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hommes-par-hommes

Pour bien comprendre cette sexualisation des feux alchimiques et la valorisation nettement prédominante du feu masculin en action dans la semence, il ne faut pas oublier que l’alchimie est uniquement une science d’hommes, de célibataires, d’hommes sans femme, d’initiés retranchés de la communion humaine au profit d’une société masculine.

Auteur: Bachelard Gaston

Info: La psychanalyse du feu

[ chercheurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sens esthétique

Au cœur et au centre même de l'existence, imprégnant toute les manifestations de l'Idée divine,  existe une Loi prédominante. Cette Loi - dans la mesure où elle peut être comprise par l'humanité - décrète que la capacité à préserver un équilibre harmonieux, sera toujours plus forte que les tendances à la discordance.

Auteur: Hodson Geoffrey

Info:

[ unicité ] [ beauté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nourriture

Les historiens présentaient autrefois la cuisine médiévale comme grasse, lourde et indigeste. Cette vision est inexacte à en juger par les sauces. Celles-ci n'utilisent aucun corps gras, comme huile ou beurre. De la mie de pain, des amandes ou des noix pilées permettent de les épaissir. Ces sauces contiennent comme élément principal une substance + ou moins acide, telle que verjus -suc extrait du raisin cueilli vert-, vinaigre, parfois jus d'orange amère ou de citron. S'y ajoutent des épices, de sorte que la saveur acide-épicée est prédominante et permet d'éveiller le palais.

Auteur: Verdon Jean

Info: La vie quotidienne au Moyen Age

[ historique ] [ recettes ] [ diététique ]

 

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tiers inclus

A l’encontre de la logique aristotélicienne, on trouve la logique paradoxale qui établit que A et non-A ne s’excluent pas l’un l’autre en tant que prédicats de X. La logique paradoxale était prédominante dans la pensée chinoise et hindoue ainsi que dans la philosophie d’Héraclite. Plus tard elle apparaît dans la pensée de Hegel et de Marx. Les principes de cette logique ont été posés en termes généraux par Lao-Tseu : "Les mots qui sont la vérité même, semblent être paradoxaux" Et par Tchouang-tseu : "Ce qui est un, est un. Ce qui n’est pas un est aussi un."

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 114

[ représentants ] [ ambivalence ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

société

La mythologie des sciences affirme qu'avec beaucoup de scientifiques différents, qui posent tous leurs propres questions et en évaluent les réponses indépendamment, quelle que soit la tendance personnelle sous jacente des différentes réponses, cette tendance est annulée quand tout est mis ensemble. Ceci pourrait peut-être être valable si les scientifiques étaient des femmes et des hommes de beaucoup de milieux différents, sociaux ou culturels... venus à la science avec des idéologies et des intérêts très variés. Mais en fait, les scientifiques sont de manière prédominante des mâles blancs, universitaires, sortant de milieux sociaux privilégiés, donc la tendance reste étroite et le produit révèle souvent plus sur l'investigateur que sur le sujet recherché.

Auteur: Hubbard Ruth

Info:

[ université ] [ standardisation ]

 

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zen

L'attitude éthique prédominante de la psychanalyse lacanienne est celle d'un geste brechtien de distanciation: ça commence avec une prise de distance avec la fascination imaginaire, puis c'est l'assomption du manque constitutif du désir, et enfin le sujet tire toutes les conséquences, en soi et pour soi, de l'inconsistance du grand Autre, masquée par le scénario du fantasme... cependant au cours de cette dernière phase Lacan inverse la perspective de la distanciation en proposant l'identification du sujet à son sinthome; lorsqu'il aura rejoint la place où "es war" (ça était), il n'est plus que ce reste, ce déchet, cette "chose" (sans laquelle le sujet perdrait son dernier support) et il abandonne ainsi la fausse distance qui caractérise notre vie quotidienne ordinaire...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Sur FB

[ recul ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

prana

Le plan suivi par la nature pour produire des animaux comporte manifestement une cause première prédominante. Celle-ci confère à la vie animale le pouvoir de rendre l'organisation graduellement plus complexe et d'apporter une complexité et une perfection croissantes non seulement à l'organisation globale, mais aussi à chaque appareil individuel lorsqu'il est mis en place par la vie animale. Cette complication progressive des organismes est l'œuvre de ladite cause principale chez tous les animaux existants. Occasionnellement, une cause étrangère, accidentelle et donc variable a interféré avec l'exécution du plan, sans toutefois le détruire. Elle a créé des ruptures dans la série, sous forme soit de branches terminales qui s'écartent de la série en plusieurs points et en altèrent la simplicité, soit d'anomalies observables dans des appareils particuliers de divers organismes.

Auteur: Lamarck Jean-Baptiste de Monet chevalier de

Info: Histoire Naturelle des Animaux sans Vertèbres (1815-22), Vol. 1, 133. Dans Pietro Corsi, L'âge de Lamarck : Evolutionary Theories in France 1790-1830, trans. J. Mandelbaum (1988), 189.

[ biologie ] [ contingences ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

spiritualité hindoue

[Le tantrisme] n’est pas une religion nouvelle, comme le fut, par exemple, le bouddhisme, mais plutôt une étape importante dans l’évolution de chacune des principales religions indiennes, une nouvelle modalité d’être de chacune de ces religions (car il y a un tantrisme bouddhiste, un autre hindouiste, et il y a des traces même d’un tantrisme jaina). […] Le tantrisme devient, après le Ve siècle après Jésus-Christ, une "mode" religieuse pan-indienne. On le rencontre partout, et sous d’innombrables formes : iconographie, rituel, méditations, mystique, physiologie et érotique mystiques, etc. Du point de vue formel, le tantrisme se présente comme une nouvelle manifestation triomphante du çaktisme, relevant tant de l’hindouisme que du bouddhisme. La force secrète (çakti) qui anime le Cosmos et soutient les dieux […] est fortement personnifiée : c’est la Déesse, Epouse et Mère. […] Le dynamisme créateur revient à la Déesse ; et chaque dieu est flanqué d’une divinité féminine, qui est sa "force" (çakti). […]
Certes, le tantrisme est un retour à "la religion de la Mère", religion qui fut jadis prédominante dans une vaste aire égéano-afrasiatique, et qui n’a jamais cessé d’être la principale manière de dévotion chez les nombreuses populations autochtones de l’Inde. En ce sens, l’irrésistible poussée tantrique signifie également une nouvelle victoire des souches populaires, pré-aryennes, qui, encore une fois, ont réussi à faire valoir leur structure religieuse, leur besoin de culte, de liturgie, d’iconographie, i.e. d’une dévotion personnelle, d’expérience mystique. Dans certaines sectes tantriques, la femme elle-même devient une chose sacrée, une incarnation de la Mère.

Auteur: Eliade Mircea

Info: Dans "Techniques du yoga" pages 215-216

[ caractéristiques ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

sémiotique postmoderne

Le dossier actualisé

La prise de conscience que l'expérience humaine, étant avant tout une expérience animale, ne commence pas simplement avec l'ens reale mais avec un monde d'objets qui sont normalement (au moins dans les temps historiques, sinon préhistoriques) constitués de façon prédominante par l'entia rationis (et incluent l'entia realia formellement reconnue comme telle seulement comme une dimension virtuelle et indistincte de ses particularités) n'est pas sans précédent dans l'histoire de la philosophie. Mais la thématisation intégrale de cette prise de conscience est sans précédent, on peut donc dire qu'elle constitue l'essence de la postmodernité dans la mesure où nous devons la concevoir comme une époque philosophique distincte dans le sillage du développement philosophique principal qui va de Descartes au XVIIe siècle à Wittgenstein et Husserl au vingtième siècle. Heidegger a souligné la nécessité d'une telle thématisation sous la rubrique classique de l'"être", mais il n'est allé que jusqu'à poser la question à laquelle la sémiotique commence à répondre. Pourquoi, se demandait-il, dans les termes d'une intersémioticité qui résonne avec celle de von Uexküll, que les humains expérimentent les êtres comme présents à portée de main plutôt que prêt-à-l'emploi, ce qui est plus "proche" de nous et tout à fait comment les êtres sont donnés en grande proximités pour la plupart?  La réponse se trouve dans la différence, dans ce qui est distinctif, d'un Umwelt vécu sur la base d'un Innenwelt ayant le langage comme composante dans sa formation de représentations.  

Le monde extérieur est une espèce de représentation spécifiquement humaine. La quasi-erreur provient de la confusion systématique entre objets et "choses", ce qui conduit à une confusion de la "réalité extérieure". (comme c'est devenu habituel dans la philosophie) avec la notion plus fondamentale d'ens reale, qui n'est pas identique au "monde extérieur", ni le point de départ en tant que tel de la connaissance spécifique à l'espèce humaine, mais simplement une dimension reconnaissable vécue dans son objectivité. Le "monde extérieur" ne se trouve pas en dessous ou en dehors de la pensée et du langage, comme ont a eu tendance à imaginer, mais il est précisément donné, dans quelque mesure que ce soit, au sein de l'expérience objective, comme nous l'a appris la sémiotique dès les 30 premières années. 

Sebeok aimait citer, tout en la réévaluant constamment, l'affirmation de Bohr selon laquelle "Nous sommes suspendus dans le langage de telle manière que nous ne pouvons pas dire ce qui est en haut et ce qui est en bas" (French & Kennedy, 1985, p.302). Selon moi, c'est une affirmation dont la justesse et son interprétation la meilleure dépendentent du fait que nous sommes des animaux linguistiques et pas seulement des animaux perceptifs comme je l'ai l'ai soutenu assez longuement (Deely, 2002). 

En tant qu'animaux linguistiques, nous pouvons prendre conscience non seulement de la différence entre une chose et un objet, entre le monde objectif et l'environnement physique, mais aussi de la différence entre les deux. 

Nous pouvons également prendre conscience du statut du langage en tant que système de signes, et de sa dépendance envers d'autres signes dans la constitution des objets. Ce sont ces objets et leurs interconnexions qui, ensemble, forment notre expérience de la "réalité" (jusqu'ici semblable à celle de n'importe quel autre animal) ; mais dans cette sphère d'expérience objective, grâce au langage, nous pouvons aussi nous faire une idée de la "réalité" par l'établissement d'un sens intelligible qui n'est pas simplement donné dans la perception, mais qui est atteint à travers la sensation.  Et avec cette idée ainsi fondée expérimentalement, peut-être seulement avec cette idée, que l'animal humain commence à s'éveiller à son humanité. Notre espèce est attirée par cet sortrie de l' aborigène pour se lancer sur la longue route de la philosophie et de la science, pour finalement rencontrer - assez tard dans ce périple - ce carrefour dont l'une des bifurcations est la Voie des Signes. À ce moment-là, l'animal humain se rend compte que, si tous les animaux et peut-être toute la nature sont sémiosiques, l'animal humain seul est un animal sémiotique ; et dans cette prise de conscience, que peu ou personne n'a fait plus que Sebeok, inaugure, en philosophie du moins, la culture intellectuelle postmoderne- en fait, elle prend  ici son envol. La quasi-erreur du monde extérieur n'a plus besoin de nous tromper ou de nous déconcerter, car sa nature et son origine ont été exposées par la clarification  même de cette ouverture de la Voie des Signes. Nous voyons maintenant que nous avons mis au jour  un chemin qui mène "partout dans la nature, y compris dans les domaines où les humains n'ont jamais mis les pieds ", mais aussi vers une compréhension de laquelle la sémiotique nous donne les moyens d'y tendre plus intégralement. Appelons cela l'horizon interprétatif postmoderne, peut-être même la "coïncidence de la communication avec l'être" (Petrilli & Ponzio, 2001, p. 54). C'est le cœur de la sémiotique, qui défend contre la modernité cette conviction médiévale que la science moderne n'a jamais totalement abandonnée, malgré les philosophes : ens et verum convertuntur, "lcommunication et être sont coextensifs". Être pour la nature, c'est être intelligible pour l'animal dont le destin est de comprendre.

Auteur: Deely John

Info: The Quasi-Error of the External World an essay for Thomas A. Sebeok, in memoriam, conclusion. Trad Mg

[ sémiotique vs sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel