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Islam

Le taliban parlait du djihad dans des termes si glorieux que mon père en fut captivé. L'étudiant ne cessait de souligner que la vie terrestre était brève et qu'il y avait peu d'espoir pour les jeunes hommes du village. [...] De ce fait, l'idée d'un paradis doté de soixante-douze vierges devenait attirante. Chaque soir, mon père priait : - O Allah, fais qu'il y ait une guerre entre musulmans et infidèles afin que je puisse mourir pour toi et devenir un martyr.' [Après la rencontre de son futur beau-frère :] Il se retrouva déchiré entre les deux extrêmes, laïcité et socialisme d'un côté, et islam militant de l'autre. Il finit par se retrouver quelque part au milieu.

Auteur: Yousafzai Malala

Info: Moi, Malala, je lutte pour l'éducation et je résiste aux talibans, p 47-48

[ propagande ] [ perdu ] [ crédulité ]

 

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humains affairés

La plupart des gens semblaient satisfaits du mince vernis décoratif et de l'éclairage de scène artistique qui, parfois, rendaient l'atrocité basique de la condition humaine plus mystérieuse ou moins odieuse. Les gens s'adonnaient au jeu, au golf, travaillaient, priaient, plantaient des jardins, vendaient des actions, copulaient, achetaient de nouvelles voitures, pratiquaient le yoga, redécoraient leurs maisons, s'énervaient devant les infos, s'inquiétaient pour leurs enfants, cancanaient sur leurs voisins, dévoraient les critiques de restaurants, fondaient des organisations caritatives, soutenaient des candidats politiques, assistaient aux matches de tennis de l'US Open, dînaient, voyageaient et se distrayaient avec toutes sortes de gadgets et de trucs, se noyant sans cesse dans l'information, les textos, la communication et la distraction tous azimuts pour tenter d'oublier : où nous étions et ce que nous étions.

Auteur: Tartt Donna

Info: Le Chardonneret

[ fuites ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pédagogie

Un jour que mon père, d'un visage riant, formait devant moi différents caractères avec des lames de plomb flexibles, je lui demandai ce qu'il faisait là ? Eh Je joue aux lettres, " me répondit-il. Je le priai de m'apprendre ce jeu ; après me l'avoir fait désirer quelque temps, il feignit de se rendre à mes prières, et je goûtai, pour la première fois, le plaisir d'avoir désiré. Quand je n'avais pas été sage, on me défendait de jouer aux lettres, ce qui m'en donnait plus d'envie ; enfin, au bout de neuf à dix mois, je savais lire couramment et tracer des mots. Ma mère, de son côté, feignit de vouloir apprendre le latin ; je fus chargé du soin de lui faire répéter son rudiment, et de la reprendre lorsqu'elle ferait quelque faute. C'est ainsi que je m'instruisais moi-même sans le savoir.

Auteur: Favart Charles-Simon

Info: Mélanges

[ éducation ] [ émulation ]

 

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communion

"L'homme intérieur", "l'homme mystérieux du coeur", "la vraie prière", "la prière dans l'esprit", "le royaume des cieux est en vous", "soyez en moi", "donne-moi ton coeur", "se revêtir du Christ", l'appel du fond du coeur : "Abba, Père !" - tout cela se révélait à moi peu à peu. Et lorsque ensuite je priai dans l'intime recueillement de mon coeur, tout ce qui m'entourait me paraissait enchanteur et miraculeux : les arbres, l'herbe, les oiseaux, la terre, l'air, la lumière semblaient me dire que tout était créé pour l'homme, que tout prouvait l'amour de Dieu pour l'homme, que tout priait Dieu et lui présentait ses louanges et son adoration. C'est alors que je compris la signification de ces paroles dans la Philocalie : "la compréhension du langage de toutes les créatures", et je vis que maintenant je pouvais causer avec toutes les créatures et m'en faire comprendre.

Auteur: Anonyme

Info: Les récits d'un pèlerin russe - 19e siècle. Auteur inconnu

[ mystique ] [ pèlerinage ] [ appartenance symbiotique ]

 

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Ajouté à la BD par Neshouma

compromis

Le président de la Confédération suisse, Marcel Pilet-Golaz, avait déclaré qu’il était du plus grand intérêt pour la Suisse de s’ajuster à la  "nouvelle Europe" (un euphémisme pour dire "accepter les exigences des nazis"), propos très représentatifs de l’état d’esprit d’une grande partie de la population. En 1938 déjà, la formation politique de Pilet-Golaz avait fait passer une loi rendant obligatoire l’apposition d’un J majuscule sur les passeports des réfugiés juifs, et les nazis l’adoptèrent la même année avec enthousiasme, avant de franchir un autre pas en exerçant des pressions sur la Suisse pour obtenir la fermeture de ses frontières. En 1942, l’expression "la barque est pleine", désormais tristement célèbre, était devenue un lieu commun en Suisse. Pourtant, tout au long de la guerre, les Suisses allaient inventer une autre expression pour se moquer d’eux-mêmes et de leur volonté de rester neutres sur un continent dévasté par la guerre : ils disaient que "s’ils travaillaient pour les nazis pendant la semaine, le dimanche, par contre, ils priaient pour les Alliés". 

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 702-703

[ collaboration douce ] [ le cul entre deux chaises ] [ nazisme ] [ neutralité ] [ ww2 ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

voyance

Deux Arcadiens qui voyageaient ensemble arrivent à Mégare, ville de la Grèce, entre Athènes et Corinthe. L'un, qui avait droit d'hospitalité, loge chez son ami, et l'autre dans une hôtellerie. Après le souper, celui qui était chez un ami se retire pour se coucher, et dans le sommeil il lui semble que celui qui était à l'hôtellerie lui apparaissait et le priait de le secourir, parce que l'hôtelier voulait le tuer. Sur-le-champ, il se lève, effrayé par ce songe; mais s'étant rassuré il se rendormit. L'autre lui apparut de nouveau et lui dit que puisqu'il n'avait pas eu la vigilance de le secourir, du moins il ne laissât pas sa mort impunie; que l'hôtelier, après l'avoir tué, avait caché son corps dans un chariot, et l'avait couvert de fumier, et qu'il ne manquât pas de se trouver le lendemain matin, à l'ouverture de la porte de la ville, avant que le chariot sortît. Frappé de ce nouveau songe, il se rend de grand matin à la porte de la ville, voit le chariot, et demande à celui qui le menait ce qu'il y avait dedans. Le charretier prit aussitôt la fuite; l'on tira le corps du chariot, et l'hôtelier fut arrêté et puni.

Auteur: Cicéron

Info: De la divination

[ télépathie ]

 

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exorcisme

Aussitôt que Jésus fut hors de la barque, il vint au-devant de lui un homme, sortant des sépulcres et possédé d’un esprit impur. Cet homme avait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait plus le lier, même avec une chaîne. Car souvent il avait eu les fers aux pieds et avait été lié de chaînes, mais il avait rompu les chaînes et brisé les fers, et personne n’avait la force de le dompter. Il était sans cesse, nuit et jour, dans les sépulcres et sur les montagnes, criant, et se meurtrissant avec des pierres. Ayant vu Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui, et s’écria d’une voix forte : Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t’en conjure au nom de Dieu, ne me tourmente pas. Car Jésus lui disait : Sors de cet homme, esprit impur. Et il lui demanda : Quel est ton nom ? Légion est mon nom, lui répondit-il, car nous sommes plusieurs. Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors du pays.

Il y avait là vers la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons le prièrent, disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous entrions en eux. Il le leur permit. Et les esprits impurs sortirent, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer ; il y en avait environ deux mille, et ils se noyèrent dans la mer.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Marc, 5, 2-13

[ diable ] [ principe diabolique ] [ folie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

portrait de Bonaparte

Du moment où il fut chef d'État, on connaît son emploi du temps au jour le jour, le nombre de chapeaux que lui confectionna Poupart (entre cent soixante et cent soixante-dix) ou de culottes qu'il emporta à Saint-Hélène (dix-neuf), la couleur de ses yeux (gris-bleu) et de ses cheveux (châtains), sa taille (entre 1m 68 et 1m 69) et mille autres détails encore. On sait que son sourire conquérait jusqu'à ceux qui ne l'aimaient pas ; que sa voix pouvait être douce puis impérieuse ; qu'il savait feindre la colère et pouvait se laisser parfois déborder par elle. Il mangeait vite, chantait faux, prenait des bains très chauds, montait moyennement à cheval, aimait l'opéra italien, ne fumait pas mais priait, dormait lorsqu'il le voulait (environ sept heures par jour), plaçait sa main droite dans son gilet (geste banal pour l'époque mais qu'il a immortalisé), jetait par la fenêtre les livres qui l'ennuyaient, préférait une tenue modeste aux chamarrures qui l'auraient mis au même niveau que ses subordonnés. Il écoutait parfois avant d'ordonner. Il finit par ordonner sans avoir entendu ceux qu'il ne considérait plus comme ses conseillers mais comme des exécutants. Il détestait les longs discours, aimait que ses décisions fussent exécutées sans perte de temps. Il travaillait beaucoup sur tous les sujets sans en négliger aucun, entrant souvent dans le détail des nombreux dossiers qui transitaient par son cabinet. Il calligraphiait mal, prenait parfois un mot pour un autre mais dictait bien ce qu'il voulait écrire, parfois à plusieurs secrétaires en même temps.

Auteur: Lentz Thierry

Info: Napoléon (1804-1814),  Prologue, page 9

 

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Ajouté à la BD par miguel

rétrocausalité

En voyageant à Berlin, j'ai vérifié mes courriels et scanné FB depuis mon hôtel, raconte Roger Nelson. J'ai appris l'incendie de Notre-Dame vers 20 heures, heure européenne. Une recherche rapide a montré que des traînées de fumée avaient été remarquées une heure plus tôt. Au cours de cette heure, une étincelle et une combustion lente sont devenues un enfer qui a fait rage, malgré les efforts de 400 ou 500 pompiers très efficaces, pendant encore 8 ou 9 heures jusqu'à ce qu'il soit contrôlé. La couverture télévisée était constante et comprenait l'expression des peurs et de la tristesse des parisiens, des touristes et du monde. Notre-Dame est autant un symbole qu'une église et il ne faisait aucun doute que les gens du monde entier étaient unis émotionnellement par cette tragédie. Heureusement, il n'y a pas eu de morts et la structure principale de la cathédrale, y compris les clochers emblématiques, a pu être sauvée. Un certain nombre de personnes ont suggéré qu'il s'agissait d'un événement mondial que nous devrions évaluer. Hypothèses spécifiques et résultats : L’événement GCP* a été programmé pour une période de 7 heures commençant à 19h00 heure locale (17h00 à minuit UTC). Le résultat est une déviation forte et persistante vers le bas, aboutissant à un Z-score de -1,751. Ceci est opposé à notre prédiction standard, mais correspond à un grand sous-ensemble d'événements qui incluent la méditation et les prières pour la paix. Comme l'a suggéré mon collègue William Treurniet, qui a réalisé une analyse indépendante, cet événement était certainement celui dans lequel un nombre considérable de personnes priaient ensemble, dans l'espoir que Notre-Dame puisse être sauvée.

Auteur: Nelson Roger D.

Info: *Global Consciousness Project

[ synergie collective ] [ parapsychologie ] [ noosphère ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dépaysement

Et je vis là un des plus grands mystères de la nature humaine : dans un bouquet d'arbres, près du petit temple, une femme se tenait debout, le visage exalté. Elle étreignait une statue de pierre cunéiforme. Elle priait, quel dieu je l'ignorais alors. Je compris que j'assistais à un très grand mystère. Je ne dérangeai pas cette femme, cette femme ceinte d'un obi - la ceinture japonaise - en forme de papillon, chaussée de petits bancs de bois, et le visage resplendissant d'une beauté qui m'était incompréhensible. Et je pensai alors qu'il me faudrait raconter dans un récit comment le Japon avait entraîné, attiré, noyé, dissous l'étranger, comme aurait pu le faire un marécage, comme aurait pu le faire un sylvain ou quelque être de ce genre : de tout mon coeur je voulais pénétrer l'âme japonaise, son quotidien et son époque ; j'avais devant mes yeux le fantastique de ce quotidien, de la vie courante, des gens, et je ne comprenais rien, ne pouvais ni comprendre ni interpréter quoi que ce fût ; et je sentais que ce pays qui m'était inaccessible m'engloutissait comme un marécage, soit qu'il renfermât en effet de grands secrets, soit que je fusse en train d'enfoncer des portes ouverts que la police gardait précisément parce qu'elles n'ouvraient sur rien. Le thème auquel se sont confrontés les écrivains qui sont allés au Japon, celui de la non-fusion de l'âme de l'Orient avec celle de l'Occident, de l'homme occidental happé, englouti, déformé par l'Orient, atteint du mal qu'on pourrait nommer febris orientis, et néanmoins, plus tard, rejeté par l'Orient, ce thème se présentait maintenant également à moi.
Par la suite, après cette aube dont j'ai parlé, il y eut encore des jours dans le soleil, dans le vent, au sein de la terre fleurissante, à se promener dans les montagnes et à fuir devant la police.

Auteur: Pilniak Boris

Info: Racines du Soleil Japonais

[ Asie ]

 

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