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question

Outre ces nombreuses similarités, Darwin soulignait quelques exceptions, dont le rougissement et le froncement de sourcils, qui n'existeraient que chez les hommes. Il avait raison pour le rougissement. Je n'ai jamais vu ni entendu parler d'autres primates dont le visage rougirait en quelques secondes. C'est un mystère de l'évolution, surtout pour les cynique qui pensent que notre vie sociale se résume à l'exploitation égoïste des autres. Si c'était le cas, on vivrait mieux sans avoir le sang qui affleure aux joues et au cou malgré nous et permet de nous repérer comme un phare en pleine mer.  En admettant que ces rougeurs soient un signe d'honnêteté, pourquoi l'évolution nous a-t'elle doté, nous, et pas les autres espèces, d'un signal aussi évident.

Auteur: Waal Frans de

Info: La dernière étreinte, p 75

[ émoi ] [ sincérité ] [ langage corporel ] [ animal particulier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Peut-être partageons-nous beaucoup de traits communs avec ces hybrides. Nous avons la chance d'avoir en nous non pas un mais deux singes ; ensemble, ils nous permettent de construire une image de nous-mêmes infiniment plus complexe que celle que nous renvoie la biologie depuis un quart de siècle. Il est temps de réviser le portrait qu'elle trace de nous, individus purement égoïstes et mesquins, à la morale illusoire. Si nous sommes essentiellement des singes, comme je l'affirmerais, ou en tout cas descendons des singes, comme le soutiendrait tout biologiste, nous naissons avec une large gamme de tendances, allant des plus viles aux plus nobles. Loin d'être une création de l'imagination, notre morale découle du processus de sélection qui a façonné notre côté compétitif et agressif.

Auteur: Waal Frans de

Info: Le singe en nous

[ primate ] [ éthique ] [ consumérisme ] [ rivalité ] [ homme primate ]

 

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bornage

Certaines branches de la science pourraient-elles s'arrêter parce que nous nous heurtons aux limites inhérentes à notre compréhension, plutôt que parce que le sujet est épuisé ? L'être humain est plus qu'une espèce de primates parmi d'autres. Nous sommes spéciaux : notre conscience de soi et notre langage ont constitué un saut qualitatif, permettant l'évolution culturelle, et l'expertise diversifiée cumulée qui a conduit à la science et à la technologie. Mais certains aspects de la réalité - une théorie unifiée de la physique ou une compréhension complète de la conscience - pourraient nous échapper simplement parce qu'ils dépassent le cerveau humain, tout comme les idées d'Einstein déconcerteraient un chimpanzé. Peut-être que les agrégats complexes d'atomes, qu'il s'agisse de cerveaux ou de machines, ne pourront jamais tout comprendre d'eux-mêmes.

Auteur: Rees Martin John

Info: From Here to Infinity: Scientific Horizons

[ interrogation ] [ contingentement intégré ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

voir

Le système visuel peut être subdivisé en deux sous-ensembles fonctionnels, l'un responsable de la discrimination et de la reconnaissance des formes (vision focale) et l'autre de leurs relations spatiales dans le champ visuel (vision ambiante). Les voies nerveuses empruntées par ces deux subdivisions sont en grande partie distinctes et aboutissent chez les primates au cortex inférotemporal (vision focale) et pariétal (vision ambiante). Une version plus ancienne de cette subdivision, persistant chez les rongeurs (tel le hamster), attribue au colliculus supérieur un rôle dans la vision ambiante et au cortex visuel la responsabilité principale de la vision focale. Cette organisation semble n'avoir pas été totalement abandonnée chez les primates où des expériences démontrent que le colliculus supérieur contribue également à la voie pariétale, et donc à la vision ambiante.

Auteur: Bullier Jean

Info: Les deux systèmes visuels : résurgences multiples d'une même idée. Résumé en début de son article de synthèse dans médecine/sciences en 1989

[ regarder ] [ sciences cognitives ] [ évolution ]

 

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polygamie

Aucun primate non humain vivant en groupe n'est monogame, et l'adultère a été documentée dans toutes les cultures humaines étudiées - y compris celles où les fornicateurs sont généralement lapidés à mort. À la lumière de tous ces représailles sanglantes, il est difficile de voir comment la monogamie vient "naturellement" à notre espèce. Pourquoi tant de personnes risqueraient-elles leur réputation, leur famille, leur carrière - voire leur destin présidentiel - pour une pratique qui va à l'encontre de la nature humaine ? Si la monogamie était une caractéristique ancienne et évoluée de notre espèce, comme l'affirme le récit standard, ces transgressions omniprésentes seraient peu fréquentes et une application aussi horrible serait inutile.

Aucune créature n'a besoin d'être menacée de mort pour agir en accord avec sa propre nature.

Auteur: Ryan Christopher

Info: Sex at Dawn: The Prehistoric Origins of Modern Sexuality

[ polyandrie ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolution

Quatre grandes innovations vont signer le passage à la sexualité des humains.
1/ La disparition de l'oestrus. Désormais, on peut faire l'amour toute l'année !
NB Les fesses roses des guenons chimpanzé marquent la période de chaleur amoureuse des femelles, appelée 'oestrus'.
2/ La disparition de l'os pénien. Désormais, l'homme bande sans tuteur : plus besoin d'os ! Son pénis est plus grand, plus gros, plus fort, plus solide !
NB Tous les primates ont un petit os pour soutenir l'érection.
3/ L'invention du sentiment amoureux qui deviendra la grande préoccupation de l'humanité.
4/ Mais, en négatif, la domination masculine et l'asservissement des femelles qui marqueront profondément l'humanité jusqu'à nos jours.
NB Chez les primates, aucune domination des mâles envers les femelles, peu d'interactions entre eux. Ce sont deux mondes cohabitants.

Auteur: Brenot Philippe

Info: Sex story, p. 7

[ homme-animal ] [ reproduction ] [ mâle-femelle ]

 

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verbalisation

Les idées sont arrivées des millions d'années après les instincts et les sentiments. Elles ne sont pas le problème, elles signalent celui-ci, fournissant des mots pour l'exprimer. Le système qui souffre est l'un des plus anciens du cerveau. Les singes souffrent mais ne peuvent le décrire par des mots. Les humains en sont capables. Mais les primates et les humains souffrent de la même façon. Avec des structures cérébrales très similaires. Le niveau supérieur du cerveau, le néocortex, indique seulement quels sont les sentiments qui sont en hausse. il ne souffre pas lui-même il est conscient de la souffrance et en parle. Il se souvient de la vie, de l'enfance et il y pense, mais la partie qui souffre reste enfermée dans sa tanière, attendant le moment opportun et la thérapie adaptée.

Auteur: Janov Arthur

Info: La guérison primale - Les mots ne suffisent pas. Comment libérer l'incroyable puissance des sentiments

[ hyper-structure ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autoperception

Il est bien difficile de décider à quel stade de l'évolution on peut déceler un début de conscience de soi. Peut-être en trouve-t-on une indication dans la capacité de se reconnaître dans un miroir. Et cette capacité, on ne la voit apparaître qu'à un certain niveau de complexité dans l'évolution des primates. Quand elle est combinée avec le pouvoir de former des images de la "réalité", de les recombiner, de se former ainsi par l'imagination une représentation de mondes possibles, la conscience de soi donne à l'être humain le pouvoir de reconnaître l'existence d'un passé, d'un avant sa propre vie. Elle lui permet aussi d'imaginer des lendemains, d'inventer un avenir qui contient sa propre mort et même un après sa mort. Elle lui permet de s'arracher à l'actuel pour créer un possible.

Auteur: Jacob François

Info: Le jeu des possibles/Fayard 1981 p.115-116

[ esprit ]

 

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être humain

Si nous regardons notre espèce sans nous laisser aveugler par les progrès techniques des derniers millénaires, nous voyons un être de chair et de sang avec un cerveau qui, bien que trois fois plus gros que celui d'un chimpanzé, ne contient aucune composante nouvelle. Même notre cortex préfrontal tant vanté s'avère d'une taille assez ordinaire, comparé à ceux des autres primates. Nul ne doute de la supériorité de notre intellect, mais il n'est aucun besoin et désirs fondamentaux qui ne soient aussi présents chez nos proches parents. Tout comme nous, les singes luttent pour le pouvoir, jouissent du sexe, veulent la sécurité et l'affection, tuent pour le territoire valorisent la confiance et la coopération. Nous avons, certes, des ordinateurs et des avions, mais notre constitution psychologique reste celle d'un primate social.

Auteur: Waal Frans de

Info: Le bonobo, Dieu et nous

[ animal savant ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

curiosité

Les femelles de nos plus proches cousins primates n'offrent pas non plus de raison de croire que la femelle humaine devrait être sexuellement réticente en raison de préoccupations purement biologiques. Au contraire, la primatologue Meredith Small a noté que les primates femelles sont fortement attirées par la nouveauté lors de l'accouplement. Les mâles inconnus semblent attirer les femelles plus que les mâles connus quelle que soit la caractéristique qu'un mâle puisse offrir (statut élevé, grande taille, coloration, toilettage fréquent, torse poilu, chaînes en or, bague rose, peu importe). Small écrit : "Le seul intérêt constant observé dans la population générale des primates est un intérêt pour la nouveauté et la variété... En fait, rapporte-t-elle, la recherche de l'inconnu est documentée comme une préférence féminine plus souvent que toute autre caractéristique que nos yeux humains peuvent percevoir."

Auteur: Ryan Christopher

Info: Sex at Dawn: The Prehistoric Origins of Modern Sexuality

[ sexualité ] [ indiscrétion féminine ] [ mâles-femelles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel