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monastère

J’habite un pays barbare dont la langue m’est inconnue et en horreur ; je n’ai de commerce qu’avec des peuples féroces ; mes promenades sont les bords inaccessibles d’une mer agitée ; mes moines n’ont d’autre règle que de n’en point avoir. Je voudrais que vous vissiez ma maison ; vous ne la prendriez jamais pour une abbaye ; les portes ne sont ornées que de pieds de biches, de loups, d’ours, de sangliers, de dépouilles hideuses de hiboux. J’éprouve, chaque jour, de nouveaux périls ; je crois, à tout moment, voir sur ma tête un glaive suspendu. 




Auteur: Abélard Pierre

Info: Lettre à Héloïse alors qu’il est retiré à l’abbaye de St-Gildas (Morbihan)

[ superstitions ]

 

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éducation

ROBERT : - Tenez, voyez-vous ? Voici deux grosses aiguilles. Je vais les enfoncer par dessous deux chaises et faire passer la pointe seulement d'un demi-pouce. Vous présenterez les sièges à vos amis, car peut_être se défieraient-t-ils de moi ; et puis, lorsqu'ils voudront s'asseoir : "Aye ! aye ! aye ! " Figurez-vous leurs grimaces, ha ! ha ! ha ! cela me fait étouffer de rire d'avance !
FREDERIC : - Et si je vous en faisais autant, à vous, comment prendriez-vous la chose ?
ROBERT : - Oh ! moi, c'est bien différent ! mais ces petits idiots...
FREDERIC : - Vous les croyez idiots parce qu'ils ne font pas de méchancetés.

Auteur: Berquin Arnaud

Info: L'ami des enfants et des adolescents

[ gentillesse ] [ bienveillance ]

 

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organisation sociétale

LE MAGISTRAT. - Comment pourrez-vous donc mettre fin à tant de désordre dans notre pays ?

LYSISTRATA. - Fort aisément.

LE MAGISTRAT. - De quelle manière ? dis-moi.

LYSISTRATA. - Par exemple, quand notre fil est embrouillé, nous le prenons ainsi et le tirons de nos fuseaux de côté et d'autre. Il en sera autant de cette guerre ; nous la débrouillerons, pourvu qu'on nous laisse faire, en envoyant des ambassadeurs de différents côtés.

LE MAGISTRAT. - Ainsi donc, pauvres folles, vous pensez terminer les affaires les plus critiques avec de la laine, du fil et des fuseaux !

LYSISTRATA. - Oui ; si vous aviez le moindre bon sens, vous prendriez, en politique, exemple sur notre manière de travailler la laine.

LE MAGISTRAT. - Comment cela ? Voyons.

LYSISTRATA. - De même que nous lavons la laine pour en séparer le suint, il fallait d'abord expulser de la ville à coups de verges les pervers, et séparer la lie ; puis ceux qui se tiennent et s'agglomèrent ensemble pour s'emparer des charges, les diviser et leur fendre la tête ; ensuite jeter tout pêle-mêle dans une corbeille pour le bien commun, et carder indistinctement étrangers domiciliés, hôtes, amis, débiteurs du trésor ; quant aux villes peuplées de colons de ce pays, les regarder chacune séparément comme autant de pelotons posés devant nous, puis, prenant leur fil à toutes, le tirer jusqu'ici et n'en faite qu'un seul, pour former de tout cela une grosse pelote et en tisser un manteau pour le peuple.

Auteur: Aristophane

Info: Lysistrata

[ métaphore filée ] [ tissu soclal ]

 

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