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capitalisme

La passion dominante de l'époque est de convertir la richesse en dette afin d'en tirer un revenu futur permanent - de transformer la richesse qui périt en une dette qui perdure, une dette qui ne pourrit pas, qui ne coûte rien à entretenir, et qui rapporte des intérêts permanents.

Auteur: Soddy Frederick

Info:

[ vassaux débiteurs ] [ emprunteurs vassalisés ] [ pouvoir financier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

libéralisme

Je ne sais pas exactement qui blâmer pour cela, que ce soit Ricardo ou d'autres, mais nous avons créé une théorie économique fictive pour faire l'éloge d'un capitalisme basé sur le rentier, ou la rente et les intérêts, qui s'opposait aux forces productives au sein de l'économie. 

Auteur: Hedges Christopher Lynn

Info: www.counterpunch.org

[ pouvoir financier ]

 

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libéralisme

A partir d’Adam Smith, le temps de l’économie ne sera plus celui, cyclique, des appauvrissements et des enrichissements ; ce ne sera plus non plus l’accroissement linéaire des politiques habiles qui en augmentant toujours légèrement les espèces en circulation accélèrent la production plus vite qu’ils n’élèvent les prix ; ce sera le temps intérieur d’une organisation qui croît selon sa propre nécessité et se développe selon des lois autochtones - le temps du capital et du régime de production.

Auteur: Foucault Michel

Info: Les Mots et les choses

[ historique ] [ pouvoir financier ]

 

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mainmise patronale

Pour assurer et maintenir la prospérité de nos manufactures, il est nécessaire que l'ouvrier ne s'enrichisse jamais, qu'il n'ait précisément que ce qu'il faut pour se nourrir et se vêtir...

Il est donc très important aux frabicants de Lyon de retenir l'ouvrier dans un besoin continuel de travail, de ne jamais oublier que le bas prix de la main-d'œuvre est non seulement avantageux pour lui-même, mais qu'il le devient encore plus en rendant l'ouvrier plus laborieux, plus soumis à ses volontés.

Auteur: Willard Claude

Info: La France ouvrière, tome 1 : Des origines à 1920. Mémoire sur les fabriques de Lyon

[ pouvoir financier ] [ argent roi ]

 

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banksters

Sous la surface de la réglementation gouvernementale du marché des valeurs mobilières, les mêmes forces qui ont produit les excès spéculatifs émeutiers du "marché haussier sauvage" de 1929 témoignent encore de leur existence et de leur influence. Bien que réprimées pour le moment, il ne fait aucun doute que, si l’occasion s’y prêtait, elles reviendraient à leur activité pernicieuse.

(...)

Si l’on avait pleinement divulgué ce qui a été fait pour faire avancer ces projets, ils n’auraient pas pu survivre longtemps à la lumière féroce de la publicité et des critiques. Les chicaneries juridiques et l’obscurité totale furent les alliés les plus solides des banquiers.

Auteur: Pecora Ferdinand

Info: Wall Street Under Oath : L’histoire de nos agents de change modernes, 1939

[ truands bancaires ] [ pouvoir financier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cercle vicieux consumériste

Nous périssons parce que le premier commandement de notre civilisation mercantile (...) est qu’on ne peut manger que la marchandise qu’on a achetée pour de l’argent, après avoir vendu ce qu’on produit pour avoir cet argent. Il en résulte un cercle vicieux absolument inouï. Les uns souffrent de la faim parce qu’ils ne trouvent pas à vendre leur travail pour de l’argent et avec cet argent acheter ensuite leur nourriture. D’autres détruisent leurs stocks de nourriture parce qu’ils ne trouvent pas à les vendre pour avoir de l’argent et acheter aux premiers le travail afin que ceux-ci avec cet argent, puissent acheter leur nourriture. Il est interdit de vivre autrement que par l’argent et il est interdit de produire ce qu’il faut pour vivre autrement que pour l’argent. Et jamais consigne n’a été plus rigoureusement suivie ni jamais convention n’a été plus scrupuleusement observée.

Auteur: Malynski Emmanuel

Info: Dans "La guerre occulte", éd. édition électronique, 1940, p. 38, coécrit avec Léon de Poncins

[ privation d'autonomie ] [ absurde ] [ coercition ] [ pouvoir financier ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

géopolitique

Le Chine est la main invisible derrière Poutine. C'est elle qui finance la guerre. Environ la moitié des réserves d'or et de devises des russe sont désormais contrôlées par les États-Unis et par l'Occident, Poutine ne peut pas y avoir accès. Mais pour l'autre moitié les Chinois peuvent en fournir accès et ils le font... Le commerce et l'achat d'approvisionnements énergétiques à long terme ont sapé nos sanctions puisque Poutine a quelqu'un avec lui pour les cinq prochaines années ou plus, bref le soutien de la Chine est tout simplement crucial pour Poutine.

Je crois que les Chinois pourraient arrêter la guerre sur un seul appel téléphonique. Comme si le banquier vous appelait personnellement... jusqu'à présent, cela ne se produit pas... Il est probable que la seule façon pour aller dans notre sens et qu'il y ait des sanctions américaines contre la Chine... En tout cas la guerre continuera tant que le banquier ne lance pas cet appel.

Auteur: Pillsbury Michael Paul

Info: foxnews.com, 10 avril 2022

[ eurasie ] [ orient-occident ] [ pouvoir financier ] [ ukraine 2022 ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

néolibéralisme

Lorsqu'elle quitte le pouvoir, le monde a changé. Le mur de Berlin est tombé. L'Empire soviétique s'est effondré. Le bloc capitaliste triomphe de la guerre froide. C'est un véritable rouleau compresseur. Il exulte. S'étend. Démultiplie ses gains. S'est affranchi du dernier frein: l'Etat et sa régulation.

Et puis Microsoft a commercialisé sa première souris.

Le charbon est fini.

Des métiers disparaissent. Des vieux quartiers aussi.

C'est l'apparition du management.

D'un nouveau langage. Les mots fondent au profit d'obscurs sigles.

Les chiffres triomphent. Courbes d'audience à la télé. Élevage intensif dans les campagnes. Rendement imposé à l'hopital.

La Bourse n'est plus la criée des hommes. Mais le produit de froides transactions électroniques.

Les punks se sont tus. Les Stranglers font des tubes dans des studios en pleine révolution digitale. L'Histoire a connu une accélération technologique. Thatcher n'a rien inventé. Elle a été le bras armé d'un changement d'époque. Le thatchérisme n'existe pas, assure son ancien ministre Kenneth Clarke. 

Auteur: Perrignon Judith

Info: Le jour où le monde a tourné, pp 16-17, Grasset.

[ vingtième siècle ] [ capitalisme nomade ] [ pouvoir financier ] [ public-privé ] [ bascule numérique ]

 

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cercle vicieux

Les États, en s’étant portés au secours du secteur bancaire et en ayant écarté comme solution envisageable le gel de la situation par la nationalisation, avaient déversé dans le puits sans fond des crédits qui ne seraient jamais honorés des sommes à ce point considérables que l’insolvabilité était désormais également la leur. Alors, en désespoir de cause, ils se tournèrent vers le citoyen ordinaire, en tant que contribuable, et en tant que futur retraité. On annonça l’austérité, qu’on appelait aussi "rigueur"», comme si les mesures qui seraient prises résultaient d’un impératif moral : on lui prendrait davantage sous la forme de l’impôt et des cotisations sociales. Comme l’impôt avait cessé d’être progressif, l’argent que l’on ponctionnerait, l’État l’exigerait essentiellement de ménages qui en général dépensent la totalité de celui dont ils disposent. Ce qui voulait dire que le pouvoir d’achat et donc la consommation seraient affectés. Ceux qui avaient de l’argent à ne pas savoir qu’en faire, l’État s’abstiendrait de les importuner par l’imposition : il leur emprunterait leurs fonds et les gratifierait en échange d’intérêts à des taux qui, comme nous l’avons vu, seraient en hausse, leur permettant d’avoir au bout du compte, encore plus d’argent à ne plus savoir qu’en faire.

Auteur: Jorion Paul

Info: Le capitalisme à l’agonie

[ pouvoir financier ] [ faiblesse politique ] [ crise des subprimes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

infox

Avons-nous une information économique indépendante? Cet ouvrage est un guide sans complaisance pour comprendre l’était réel de l’économie — inflation, chômage, propriété, retraites, contenus sponsorisés — loin du chichi et du marketing.

Si vous avez fait le plein d’essence dernièrement, vous avez vu la pompe indiquer 130, voire 140 francs suivant la taille de votre réservoir. Pourtant, votre coût de la vie est mal reflété par les statistiques de l’inflation. Celle-ci était déjà une réalité de votre quotidien avant le Covid et avant la guerre en Ukraine, mais l’indice officiel ne vous renseignait que peu sur votre pouvoir d’achat.

L'immobilier s'est envolé

Depuis quelques années, vous avez sans doute constaté que les prix de l’immobilier ont fortement augmenté en Suisse. Vous aurez noté que certes, les taux hypothécaires s’affichent au plancher, à 1%, mais que les jeunes couples peinent à emprunter à la banque pour acquérir un bien à 1 million, s’ils gagnent moins de 180'000 francs. Peut-être avez-vous vu passer le fait qu’en Suisse, la part des ménages propriétaires de leur logement est tombée de 48% à 37% sur la décennie. Ailleurs, les problématiques sont similaires. En France, le logement ne pèse que 6% dans l’indice calculé par l’Insee, alors que chez une partie des locataires, la part des loyers est de 20% du budget et chez une partie des propriétaires, le remboursement des emprunts s’élève à 25% du budget.

Les primes maladies en forte hausse

Vous avez peut-être aussi vu que les primes maladie en Suisse se sont envolées (de 70%) alors même que l’inflation officielle était donnée à 0%, entre 2008 et 2018, et que les salaires n’ont pas été ajustés en conséquence. Vous avez peut-être cherché l’indice des primes maladie de la Confédération, calculé séparément, mais vous avez vu que même lui traduit mal l’impact beaucoup plus fort des hausses de primes sur les bas revenus que sur les hauts revenus, et que son utilité s’avère limitée.

Vous aurez peut-être vu que le nombre de ménages subventionnés pour payer l’assurance maladie a doublé depuis 1996, ce qui peut étonner dans un pays aussi riche que la Suisse. Le nombre de bénéficiaires a augmenté deux fois plus vite que la population, et le montant du subside moyen versé par assuré a triplé depuis 1996.

Et l'inflation, dans tout ça?

Une statistique de l’inflation qui, dans les pays développés, n’informe pas sur le coût de la vie, car elle exclut à peu près tout ce qui monte (assurances, logement, bourse, et dont l’indice étroit exclut l’alimentation et l’énergie): qu’est-ce que cela apporte, à part une image lustrée, peu en phase avec le quotidien de millions de ménages et peu propice à une adaptation des salaires?

Vous avez peut-être constaté que vos avoirs de 2ème pilier n’avaient pas beaucoup bénéficié de l’envolée phénoménale de la bourse ces dix dernières années. La priorité des caisses de pension a été d’alimenter les réserves pour longévité, et c’est tant mieux, mais ça met à mal le lieu commun qui veut que "quand la bourse monte, on est tous gagnants".

Les salariés, grands perdants du siècle

Vous saviez peut-être qu’à cotisations égales, les assurés d’aujourd’hui toucheront 30% moins de deuxième pilier que les générations précédentes. Et que la part de la population directement exposée à la bourse via des portefeuilles d’investissements ne dépasse pas les 10% aux Etats-Unis et probablement aussi en Europe, confirmant que la bourse n’est pas une richesse collective et que la stagnation des salaires a détérioré le pouvoir d’achat de ceux, largement majoritaires, qui dépendent exclusivement de ce revenu.

Peut-être avez-vous également noté que les chiffres du chômage en Suisse, donnés à 2,5%, n’incluent pas les inactifs et les fins de droit, sortis des statistiques, et ne tiennent pas compte du phénomène de sous-emploi, des CDD chez les jeunes ou du chômage des seniors, qui sont en nette hausse.

Dans cet ouvrage il est question de tous ces chiffres qui minimisent les aspects moins reluisants de notre économie, et dont j’observe la faible valeur informative depuis deux décennies de journalisme économique.

Les fake news économiques, un fléau moderne

Tout cela pour dire que la désinformation économique existe dans les pays développés. Les statistiques officielles sont aussi enjolivées, parfois: les déficits budgétaires européens ont été retouchés par tous les pays de l’UE, et pas seulement par la Grèce. On fait dire beaucoup de choses à une statistique de PIB, alors que sa croissance est souvent surestimée par une inflation calculée trop bas.

On publie le chiffre initial du PIB, puis sa version révisée et plus correcte vient plus tard ; mais seul le chiffre initial, souvent trop flatteur, sera largement diffusé. Un PIB devrait être complété par nombre d’indicateurs démographiques et de développement humain si l’on veut avoir une image réaliste de la performance d’un pays.

Du côté corporate, lorsqu’on lit un rapport annuel d’entreprise, on comprend vite que tant de transparence va nous noyer. Parfois, certains rapports annuels font 500 pages, et pourtant, l’essentiel n’y figure pas toujours, ou n’est pas facile à trouver. Les comptes de Credit Suisse ne disaient rien de l’exposition au fonds spéculatif Archegos, qui lui a valu une perte de 5 milliards.

Les comptes d’UBS ne disaient pas un mot de l’exposition aux subprimes américains, qui a duré des années et a constitué une part majeure des profits du groupe. Chez la plupart des multinationales, beaucoup trop de pages technico-légales noient l’information pertinente des comptes, et encore plus de pages sur la responsabilité sociale et environnementale assomment le lecteur par un marketing qui confine dans certains cas au greenwashing. C’est pourquoi j’ai voulu attirer l’attention des lecteurs, à travers cet ouvrage ici résumé, sur les nombreuses imperfections de l’information économique et financière.

Comment bien s'informer aujourd'hui en matière économique?

De nombreux autres exemples sont abordés dans le livre, et notamment le cas des fuites des paradis fiscaux divulgués par des consortiums de journalistes sur la base de sources anonymes, la question du financement des médias et des conflits d’intérêts potentiels, la manipulation des cours de l’or et ses conséquences, les campagnes de désinformation orchestrées par des agences de propagande de plus en plus actives, l’essor du marketing et de la publicité qui ne pose nul problème en soi, sauf quand ces contenus pénètrent l’information économique indépendante, et aussi l’essor des entreprises en tant que médias, avec des moyens démultipliés, et la question de l’indépendance de l’information.

Comment bien s’informer aujourd’hui en matière économique? Cet ouvrage sans complaisance se veut un guide face à toutes ces façons qu’a l’information, dans les pays développés, de se brouiller, de se diluer, de s’embellir, de perdre son indépendance, son objectivité, son utilité sociale et son rôle au service de l’intérêt public. La politisation des chiffres et l’embellissement des statistiques officielles sont souvent masquées par l’extrême mathématisation des indices.

On croirait qu’il s’agit de sciences dures, apolitiques, alors qu’en réalité, derrière chaque chiffre, il y a des postulats et des choix de société. Mieux s’informer sur l’état réel de nos sociétés, recouper les informations, n’a jamais été aussi primordial. Après avoir lu cet ouvrage, vous ne prendrez plus les statistiques officielles ou les concepts à la mode pour argent comptant. Et c’est tout ce que je vous souhaite. 

Auteur: Zaki Myret

Info: Désinformation économique, février 2022, éditions Favre. https://www.blick.ch/

[ idées fausses ] [ hyperinflation ] [ contrevérités ] [ euphémismes ] [ pouvoir informationnel ] [ soft power financier ] [ Helvétie ] [ dissimulation ]

 

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