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catholicisme

Le christianisme a été prêché par des ignorants et cru par des savants, et c'est en quoi il ne ressemble à rien de connu.

Auteur: Maistre Joseph de

Info:

[ dogme ] [ religion ]

 

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méchanceté

Si Malherbe imposait l'aumône aux autres, il ne paraît pas avoir prêché d'exemple. Quand un pauvre lui demandait quelque charité en disant : "Je prierai Dieu pour vous".
"Eh ! répondait-il, comment voulez-vous que Dieu fasse attention à vos prières ? Vous n'avez pas sur lui grand crédit. Regardez dans quel état il vous laisse."

Auteur: Larchey Lorédan

Info: Gens Singuliers, 1867/Plein chant 1993 <p.37>

[ répartie ]

 

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femmes-hommes

...si l'islam s'est développé à la vitesse avec laquelle il l'a fait depuis 14 siècles, et en particulier durant les 10 premières années à Médine, c'est parce que les hommes y ont vu l'avantage que comportait pour eux, de manière ponctuelle ou durable, cette dimension sexuelle de la doxa coranique telle qu'elle fut prêchée par le prophète Muhammad, un homme qui aima la chair au point de la populariser dans tous les milieux sociaux, et de la sacraliser.

Auteur: Chebel Malek

Info: L'Islam, de chair et de sang

[ musulman ] [ hégire ]

 

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ésotérisme

Le fromage de la gauche se mettait lentement à couler ; le socialisme en cours de ratage (comme un acte sexuel loupé) commençait à donner à ses "déçus" (à tous les salopards qui se jouaient la comédie de la déception) des envies de mystère. […] L’évangile de l’ère du Verseau commençait à être prêché. On ne parlait pas encore de new age […]. Les gens recommençaient à ne plus vouloir rien penser, ni apprendre, ni comprendre, ils voulaient croire et aller mieux (caissons d’isolation sensorielle, ondes théta, etc.).

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le portatif", page 58

[ occultisme ] [ protection ] [ irrationnel ] [ fuite ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sexe

La flagellation passive peut éveiller la sensualité, ainsi que le prouve l'histoire de la secte des flagellants, très répandue aux XIIIe, XIVe et XVe siècles, et dont les adeptes se flagellaient eux-mêmes, soit pour faire pénitence, soit pour mortifier la chair dans le sens du principe de chasteté prêché par l'Église, c'est-à-dire l'émancipation du joug de la volupté.
À son début, cette secte fut favorisée par l'Église. Mais, comme la flagellation agissait comme un stimulant de la sensualité et que ce fait se manifestait par des incidents très fâcheux, l'Église se vit dans la nécessité d'agir contre les flagellants.

Auteur: Krafft-Ebing Richard von

Info: Psychopathia sexualis

[ sadomasochisme ] [ historique ]

 

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réconciliation

- Asbjörn, merci beaucoup s'avoir prêché pour ma paroisse auprès de lui.
- Je t'en prie ce n'est rien.
- Tu aurais tout aussi bien pu ne rien faire. Tu te souviens de ce vieux film Casablanca ?
- L'étonnement envahit le visage d'Asbjörn.
- Alors là je ne me rappelle pas l'avoir vu, je ne suis même pas sûr de me souvenir de son existence. Pourquoi donc ?
- On y voit deux hommes se chamailler et se suspecter mutuellement pendant un bon moment. Et puis, juste avant la fin du film, l'un dit à l'autre : ça pourrait être le début d'une grande amitié. Ça te revient ?

Auteur: Thorarinsson Arni

Info: Le temps de la sorcière, pp 129-130

[ dialogue ]

 

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liberté

Comme si avoir commis l'adultère avec une paroissienne n'était pas assez grave, le pasteur, au lieu de se faire le plus discret possible et de s'éclipser afin de subir une forme de rééducation, ou d'aller prendre en charge une paroisse oubliée au fin fond de l'arrière-pays, avait apparemment choisi d'affronter l'opprobre du haut de la chaire. Il était allé au-delà de la confession. Tout n'avait été que grimaces, disait-il. Sa bouche avait formé les paroles de l'Évangile et les commandements auxquels il ne croyait pas tout à fait, et la plupart de ce qu'il avait prêché concernant l'amour et la sexualité, ses recommandations évasives, timides et convenues : grimaces que tout cela. Il était à présent un homme libre, libre de leur dire le soulagement que c'était de célébrer la vie du corps en même temps que celle de l'esprit.

Auteur: Munro Alice

Info: Rien que la Vie, Quitter Maverley

[ proclamée ] [ fierté ]

 

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christianisme

En quel qu'endroit du monde que vous alliez, vous trouverez Jésus prêché, aimé, adoré... Je suis encore vivant et pourtant mes armées m'ont oublié: Alexandre, César, Charlemagne et moi-même avons fondé des empires, mais sur quoi avons-nous fait reposer notre pouvoir ? Sur la force, tandis que Jésus-Christ a fondé son empire sur l'amour, et des milliers d'hommes donneraient joyeusement à cette heure même leur vie pour lui.. L'union qui unit Jésus-Christ à ses rachetés est plus sacrée, plus impérieuse que quelque union que ce soit. Tous ceux qui croient sérieusement en lui ressentent cet amour surnaturel. Ils aiment quelqu'un qu'ils n'ont pas vu. C'est un fait inexplicable à la raison, impossible aux forces de l'homme; et pourtant il a été accompli. Voilà ce que j'admire au-dessus de toutes choses, moi, Napoléon; plus j'y pense, plus je suis absolument persuadé de la divinité du Christ...

Auteur: Bonaparte Napoléon

Info: le Mémorial de Ste Hélène

[ éloge ] [ croyance ]

 

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panthéisme

Ils portent des noms gutturaux. Ils s'appellent Tséfayok, Lafko, Yatsé, Yuras, Tchakval, Ksafak, pour les hommes... Waka, Chayatakara, Tellapakatcha, Samakanika, Kamankar, Yerfa, pour les femmes. Ils sont petits, un mètre cinquante en moyenne, avec un gros torse et des pieds de canard gluant de crasse. Ils sont nus, mais sans pilosité, les femmes comme les hommes, avec, en revanche, une tignasse noire pleine de poux, et le corps enduit de graisse de phoque. Ils empestent terriblement. Ils ne rient pas, ou très rarement. L'ethnologue José Emperaire, qui a recueilli in extremis l'essentiel du vocabulaire de cette langue moribonde, souligne que s'ils avaient trente façons de nommer des vents différents, ils n'en avaient en revanche aucune pour exprimer la beauté, la gaieté, le bonheur. Quant à la bonté, n'en parlons pas. Leurs dieux sont terrifiants. Ce sont des dieux qui n'existent que pour les écraser !
Le premier, le plus puissant, c'est Ayayéma. C'est lui qui déclenche les tempêtes, les naufrages, les accidents, les incendies. Le deuxième, tout aussi effrayant. s'appelle Kwatcho. Il règne sur la nuit et les rivages. S'il surprend un Alakuf la nuit hors du tchelo, il lui crève les yeux et l'étrangle. On ne le voit jamais. Il n'attaque que par-derrière. Enfin, Mwono, le troisième larron, fait énormément de bruit. C'est lui qui précipite les valanches, les blocs de glacier, les pans de montagne, les coulées de boue, les rochers, et ces funestes tourbillon de vent, les williwaw, qui tombent sur les malheureux Alakalufs. Imaginons une nuit de campement d'hiver, qui n'en finit pas, dans un chenal, sur une grève, des milliers et des milliers de nuits tout aussi intensément obscures de la tempête, qui n'a d'autre abri que sa hutte de peau, avec, par-dessus le marché, ces trois divinités infernales qui le guettent pour l'achever. Chose étrange : mis en présence du Christ rédempteur et de l'Évangile prêché par les missionnaires, c'est-à-dire une religion de compassion et de recours, les Alakalufs la refuseront, la fuiront, contrairement aux Yaghans et aux Onas, qui, d'ailleurs, en mourront tout autant...

Auteur: Raspail Jean

Info: Adios, Tierra del Fuego

[ naturalisme ]

 

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histoire

En 1900 de l’ère chrétienne, il y avait en Europe deux sortes d’États : les monarchies de droit divin et les démocraties. Les premières, moribondes, ne faisaient que se survivre. Quant aux démocraties, elles étaient déjà discréditées. D’abord, parce qu’elles n’étaient en fait que des oligarchies financières ; ensuite, parce que la caste des politiciens censée représenter "le peuple" s’était parfaitement déshonorée par sa malhonnêteté et sa cupidité. La Première Guerre mondiale ne fit que précipiter le déclin des deux régimes.

Ce fut à la faveur de cette guerre qu’eut lieu, en 1917, la Grande Régression Bureaucratique Russe. A cette régression est attaché le nom de Lénine.

En fait, Lénine était ce que, dans toutes les langues du monde, on appelle un traître. Fils de bourgeois, comme tous les théoriciens marxistes, il avait, dès le début de la guerre, prêché la désertion, la fraternisation avec l’envahisseur, et soutenu que le seul ennemi véritable des Russes était le gouvernement russe.

Or ce gouvernement tomba, en février 1917, et fut remplacé par un gouvernement bourgeois libéral. Si ce dernier s’était maintenu, la Russie serait sans doute devenue rapidement un pays moderne, relativement prospère.

Il n’en fut pas ainsi parce que la bourgeoisie était trop faible et le peuple trop arriéré. L’armée était désorganisée. Dans les campagnes, les paysans massacraient, par familles entières, les grands propriétaires fonciers, pour leur prendre la terre. Dans les grandes villes, la réalité du pouvoir appartenait aux Soviets, ramassis de déserteurs et d’ouvriers absentéistes. Ce fut la dictature des imbéciles.

L’astuce de Lénine fut de miser à fond sur toutes les forces de dispersion. Il encouragea les paysans dans leurs génocides, et les Soviets dans leur anarchisme primaire. Il flatta grossièrement les masses, affaiblit tant qu’il put le gouvernement bourgeois par une critique systématique, destructive et stérile, en un mot il fit tout pour devenir populaire.

Le moment venu, il réunit le Congrès des Soviets. Pendant que les pauvres dupes de délégués du peuple discutaient sans fin sur des questions de théorie, Lénine lançait à l’assaut du pouvoir sa petite équipe de révolutionnaires professionnels.

Après ce coup d’État qui faisait de lui le souverain absolu de la Russie nouvelle, il lui fallait lutter contre les forces mêmes qui l’y avaient porté. C’est ce qu’il fit.

Pour obtenir la paix avec les Allemands, Lénine leur abandonne l’Ukraine. Sacrifice inutile, car la paix ne vient pas. Les exactions des paysans ont déjà provoqué le début de la guerre civile, laquelle se complique d’interventions étrangères. Ce n’est plus l’Empire qui est menacé, ce n’est plus la terre russe : c’est le petit noyau des bureaucrates marxistes. Cette fois, Lénine fera la guerre...

Mais pour faire la guerre, il faut refaire l’armée : pour refaire l’armée, il faut revenir au bon vieux militarisme, - et pour cela il faut anéantir les Soviets.

Sous les ordres de Lénine, Trotsky se charge de cette réaction. En deux ans, grâce à lui, l’armée russe reprend l’habitude du garde-à-vous, du demi-tour à droite et de l’obéissance passive. Les Soviets sont dissous, et aussitôt remplacés par les commissaires politiques, fonctionnaires dévoués au Parti, payés par le Parti, qui doivent tout au Parti, c’est-à-dire au petit groupe d’oligarques dont Lénine est le chef. [...]

Dès 1920, la clique de Lénine a gagné la guerre civile, et le pouvoir prolétarien a disparu à jamais. L’année suivante, les marins de Cronstadt se soulèveront, une fois encore, aux cris de "Vive les Soviets ; à bas le communisme !" Mais cette insurrection sera vite réprimée. Le socialisme est mort, bien mort. Ce nom ne servira plus qu’à désigner le stade suprême de l’impérialisme, c’est-à-dire la concentration de tous les capitaux aux mains de l’État-trust, de l’État-monopole, et le règne idéalisé de la bureaucratie.

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, pages 46 à 48

[ chronologie ]

 

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