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politique

... puisque l'électeur, comme la truite, se prend avec des leurres.

Auteur: Monteilhet Hubert

Info: Sans préméditation

[ tromperie ] [ mensonge ]

 

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rumination

Je crois pour ma part à l'envoûtante beauté des longues envies de nuire et des préméditations infinies.

Auteur: Moreau Marcel

Info:

[ malveillance ] [ vengeance ]

 

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apprenti sorcier

Je dirais que l'un des principaux problèmes de notre confiance aveugle dans les algorithmes est que nous pouvons propager des modèles discriminatoires sans nous apercevoir d'une quelconque préméditation..

Auteur: O'Neil Cathy

Info: Source : www.salon.com

[ manipulation de masse ] [ Big Data ] [ intermédiaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Ce sont toujours les hommes qui commettent des crimes passionnels. Toujours leurs doigts qui, mus par leur volonté propre, se referment sur le cou des femmes. Toujours leur bras aguerri qui vient s'abattre sur nos fragiles pommettes. Passion. Pulsion. Instinct.
Les femmes font preuve de plus de préméditation. Elles tiennent un compte silencieux des affronts qu'elles subissent, des insultes qu'elles essuient, montent un dossier, se réfugient en elles-mêmes.

Auteur: Miranda Megan

Info: Évanouies, p. 326-327

[ assassins ] [ couple ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Gaïa

La combinaison dans le temps et dans l'espace de toutes ces conceptions réfléchies [de la nature] montre non seulement la pensée, mais aussi la préméditation, le pouvoir, la sagesse, la grandeur, la prescience, l'omniscience, la providence. En un mot, tous ces faits, dans leur relation naturelle, proclament à haute voix le Dieu unique que l'homme peut connaître, adorer et aimer ; et l'Histoire naturelle doit devenir en temps voulu l'analyse des pensées du Créateur de l'Univers....

Auteur: Agassiz Louis

Info: In Essay on Classification (1851), 205.

[ émanation divine ] [ sciences ] [ croyance religieuse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

temps

Mais je sais bien que nous prévenons souvent par notre pensée nos actions à venir, et que cette préméditation est présente, encore que l'action que nous préméditons ne le soit pas, parce qu'elle n'est pas encore advenue et qu'elle ne le sera que quand nous aurons entrepris, et commencerons de faire cette action que nous avions préméditée, parce qu'alors elle ne sera plus future mais présente.
... Or ce qui est déjà n'est point à venir, mais présent. Ainsi lorsqu'on dit que l'on voit les choses futures, ce ne saurait être elles-mêmes, puisqu'elles ne sont pas encore ; mais c'est peut-être leur cause ou leur signe que l'on voit lesquels sont déjà.

Auteur: Saint Augustin Aurelius Augustinus

Info: La Création du monde et le Temps : Suivi de Le Ciel de la Terre

[ prévoir ] [ anticiper ]

 

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biopouvoir

On juge ainsi des progrès d’une civilisation à son seul respect de la vie comme valeur absolue. [...] On accuse la société, lorsqu’elle tue en pleine préméditation, de vengeance barbare, digne du Moyen Âge. C’est lui faire beaucoup d’honneur. Car la vengeance est encore une réciprocité mortelle. Elle n’est ni "primitive" ni "pur mouvement de nature", rien n’est plus faux. Elle est une forme très élaborée d’obligation et de réciprocité, une forme symbolique. Rien à voir avec notre mort abstraite, sous-produit d’une instance morale et bureaucratique à la fois (notre peine capitale, nos camps de concentration) – mort comptable, mort statistique, qui, elle, a tout à voir avec le système de l’économie politique. Elle en a la même abstraction, qui n’est jamais celle de la vengeance ou du meurtre, ou du spectacle sacrificiel. Judiciaire, concentrationnaire, ethnocidaire : telle est la mort que nous avons produite, celle que notre culture a mise au point. Aujourd’hui, tout a changé, et rien n’a changé : sous le signe des valeurs de vie et de tolérance, c’est le même système d’extermination, mais en douceur, qui régit la vie quotidienne – et celui-là n’a même plus besoin de la mort pour réaliser ses objectifs.

Car le même objectif qui s’inscrit dans le monopole de la violence institutionnelle et de la mort se réalise aussi bien dans la survie forcée, dans le forcing de la vie pour la vie (reins artificiels, réanimation intensive des enfants mal formés, agonies prolongées à tout prix, greffes d’organes, etc.). [...] Cette "thérapeutique héroïque" se caractérise par des coûts croissants et des "avantages décroissants" : on fabrique des survivants improductifs. Si la Sécurité sociale peut encore s’analyser comme "réparatrice de force de travail au profit du capital", cet argument est ici sans valeur. Si bien que le système se retrouve ici devant la même contradiction que pour la peine de mort : il surenchérit sur la préservation de la vie comme valeur parce que ce système de valeurs est essentiel à l’équilibre stratégique de l’ensemble – mais cette surenchère déséquilibre économiquement l’ensemble. Que faire ? Un choix économique s’impose, où on voit se profiler l’euthanasie comme doctrine et pratique semi-officielle. [...] L’euthanasie est déjà là partout, et l’ambiguïté d’en faire une revendication humaniste (même chose pour la "liberté" de l’avortement) est éclatante : elle s’inscrit dans la logique à moyen ou long terme du système. tout ceci va dans le sens d’un élargissement du contrôle social. Car, derrière toute les contradictions apparentes, l’objectif est sûr : assurer le contrôle sur toute l’étendue de la vie et de la mort. [...] et l’interdiction de mourir est la forme caricaturale, mais logique, du progrès de la tolérance – l’essentiel est que la décision leur échappe, et que jamais ils ne soient libres de leur vie et de leur mort, mais qu’ils meurent et vivent sous visa social. C’est même encore trop qu’ils restent livrés au hasard biologique de la mort, car c’est encore une espèce de liberté.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 283 à 285

[ gestion rationalisée ] [ humanisme prétexte ] [ santé ] [ acharnement thérapeutique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson