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désert

Des dunes incolores, accumulées, pressées, houleuses, changeant de teintes à toutes les heures, subissant toutes les modifications de la lumière, mais immobiles et comme endormies en un rêve éternel, enserraient le ksar incolore, dont les innombrables petites coupoles continuaient leur moutonnement innombrable.

Auteur: Eberhardt Isabelle

Info: Au pays des sables

[ Sahara ]

 

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résumé

Au commencement, Dieu crée tout le bazar (pas de vacances).
Avance rapide : Jésus, fils de Dieu naît (vacances !) et meurt sur la croix pour nos péchés (re-vacances).
Mais à la fin, il y a quand même des chances qu’on aille tous en enfer.

La Bible

Auteur: Lange Henrik

Info: 90 livres cultes à l'usage des personnes pressées

[ canevas ] [ Evangiles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bavardage

Ah ! Les mots... Parfois, ils l'épuisaient. Les mots omniprésents, mot du livre qu'elle avait promis à Carles, mots des transcriptions de Fatima, mot de tant de patients qu'elle gardait en mémoire et qui résonnaient dans sa tête, mots de fous à la fois emplis de sens et si vides, mot des personnes sensées si prévisibles et ennuyeuses...

Auteur: Monso Imma

Info: La femme pressée

[ casse-pieds ] [ ennui ]

 

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épiphanie

Non seulement les statues viennent sur vous comme si elles étaient très lointaines, du fond d’un horizon extrêmement reculé, mais, où que vous vous trouviez par rapport à elles, elles s’arrangent pour faire que vous, qui les regardez, soyez en contrebas. Elles sont, très au fond d’un horizon reculé, sur une éminence, et vous au pied de la butte. Elles viennent, pressées de vous rejoindre, et de vous dépasser.

Auteur: Genet Jean

Info: L’atelier d’Alberto Giacometti

[ déesse ] [ incarnation ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

femmes-par-hommes

Il y a des mères pressées, qui arrivent en courant, attendent en tournant, et tirent leur gamin par le bras, pour repartir à fond. Il y a des mères timides, qui restent à trois kilomètres de la sortie, presque cachées derrière un Abribus. Il y a des mères qui se croient supérieures, qui viennent en robe de soirée et se plantent juste devant la sortie en faisant semblant de parler au téléphone.

Auteur: Benchetrit Samuel

Info: Le coeur en dehors, p. 205

[ triade ] [ maman ]

 

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impatience

Toutes les femmes étaient maintenant pressées autour de la fontaine. On tenait à bout de bras quelque récipient, on renouait un pagne, on redressait sur son dos un bébé qui avait glissé ; tout cela la bouche ouverte, les lèvres pendantes et les yeux fixés sur une goutte d’eau qui venait d’apparaître à la pointe du robinet, comme une perle au bec d’un oiseau. A l’intérieur de la fontaine on entendait comme un va-et-vient d’air ou d’eau ?...un bruit de succion, puis le silence.

Auteur: Ousmane Sembène

Info: Les bouts de bois de Dieu

[ citerne ] [ mouvement ] [ afrique ]

 

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Gaule

Il devait bien se l'avouer, la vie en France lui donnait quelques inquiétudes. Avec les années, à l'abri au coeur de ce qui pouvait passer pour un paradis sur terre, il avait oublié à quoi pouvait ressembler une ville où les gens ne sont pas perpétuellement en vacances.
Toutes ces silhouettes pressées, nerveuses et piétinantes, ces visages sérieux, toutes ces bribes de conversation qu'il surprenait malgré lui sur la banquette d'un bistrot ou dans la cohue du métro matinal, tous ces petits bonshommes gris, uniformément tristes avec leurs serviettes noires qui contenaient des papiers tellement importants.

Auteur: Humbert Denis

Info: La Rouvraie, p 16

[ ville ] [ mégapole ] [ incompréhension. ]

 

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lire

L’examen des beautés littéraires, des significations littéraires n’apporte aux hommes aucune connaissance chiffrée. C’est une perte de temps pour l’humanité technique. C’est une poussière dans l’horloge du progrès qui est aussi l’horloge du bonheur. À quoi sont-ils bons ces gens de littérature qui, en présence d’Homère, de Shakespeare et de Racine, vous soutiennent que ce qui est beau, ce qui est intelligent et ce qui est utile, ce ne sont pas seulement les mots mais ce que cachent les mots, les instants de silence, les intervalles, les suspensions, l’harmonie non visible ? L’humanité est pressée : au diable ces gens-là !

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut, p 9

[ citation s'appliquant au logiciel ] [ lecture ] [ plaisir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paluches

Les mains sont les vestales du coeur. Elles renferment l'essence même de l'amour maternel. Elles contiennent des trésors de grâce. Elles caressent, consolent, font signe au revoir, effacent les bobos, essuient les larmes, effleurent les rêves, effeuillent les marguerites et même les pissenlits sans tige cueillis à la hâte par des menottes pressées d'offrir. Elles parlent, elles invitent à s'approcher, elles portent des messages, elles écrivent, elles voient dans le noir, chassent les cauchemars. Elles sont écrin à secrets éphémères, elles sont lutrin, porte-voix, réservoir à baisers volants, elles sont lunettes d'approche, elles sont oreilles géantes, elles sont une rampe de lancement pour missiles antipyrétiques...

Auteur: Vandamme Régine

Info: Ma mère à boire, édition Castor Astral, 2006; p.15-16

[ membre ] [ corps ]

 

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déclaration d'amour

Oh ! Votre voix sonnait brève, lente ou pressée,
Suivant les passions et les rythmes divers,
Puis, s'échappant soudain légère et cadencée,
Sautait, comme un oiseau, sur les branches du vers !

Moi - j'écoutais - perdu dans de lointains concerts,
Ma pauvre poésie à vos lèvres bercée :
Heureux de voir glisser mon âme et ma pensée
Dans votre souffle ardent qui remuait les airs !

Et j'oubliai bientôt - pardonnez mon délire -
Paulus et Mélaenis, Commodus et l'empire,
Pour regarder les plis de votre vêtement,

Votre front doux et fier, votre prunelle noire,
Songeant que j'étais fou de réveiller l'histoire,
Quand j'avais sous les yeux un poème charmant !

Auteur: Bouilhet Louis

Info: Recueil : Dernières chansons, A ma belle lectrice

[ poème ]

 

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