Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 27
Temps de recherche: 0.0355s

rapports humains

M. DE TOURVILLE : - Songe toujours à te comporter si prudemment, que personne ne puisse te faire de tort réel ; mais si, malgré tes précautions, tu as le malheur d'en éprouver, sache le supporter de manière à ne pas te le rendre encore plus préjudiciable.
CYPRIEN : - Et par quel moyen, mon papa ?
M. DE TOURVILLE : - Par de l'indifférence, s'il est léger ; par du courage, s'il est grave.

Auteur: Berquin Arnaud

Info: L'ami des enfants et des adolescents

[ sagesse ] [ stoïcisme ]

 

Commentaires: 0

prudence

- Les études montrent qu'en général les optimistes vivent dix ans de moins que les pessimistes. - J'ai du mal à le croire. - Évidemment : vous êtes un optimiste. Vous vivez dans l'idée fausse que tout ira comme vous voulez. Vous ne voyez le danger que quand il est trop tard. Les pessimistes sont plus réalistes. Ils prennent plus de précautions. - Ça paraît triste comme principe directeur dans la vie. - C'est sûr, comme principe directeur.

Auteur: Nielsen Susin

Info: Les optimistes meurent en premier

[ méfiance ]

 

Commentaires: 0

sensualité

Avec d'infinies précautions, elle sortit ses mains de dessous les couvertures, l'une après l'autre, et effleura ses joues : c'était comme la caresse d'une plume. Sa chair eut des fourmillements, qui se prolongèrent après qu'elle eut cessé. Elle pensa à l'air qui toucha son visage de partout, le modelait, lui donnait forme et vie. Auparavant elle n'y avait jamais pensé: vous étiez une forme et l'air était sans forme, mais son enveloppe, son toucher créait le fourmillement qui était le signe de votre existence, vous faisait savoir que vous étiez vivante, que vous étiez vous-même...

Auteur: Robert Penn Warren

Info: Les rendez-vous de la clairière

[ tactile ] [ épiderme ] [ frisson ]

 

Commentaires: 0

préciosité

S’il y a une activité qui fait d’emblée délirer, c’est bien la danse. On en parle comme si on en rêvait, on la chante comme sous hypnose, on la célèbre avec des airs mystérieux, c’est tout de suite l’hallucination, le respect sacré, le vertige, un secret essentiel quasiment alchimique y est caché, il ne faut pas y toucher, ou à peine, avec des précautions infinies, l’effleurer serait déjà de trop, soupirons en chœur, communions, restons dans le vague de la rumeur pieuse, ne descendons pas de la poésie. Ne prononçons plus un seul mot. Musique. Mouvement. Et puis c’est tout.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 385

[ opinion réflexe ] [ chichis ] [ sacralisation ] [ ballets ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

sociologie

Les sciences sociales  se questionnent obsessionnellement au niveau épistémologique d'une manière bien différente des autres sciences. On a jamais vu un cours de chimie qui commence par la méthodologie de la chimie, on commence par faire de la chimie. Et le problème est que vu que les sciences sociales ne savent pas ce que c'est qu'être scientifique, parce qu'elles ne savent rien des vraies sciences, elles s'imaginent devoir énumérer un nombre infini de critères et de précautions avant de faire quoi que ce soit. Et elles passent généralement à côté de ce qui est précisément intéressant dans les sciences naturelles, à savoir la situation de laboratoire et le protocole de recherche ! (rire)

Auteur: Latour Bruno

Info: The Prince and the Wolf: Latour and Harman at the LSE

[ comparaison ] [ hors-sol ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

purge

On m’a dit que j’avais le ver solitaire ; mais je n’ai jamais pu l’attraper. Sais-tu comment on l’attrape ? A la main ! On trempe un morceau de pain dans… dans quelque chose de gras… huile d’olive, sauce béchamel, glace à la vanille… ce que tu préfères. Ensuite, on enfonce l’appât, bien trempé, dans le trou du cul. Et on attend que le ver, pffft, y morde. Pour finir, on le retire avec beaucoup de… de précautions… afin que… que l’extraction du parasite soit intégrale et… et n’égratigne pas la peau du cul. Hélas ! La seule chose à ce jour qui soit sorti de mon cul, c’est de la merde. De la MERDE ! Et des ouragans.

Auteur: Monteiro João César

Info: Dans "Le bassin de J. W."

[ technique ] [ débrouillardise ] [ dégueulasse ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

cuisine

Plonger un oeuf cru dans du vinaigre blanc. Parce qu'elle est riche en calcaire, la coquille va se faire attaquer par le vinaigre (principe du détartrage). Au bout de quelques heures, vous obtenez un oeuf cru sans coquille, transparent, manipulable avec précautions (seule la membrane coquillière reste et maintient l'oeuf). Nous voyons très bien le jaune flotter dans le blanc.
Sortir l'oeuf du vinaigre, le rincer et le placer dans un jus de truffe, un bouillon de volaille ou toute autre préparation aromatique. Laisser au frais au moins 12 heures. L'oeuf se gorge progressivement du bouillon et gonfle. Cuire au bain-marie dans le bouillon, en tâtant régulièrement l'oeuf pour ajuster la texture de cuisson voulue. Vous obtenez un oeuf juste cuit, dont le blanc, très parfumé, présente la texture d'une royale.

Auteur: Marx Thierry

Info: Répertoire de la cuisine innovante

[ recette ]

 

Commentaires: 0

métropoles

C'est le profit qui attire les hommes dans ces immenses, anarchiques agglomérats que nous appelons les villes ; c'est le profit qui les y fait s'entasser dans des quartiers où l'on ne trouve ni jardins, ni espace ; c'est le profit qui empêche de prendre les plus élémentaires des précautions afin d'éviter que des régions entières suffoquent sous des nuages de vapeurs sulfureuses ; qui transforme de jolies rivières en égouts infects; qui condamne tous les hommes, à part les quelques riches, à habiter des taudis [...]. Quand les humains ne seront plus esclaves, il leur semblera évident d'exiger que chaque homme et chaque famille reçoivent un logement généreux, que chaque enfant puisse jouer dans un jardin près de chez ses parents, que les maisons bien tenues et soignées embellissent la nature plutôt que de la défigurer.

Auteur: Reclus Elisée

Info:

[ pollution ] [ vie artificielle ] [ surpopulation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

rigoler

Le rire est directement contraire à cette forcenée attention à soi, qui est le fond du sérieux. Le rire secoue tout le corps comme un vêtement, laissant chaque partie s'ébattre à sa guise. Par essence le rire est un abandon de gouvernement, et le premier remède contre cet absurde gouvernement qui noue et paralyse. Le rire rétablit les échanges en déliant ; il aère, nettoie et repose. Quoi de mieux ? Mais le rire a ceci de mauvais qu'il attaque le sérieux en son centre et menace de le détrôner. Et c'est un scandale, pour celui qui s'est fait de belles raisons d'être triste, que toutes ces raisons se perdent soudain par cette négation de toute attitude qu'est le rire. "Ne prétendez point" se ramène à ceci : "ne tendez point". Mais on veut prétendre. Ainsi le rire est comme une violence, et une tentative de vous faire sauter comme un nourrisson. Il faut toutes les précautions de l'art comique pour que le rire soit vainqueur. Mais aussi ce triomphe est beau.

Auteur: Alain

Info: Les idées et les âges, Les Passions et la Sagesse, la Pléiade, Gallimard 1960p.173>

[ décoincer ] [ désinhiber ]

 

Commentaires: 0

duel

La plate-forme sur laquelle nous devions nous battre formait presque un triangle régulier. De l'un des angles en saillie nous mesurâmes six pas et nous décidâmes que celui qui devrait subir le premier feu se placerait à l'angle même, le dos tourné au gouffre, et changerait de place avec son adversaire s'il n'était pas tué.

J'étais décidé à laisser tous les avantages à Groutchnitski ; je voulais l'éprouver. Dans son âme pouvait s'allumer une étincelle de générosité et alors tout s'arrangerait pour le mieux. Mais l'amour-propre et sa faiblesse de caractère devaient triompher de lui. Je voulais me mettre complètement dans le droit de ne pas l'épargner si le sort me favorisait. Qui n'aurait pas pris de telles précautions avec sa conscience ?

- Tirez au sort, docteur, dit le capitaine.

Le docteur prit dans sa poche une pièce d'argent et la jeta en l'air.

- Pile ! cria Groutschnitski brusquement comme un homme qui est réveillé tout à coup par la main d'un ami qui l'avertit d'un danger.

- Face ! dis-je.

La pièce tourna sur elle-même et tomba à terre ; tous se précipitèrent sur elle.

Auteur: Lermontov Mikhail Yuryevich

Info: Un héros de notre temps

[ hasard ] [ roulette russe ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel