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mémétique

A l’instar des gènes, qui se reproduisent à travers les individus, sont sujets à des mutations et sont sélectionnés en raison de leur capacité adaptative, les "mèmes", sortes de particules culturelles élémentaires, seraient capables de se transférer d’un individu à l’autre sous l’effet de l’imitation. Ils seraient sujets à des mutations et sélectionnés en raison de leur fitness. Grâce à cette analogie entre gènes et "mèmes", les méméticiens tentent de réduire les phénomènes culturels à des mécanismes faisant abstraction du contenu des idées et de leur traitement dans l’esprit des individus.

Auteur: Boudon Raymond

Info: Dans "Croire et savoir", page 31

[ théorie naturaliste ] [ développement de la civilisation ] [ critique ] [ concepts précipités ] [ définition ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sur le vif

Comme il s'en souviendra plus tard, Eisenstaedt avait déjà, cette semaine-là, pris de nombreuses photos des "choses habituelles : les formations, les répétitions, etc. à l'Université du Michigan". Il errait sur le campus sportif lorsqu'il a vu le tambour-major - c'était Dick Smith- qui répétait tout seul. Les enfants jouaient à proximité, "ils l'ont vu aussi", précise le photographe, "et tout à coup, ils se sont précipités et ont commencé à l'imiter. C'est arrivé si vite que j'ai à peine eu le temps de me concentrer pour prendre la photo."

Auteur: Eisenstaedt Alfred

Info:

[ joie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

priméité

La phrase, récurrente dans 'Hamlet' : "I humbly thank you", le plus souvent traduite selon les habitudes grammaticales du français par "Je vous remercie humblement", est à la fois moins exacte et moins théâtrale que "Humblement je vous remercie", tout aussi naturelle, mais porteuse de jeu, appelant l'inclination du buste. Shakespeare écrit pour la scène, et le spectateur, emporté par le mouvement précipité de la parole et de l'action, est plus sensible aux formes qu'au contenu. La perception des rythmes et des sons prime la saisie intellectuelle ; ou plutôt, la seconde ne s'effectue qu'à travers la première.

Auteur: Déprats Jean-Michel

Info:

[ contextualisation ] [ réalité source ] [ transposition linguistique ] [ théâtre ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

astuce théatrâle

Le lustre s'allume et s'éteint aux extrémités du spectacle, mais ses ressources poétiques sont plus diffuses. Il joue sur l’ambiguïté crépusculaire des pauses incertaines, sur l'"entre-deux"... Qu'il se rallume à peine, et la salle en suspens jouit de ce que l'on appelle "un précipité". Puis le lustre s'éteint de nouveau et procure ainsi au spectateur le sentiment d'avoir rêvé. Entre le plein feu initial et la chape nocturne qui lui succède, l'entracte, de nos jours souvent délaissé, marque une coupure plus nette, une faille ; alors que "le précipité" est une transition presque onirique. Ni veille ni sommeil. Le lustre est la paupière qui bat entre les deux états.

Auteur: Banu Georges

Info: Une lumière au coeur de la nuit, p. 48

[ lumière ] [ pénombre ] [ éclairage ] [ spectacle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

zen

Le bouddha reprit : - tu es comme lui ; la flèche des vues fausses, enduite du poison du désir et de la convoitise, a percé ton esprit ; je veux t'arracher cette flèche, à toi qui es mon disciple ; mais toi, tu refuses que je te l'enlève et tu veux chercher à savoir si le monde est éternel ou non éternel, fini ou non fini, etc. Tu ne trouveras pas ce que tu cherches, mais tu perdras la vie de sagesse ; tu mourras comme un animal et tu seras précipité dans les ténèbres...
Le moine, peu à peu, comprit à fond les paroles du BOUDDHA et il obtint la Voie.

Auteur: Crépon Pierre

Info: Enseignements du bouddha contes et paraboles

[ maitre ]

 

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femmes-par-homme

Lorsqu'on sodomise systématiquement les jeunes filles, pour se procurer le plaisir de voir en elles le reflet de la pureté se revêtir en nous d'une fraîcheur qui est en elles des étoiles et se faire jour ainsi à travers notre chair jusqu'aux profondeurs où elles ont été prises : il est doux, alors, de parcourir avec les yeux l'astre éclatant où notre corps boit avec sa chair la lumière dont il a été précipité ; il est doux de sentir entrer dans l'unité la transparence des soleils dans une larme que la terre nous prend et dont elle fait une force de plus pour élever le feu des âmes mortes jusqu'à la lumière des visages pensés.

Auteur: Bousquet Joë

Info: In "Le cahier noir", éd. Albin Michel, p. 161

[ érotique ] [ extase ] [ fantasme ] [ cosmiques ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

couple

- Tu n'as pas besoin de danser, je danserai à ta place.
Il a passé un bras autour de ma taille et m'a précipitée contre son costume blanc aveuglant.
- Fais comme si tu te noyais.
J'ai fermé les yeux et la musique a déferlé au-dessus de moi comme un orage. La jambe de Marco s'est glissée en avant contre la mienne qui a glissé en arrière. J'étais comme soudée à lui, flanc contre flanc, je le suivais dans tous ses mouvements, sans aucune volonté ni conscience. Après un moment je songeais : "On n'a pas besoin d'être deux pour danser, un seul suffit." Et je me suis laissé emporter et courber comme un arbre dans le vent.

Auteur: Plath Sylvia

Info: La cloche de détresse

[ fusion ]

 

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mise en abyme

Un murmure du vent dans le creux de l'oreille. Puis tout s'est précipité. Il faisait jour à Paris. Un écrivain qui m'a rappelé Álvaro Mutis marchait rue du Bac en compagnie d'une femme et s'arrêtait devant le numéro 120. Un immeuble élégant. Au-dessus de la grande porte cochère, une plaque rappelait que René Chateaubriand y était mort en 1848.

"Le vicomte a passé ici les années de sa vieillesse", disait d'un air pénétré l'homme qui ressemblait à Álvaro Mutis. "Chaque fois que je me promène dans Paris, je m'arrête devant ces fenêtres et j'imagine Chateaubriand vieux, presque oublié, pauvre. Il marchait dans ce quartier avec ses cheveux blancs en bataille, son visage de personnage romantique, comme s'il sortait de ses propres romans".

Auteur: Vila-Matas Enrique

Info: Docteur Pasavento

[ littérature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

médias

Parlant des journalistes de son pays, un syndicaliste américain a observé: "Il y a vingt ans, ils déjeunaient avec nous dans des cafés. Aujourd'hui, ils dînent avec des industriels." En ne rencontrant que des "décideurs", en se dévoyant dans une société de cour et d'argent, en se transformant en machine à propagande de la pensée de marché, le journalisme s'est enfermé dans une classe et dans une caste. Il a perdu des lecteurs et son crédit. Il a précipité l'appauvrissement du débat public. Cette situation est le propre d'un système: les codes de déontologie n'y changeront pas grand-chose. Mais, face à ce que Paul Nizan appelait "les concepts dociles que rangent les caissiers soigneux de la pensée bourgeoise", la lucidité est une forme de résistance.

Auteur: Halimi Serge

Info: Les nouveaux chiens de garde

[ compromission ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

eau

Il pleuvait ici d'une autre façon qu'à Bergen. Dans le Vestland, la pluie se présente sous la forme d'une engueulade démesurée ou de douces caresses sur la peau, d'une douche d'abondance venue d'endroits paradisiaques, quelque part au-dessus des nuages. Ici, elle entaillait la peau comme des lames de rasoir usées, elle dessinait des lignes gelées sur votre visage et vous picotait comme après une attaque aux gaz lacrymogènes. Il y avait quelque chose de maladroit et de franchement grossier dans la façon dont il pleuvait à Oslo : on aurait pu croire que les dieux de la météo, se refusant à admettre qu'ils laissaient aussi de temps à autre tomber quelques gouttes sur la capitale, ne le faisaient donc que de façon précipitée et brutale.

Auteur: Staalesen Gunnar

Info: Les chiens enterrés ne mordent pas : Une enquête de Varg Veum, le privé norvégien

[ littérature ]

 

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