodynamique. À son époque, les scientifiques étaient engagés dans des débats passionnés sur la question de savoir si l'univers a une durée infinie ou finie. Boltzmann a révolutionné notre compréhension de l'entropie, qui mesure le désordre au sein d'un système. Par exemple, un verre est considéré comme ordonné, alors qu'un verre brisé est dans un état de désordre. La deuxième loi de la thermodynamique affirme que les systèmes fermés tendent à devenir plus désordonnés avec le temps ; un verre brisé ne se reconstitue pas spontanément dans son état originel.

Boltzmann a introduit une nouvelle interprétation de l'entropie en appliquant un raisonnement statistique pour expliquer le comportement des systèmes. Il a mis en évidence que les systèmes évoluent vers un état plus désordonné parce qu'une telle transformation est la plus probable. Cependant, si la direction opposée n'est pas impossible, elle est incroyablement improbable. Par exemple, nous ne verrons jamais des œufs brouillés redevenir des œufs crus. Néanmoins, dans un univers infiniment vieux, où le temps s'étend sans limites, des événements hautement improbables, tels que la formation spontanée de structures complexes à partir de combinaisons aléatoires de particules, finiraient par se produire.

Qu'est-ce que cela signifie dans le contexte d'un univers hypothétique qui existe depuis un temps infini ? Imaginez une étendue apparemment banale de quasi-néant, où environ huit octillions* d'atomes convergent fortuitement pour créer le "Le Penseur" de Rodin, sauf qu'elle est cette fois entièrement constituée de pâtes alimentaires. Cependant, cette sculpture de pâtes se dissout rapidement en ses particules constitutives. Ailleurs dans cette vaste toile cosmique, les particules s'alignent spontanément pour former une structure ressemblant à un cerveau. Ce cerveau est rempli de faux souvenirs, simulant une vie entière jusqu'au moment présent où il perçoit une vidéo véhiculant ces mêmes mots. Pourtant, aussi rapidement qu'il est apparu, le cerveau se décompose et se dissipe. Enfin, en raison de fluctuations aléatoires, toutes les particules de l'univers se concentrent en un seul point, déclenchant l'émergence spontanée d'un univers entièrement nouveau.

De ces deux derniers scénarios, lequel est le plus probable ? Étonnamment, la formation du cerveau est nettement plus probable que la création spontanée d'un univers entier. Malgré sa complexité, le cerveau est minuscule par rapport à l'immensité d'un univers entier. Par conséquent, si l'on suit ce raisonnement, il apparaît très probable que tout ce que nous croyons exister n'est rien d'autre qu'une illusion fugace, destinée à disparaître rapidement.

Bien que Boltzmann lui-même n'ait pas approfondi ces conclusions, les cosmologistes qui se sont inspirés de ses travaux ont introduit le concept des cerveaux de Boltzmann. Il est intéressant de noter que ces cosmologistes, comme la majorité des individus, étaient raisonnablement certains de ne pas être eux-mêmes des cerveaux éphémères. D'où le paradoxe suivant : comment pouvaient-ils avoir raison dans leur hypothèse tout en postulant l'existence d'un univers éternel ?

Le paradoxe a trouvé sa résolution dans un concept communément accepté aujourd'hui : notre univers n'existe pas de manière infinie mais a eu un commencement connu sous le nom de Big Bang. On pourrait donc penser que le paradoxe a été résolu une fois pour toutes. Or, ce n'est peut-être pas le cas. Au cours du siècle dernier, les scientifiques ont découvert des preuves substantielles à l'appui de la théorie du Big Bang, mais la question de savoir ce qui l'a précédé et causé reste sans réponse. Que l'univers soit apparu dans un état extrêmement ordonné et improbable ? Notre univers pourrait-il faire partie d'un cycle sans fin de création et d'effondrement, ou sommes-nous simplement l'un des innombrables univers en expansion dans un vaste multivers ?

Dans ce contexte intrigant, le paradoxe de Boltzmann a suscité un regain d'intérêt chez les cosmologistes contemporains. Certains affirment que les modèles dominants de l'univers suggèrent encore que les cerveaux de Boltzmann ont plus de chances d'exister que les cerveaux humains, ce qui soulève des inquiétudes quant à la validité de ces modèles. Cependant, d'autres réfutent ces arguments en proposant de légères modifications des modèles cosmologiques qui élimineraient le problème ou en affirmant que les cerveaux de Boltzmann ne peuvent pas se manifester physiquement.

Dans le but d'explorer les probabilités impliquées, certains chercheurs ont même tenté de calculer la probabilité qu'un cerveau émerge spontanément à partir de fluctuations quantiques aléatoires et survive suffisamment longtemps pour générer une seule pensée. Le résultat de leurs calculs a donné un nombre étonnamment grand, avec un dénominateur dépassant 10 élevé à une puissance environ un septillion de fois plus grande que le nombre d'étoiles dans l'univers.

Malgré sa nature apparemment absurde, le paradoxe du cerveau de Boltzmann est utile. Il place la barre très haut pour les modèles cosmologiques. Si l'état actuel de l'univers semble excessivement improbable par rapport à des nombres d'une telle ampleur, cela indique que quelque chose ne va pas dans le modèle. Ce paradoxe nous pousse à remettre en question notre compréhension de la réalité et nous incite à rechercher une représentation plus complète et plus précise de l'univers.

Alors que nous continuons à explorer les mystères du cosmos, la nature énigmatique de notre existence reste une source de fascination et un catalyseur pour la poursuite de la recherche scientifique. Dans notre quête de réponses, nous pourrons peut-être découvrir des vérités profondes qui nous éclaireront sur la nature de notre réalité et sur la tapisserie complexe de l'univers.

Auteur: Sourav Pan

Info: *un octillion = 10 puissance 48)

[ humain miroir ] [ monde consensuel ]

 

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