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femmes-homme

- J’ai toujours voulu appeler mon fils Barr.
- Comme un bistrot ? Comme un poisson ?
- Mon père s’appelle Barr.
- Oh. J’adore ce prénom !
À cet instant, ma mère a prié de toutes ses forces pour que leur premier-né soit une fille.

Auteur: Vaughan Brian K.

Info: Saga, tome 2

[ humour ] [ naissance ]

 

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préférence

Anna constatait, hélas ! qu’elle n’éprouvait envers cette charmante fillette qu’un sentiment fort éloigné du profond amour dont son cœur débordait pour le premier-né. Toutes les forces de tendresse inassouvie s’étaient naguère concentrées sur son fils, l’enfant d’un homme qu’elle n’aimait pourtant pas, et jamais sa fille, née dans les plus tristes conditions, n’avait reçu la centième partie des soins prodigués par elle à Serge.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Dans "Anna Karénine", trad. Henri Mongault, page 583

[ mère ] [ inexplicable ] [ maman-enfants ]

 
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fête juive

Après les plaies, Dieu frappa encore les Egyptiens pour accélérer la libération de Son peuple. C’est alors qu’Il fit mourir le premier-né de chaque famille égyptienne. Les Israélites devaient se préserver de ce fléau en faisant l’offrande d’un agneau, puis en trempant une tige d’hysope dans le sang du sacrifice pour en marquer les linteaux de leurs portes. L’ange de Dieu devait passer sans s’arrêter devant les maisons marquées du sang. L’Agneau était donc le Pesach ou la Pâque (le passage au-delà) de l’ange exterminateur, c’est-à-dire un "passage" qui assurait la sécurité. Dieu ordonna par la suite la continuation de ce rite d’année en année.

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, page 369

[ origine ] [ historique ] [ pessa'h ] [ mythologie pascale ]

 

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souhait

A vrai dire, j'avais une espérance : celle de devenir fou. Je savais bien que j'étais, que j'avais toujours été sur le point de devenir fou. Mais je ne l'avais jamais été, et je ne l'étais pas. Etre fou ! mais c'est l'ambition légitime de tous les hommes dignes du nom d'hommes. Je sais, je sais, il y a les gâteux, les baveux, et les agités féroces, qu'on met en cages ! Exceptions. Il y a surtout, en plus grand nombre, les bons fous rêveurs, qui s'éblouissent délicieusement, comme les bergers d'une idylle de rêve, d'un papillon posé à la fleur des pommiers dans la cour de Charenton ! il y a les mères qui, assises sur un banc, retrouvent, dans le bercement sous un châle, l'illusion du premier-né ; il y a celui qui se croit empereur ! il y a celui qui se croit dieu ! et cet empereur-là ne perdra jamais de batailles ; et ce dieu n'aura jamais d’athées.

Auteur: Mendès Catulle

Info: Le Chercheur de tares

[ liberté intérieure ] [ ouverture ]

 

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bouc-émissaire

C'est à une époque très éloignée que la haine contre les Juifs a pris racine et c'est de l'inconscient des peuples qu'elle émane. Je prévois bien que les motifs vont en paraître, au premier abord, incroyables. J'ose avancer que la jalousie provoquée par un peuple qui prétendait être le premier-né et le favori de Dieu le Père n'est pas encore éteinte aujourd'hui, comme si les autres peuples eux-mêmes ajoutaient foi à une pareille prétention. D'autre part, parmi toutes les coutumes propres aux Juifs, celle de la circoncision fait une désagréable et inquiétante impression, sans doute parce qu'elle rappelle la menace d'une castration redoutée, évoquant ainsi une partie de ce passé primitif volontiers oubliée. Dans cette série, n'oublions pas la dernière en date des causes de l'antisémitisme ; rappelons-nous que tous les peuples qui pratiquent aujourd'hui l'antisémitisme ne se sont qu'à une époque relativement récente convertis au christianisme et souvent parce qu'ils y ont été contraints sous menace de mort. On pourrait dire qu'ils ont tous été "mal baptisés" et que, sous un mince vernis de christianisme, ils sont restés ce qu'avaient été leurs ancêtres, de barbares polythéistes, N'ayant pu surmonter leur aversion pour la religion nouvelle qui leur avait été imposée, ils ont projeté cette animosité vers la source d'où le christianisme leur était venu. Le fait que les Évangiles relatent une histoire qui se passe entre Juifs et qui n'a trait qu'aux Juifs leur a facilité cette projection. Leur haine des Juifs n'est au fond qu'une haine du christianisme. Ne nous étonnons donc pas si, dans la révolution nationale socialiste allemande, cette étroite parenté des deux religions monothéistes trouve une expression aussi claire dans le traitement hostile qu'elles subissent ensemble.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Moïse et le monothéisme", trad. Anne Berman, éditions Gallimard, 1948, pages 123-124

[ explications ] [ psychanalyse ] [ déplacement ]

 

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brassage génétique

Pendant la grossesse, des cellules fœtales passent dans le sang maternel, créant ce que les scientifiques appellent une "microchimère", un orga­nisme abritant un petit nombre de cellules provenant d’un autre individu. C’est grâce au microchimérisme qu’une simple prise de sang maternel permet de détecter des marqueurs de maladie dans l’ADN du fœtus. Bien que les cellules fœtales présentes dans le sang maternel soient en grande partie éliminées après l’accouchement, certaines peuvent persister pendant des décennies, voire toute la vie. Ces cellules fœtales peuvent même détecter de quel tissu elles sont entourées et se transformer en cellules de ce tissu, devenant ainsi partie intégrante du corps maternel, ce qui peut avoir des effets à la fois négatifs et positifs sur la santé de la mère – une sorte d’héritage en sens inverse. On a constaté que les cellules fœtales remédiaient au dysfonctionnement de la thyroïde et aidaient l’organisme maternel à lutter contre un cancer du sein. Quand un virus pénètre dans le corps de la mère, même des années après une grossesse, les cellules fœtales sont parmi les premières à partir à l’attaque. Mais ces cellules peuvent également favoriser l’apparition de maladies auto-immunes telles que l’arthrite rhumatoïde ou la sclérodermie. Et ce transfert d’ADN marche dans les deux sens : les cellules de la femme enceinte – qui contiennent l’ensemble de ses informations génétiques – peuvent pénétrer dans le fœtus et finir par faire partie du corps de l’enfant, y demeurant bien longtemps après la mort de la mère. Lors d’une deuxième grossesse, des cellules fœtales provenant de la première peuvent coloniser le nouveau fœtus, faisant du deuxième enfant une microchimère de sa mère, de son père et du premier-né. Adieu les ramifications joliment ordonnées de l’hérédité verticale.

Auteur: Crist Meehan

Info: Dans le magazine "Books" n°101, octobre 2019

[ communication biologique ]

 

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