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mégapole

On pouvait voir les vitres des cafés illuminés, les silhouettes noires des gens qui passaient devant les phares des autos un instant éblouissants quand elles tournaient pour s'engager sur le pont. Nous pouvions entendre le grondement confus, la rumeur de la ville qui allait décroître, s'apaiser peu à peu, mourir, tandis qu'aux milliers de fenêtres s'allumeraient, stagneraient, puis s'éteindraient pour la nuit les lumières des milliers de petites vies entassées, tièdes, féroces et paisibles.

Auteur: Simon Claude

Info: Le sacre du printemps, Le Livre de poche, 1974, p.222

[ obscurité ]

 

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transdisciplinarité

Les insuffisances de notre description s'effaceraient sans doute, si nous pouvions déjà mettre en œuvre, à la place des termes psychologiques, les termes physiologiques ou chimiques. ...La biologie est vraiment un domaine aux possibilités illimitées: nous devons nous attendre à recevoir d'elle les lumières les plus surprenantes et nous ne pouvons pas deviner quelles réponses elle donnerait dans quelques décennies aux questions que nous lui posons. Il s'agira peut-être de réponses telles qu'elles feront s'écrouler tout l'édifice artificiel de nos hypothèses.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Au-delà du principe de plaisir in Essais de psychanalyse - Paris - Edition PBP - 1982

[ science expérimentale ] [ collaboration ] [ horizon de la psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tromperie

En 1868, des hommes sont venu et ont apporté des papiers. Nous ne pouvions pas les lire et ils ne nous ont pas indiqué vraiment ce qui était dedans. Nous avons pensé que ce traité allait faire enlever les forts et nous cesserions le combat. Mais ils ont voulu envoyer des commerçants sur le Missouri, mais nous avons voulu des commerçants que où nous étions. Quand j'ai été à Washington, le grand père m'a expliqué que les interprètes m'avaient trompé. Tout que je veux est exact et juste.

Auteur: Red Cloud Makhpiya-luta

Info: Avril 1870

[ Etats-Unis ] [ colonialisme ]

 

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oecuménisme

Chrétiens et Musulmans, nous avons un besoin urgent d’entrer dans la miséricorde mutuelle… Cet exode vers l’autre ne saurait nous détourner de la Terre Promise, s’il est bien vrai que nos chemins convergent quand une même soif nous attire au même puits. Pouvons-nous nous abreuver mutuellement ? C’est au goût de l’eau qu’on en juge. La véritable eau vive est celle que nul ne peut faire jaillir, ni contenir. Le monde serait moins désert si nous pouvions nous reconnaître une vocation commune, celle de multiplier au passage les fontaines de miséricorde.

Auteur: Chergé Christian de

Info: L'invincible Espérance 1997, Bayard Editions, p.73-74, 1983, Lettre de Ligugé n° 217

[ syncrétisme ]

 

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colonialisme

(....) Les blancs ont toutefois apporté quelque chose à ces peuples (colonisés), le pire qu'ils pussent leur apporter, les plaies du monde qui est le nôtre : le matérialisme, le fanatisme, l'alcoolisme et la syphilis. Pour le reste, ce que ces peuples possédaient en propre étant supérieur à ce que nous pouvions leur donner, ils sont demeurés eux-mêmes [...] Une seule réussite à l'actif des colonisateurs : ils ont partout suscité la haine. Cette haine qui pousse tous ces peuples, réveillés par nous de leur sommeil, à nous chasser.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Testament politique d'Hitler, notes de Martin Bormann, préface de Trevor-Roper, éd. Fayard, 1959, 7 février 1945, p. 71-72

[ nord-sud ]

 

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rigoler

CALVIN : - N'est-ce pas étrange que l'évolution nous ait donné le sens de l'humour ? Quand on y pense, c'est bizarre qu'on ait une réponse physiologique à l'absurdité. On rit de l'absurdité. On aime ça. On pense que c'est drôle.

Ne pense-tu pas qu'il est étrange que nous apprécions l'absurdité ? Pourquoi nous développerions-nous de cette façon ? Comment cela peut-il nous être bénéfique ?

HOBBES : - Je suppose que si nous ne pouvions pas rire des choses qui n'ont pas de sens, nous ne pourrions pas réagir à une grande partie de la vie.

Auteur: Watterson Bill

Info: Calvin & Hobbes

[ naturel ] [ nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

lecture

Nous avions beaucoup, beaucoup de chance, me disait-elle [ma mère], parce que nous avions les livres et que dans les livres les phrases étaient éternelles, noir sur blanc, solides, crédibles – elles n'étaient pas en l'air, elles ne venaient pas de n'importe qui, elles avaient été polies, ordonnées, réfléchies, par des individus précis, attentifs, et elles nous livraient le monde entier, le monde accéléré, perfectionné, lavé de ses scories, sans temps mort, un cours d'eau pur et bondissant, un monde dans lequel nous pouvions nous échapper chaque fois que le monde réel cessait d'être intéressant.

Auteur: Kerninon Julia

Info: Une activité respectable

[ refuge ] [ fuite ]

 

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forêt

Avec cette multitude de saules, il s'agissait de quelque chose de différent. Il émanait un principe qui angoissait, serrait le coeur. Un sentiment d'inquiétude, teintée de terreur. A me sentir ainsi entouré de ces arbustes en rangs serrés qui faisaient régner une obscurité s'épaississant à mesure que tombait le soir, sans cependant cesser de s'agiter furieusement dans le vent, me vint l'idée étrange et désagréable que nous avions franchi les limites d'un monde différent, où nous étions des intrus, où l'on ne nous attendait pas, où l'on ne nous invitait pas à rester, où nous pouvions courir des risques graves.

Auteur: Blackwood Algernon Henry

Info: L'homme que les arbres aimaient

[ arbre ] [ angoisse ] [ unheimlich ]

 
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gaïa

Les bactéries décrétaient les guerres, stimulaient les essors et tuaient les empires. Elles décidaient qui mangeait et qui mourait de faim, qui s'enrichissait et qui, terrassé par la maladie, sombrait dans la misère. La bouche d'un enfant de dix ans abritait deux fois plus de microbes que ne vivaient de gens sur la planète. Le corps de chaque individu dépendait de cellules humaines et de cent fois plus de gènes bactériens que de gènes humains. Les microbes orchestraient l'expression de notre ADN et régulaient notre métabolisme. Ils formaient l'écosystème dans lequel nous ne faisions que vivre. Nous pouvions danser, mais eux conduisaient le bal.

Auteur: Powers Richard

Info: Orfeo

[ nanomonde ] [ source ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jeunesse

Cet été là, on avait posé dans l'eau un large ponton au bout duquel nous pouvions nous tenir à quatre ou cinq et plonger dans l'eau vert trouble. Nous passions le temps étendu sur les planches, le menton posé sur le poing, à regarder les vaguelettes lorsqu'une légère brise se levait entre les saules. Mais le plus souvent l'eau était lisse et immobile, et quand nous jetions une feuille dessus elle restait longtemps au même endroit. Nous étions seuls avec nos roues et nos draps de bain, avec nos pas, nos bonds et nos voix dont nous envoyions le son de l'autre côté du lac.

Auteur: Bànk Zsuzsa

Info: Les jours clairs

[ étang ]

 

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