Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0347s

lutte

La guerre que nous combattons n'est pas contre les puissances et les principautés, elle est contre le chaos et le désespoir. Plus grande que la mort de la chair est la mort de l'espérance. La mort des rêves. Contre ce péril, nous ne pouvons jamais nous rendre. L'avenir est partout autour de nous, en attente de moments de transition, à naître dans des moments de révélation. Personne ne connaît la forme de ce futur, ou où il nous mènera. Nous savons seulement qu'il est toujours pavé de douleur.

Auteur: Straczynski J. Michael

Info: Z'ha'dum, épisode de Babylon 5, 1996

[ détermination ] [ survie ]

 

Commentaires: 0

Gaule

Malgré la faiblesse des rois, malgré l'équivoque du terme France nous pouvons cependant admettre qu'il y a un royaume de France, non pas seulement dans les formules de chancellerie, mais dans l'opinion et le langage des habitants. Il y a un royaume de France par opposition à l'empire et aux principautés chrétiennes et musulmanes d'Espagne. Les capétiens sont rois de France, parce qu'ils sont soutenus par la forte tradition populaire que les carolingiens ont créés : l'étude des clauses finales des chartes montre qu'ils sont reconnus comme tels jusqu'aux lointaines frontières méridionales.

Auteur: Petit-Dutaillis Charles

Info: La Monarchie féodale en France et en Angleterre (Xe - XIIIe), Début du Xe siècle

[ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

autodafé

On peut supposer que la proscription des "Cent Ecoles", qui se matérialisa par le fameux "brûlement des livres" (213 av. J.C.) fut, entre autres raisons, édictée pour supprimer les oeuvres écrites dans des graphies "corrompues", et empêcher ainsi la conservation d'écritures propres aux anciennes principautés, fondues dans l'empire de Qin. Peut-être était-ce le seul moyen d'imposer la nouvelle norme et de dévaluer toutes les autres formes. Selon D. Bodde : "Si cette hypothèse est exacte, le brûlement des livres -- qui ne réussit pas à plonger dans l'oubli les Classiques antérieurs -- fut pour l'essentiel un succès : un siècle et demi après, les lettrés Han avaient grand mal à déchiffrer les livres en écritures 'anciennes'."

Auteur: Alleton Viviane

Info: L'écriture Chinoise, p. 76

[ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

Europe de l'est

"La Roumanie est un morceau de la France, jeté dans le sud-est de l’Europe". Cette phrase imagée d’Edgar Quinet date de cent-trente ans. Elle exprimait alors ce qui depuis toujours était une vérité. La Roumanie tenue sur les fonds baptismaux par Napoléon III, son parrain, venait de naître, en 1861, de l’union de deux principautés de Valachie et de Moldavie, sous l’autorité du hospodar prince Couza. L’empereur des Français avait proposé que le nouvel état, affranchi de l’obédience de l’Empire Turc et de la tutelle intéressée de l’Empire des Tzars, adoptât le régime monarchique et que son destin fût confié à un prince de Hohenzollern. L’Europe n’ayant élevé aucune objection, il en avait été ainsi. Charles de Hohenzollern, natif de Sigmaringen, était monté, sous le nom de Carol Ier, sur le trône de Roumanie, laquelle ne deviendrait que vingt ans plus tard effectivement et constitutionnellement le royaume de Roumanie. L’épouse de Carol Ier, originaire de Prusse-Rhénanie, la reine Elizabeth, a laissé un souvenir vivace, du moins dans le monde des lettres, sous le pseudonyme de Carmen Silva.

Auteur: Mortureux De Faudoas

Info: Nos amis roumains, au fil des ans, p.7

[ historique ] [ Dacie ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

suffrage universel

Du reste nous devons nous rappeler que bien longtemps avant, les Grecs de l'Antiquité eux aussi avaient vécu en démocratie : d'ailleurs le mot vient justement de chez eux, c'est un mot grec.

Une fois de plus il me sembla entrevoir dans les yeux de certains d’entre eux (comme au cours de nos conversations au Musone) l'espoir que l'on pourrait trouver à la fin le moyen de sortir des malheurs écrasants de notre temps.

- Mais pourquoi est-ce que par la suite la démocratie a disparu en Italie ? voulut savoir Leonardo.

- Parce qu'il y avait eu - exactement comme chez les Grecs en son temps - une dégradation des mœurs, et que peu à peu les gens n'ont plus été disposés à renoncer en partie à leur point de vue pour faire de la place à celui des autres. La situation qui en est venue à se créer au quatorzième siècle, Dante l’a bien décrite : en pratique, pour en finir avec les luttes et les abus continuels, il était devenu indispensable que quelqu'un impose l'ordre par la force. C'est comme ça qu'un peu partout se sont constituées les seigneuries et les principautés et que la démocratie a disparu.

Auteur: Corti Eugenio

Info: Les derniers soldats du roi

[ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

souverain

Les anciens princes, pour faire briller les vertus naturelles dans le cœur de tous les hommes, s’appliquaient auparavant à bien gouverner chacun sa principauté.

Pour bien gouverner leurs principautés, ils mettaient auparavant le bon ordre dans leurs familles.

Pour mettre le bon ordre dans leurs familles, ils travaillaient auparavant à se perfectionner eux-mêmes.

Pour se perfectionner eux-mêmes, ils réglaient auparavant les mouvements de leurs cœurs.

Pour régler les mouvements de leurs cœurs, ils rendaient auparavant leur volonté parfaite.

Pour rendre leur volonté parfaite, ils développaient leurs connaissances le plus possible.

On développe ses connaissances en scrutant la nature des choses.

La nature des choses une fois scrutée, les connaissances atteignent leur plus haut degré.

Les connaissances étant arrivées à leur plus haut degré, la volonté devient parfaite.

La volonté étant parfaite, les mouvements du cœur sont réglés.

Les mouvements du cœur étant réglés, tout l’homme est exempt de défauts.

Après s’être corrigé soi-même, on établit l’ordre dans la famille.

L’ordre régnant dans la famille, la principauté est bien gouvernée.

La principauté étant bien gouvernée, bientôt tout l’empire jouit de la paix.

Auteur: Confucius

Info: Ta-hio, 1re partie, traduction du P. Couvreur

[ récapitulation intégrative ] [ mandat du ciel ] [ droit divin ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

géopolitique

En 1050 av. J.-C., les Zhou, originaires de l’ouest de la Chine (actuelle province du Shanxi), renversent la première dynastie chinoise des Shang. Tout en restant très proches, culturellement, de leurs prédécesseurs, les Zhou instaurent un système de contrôle de leur nouveau territoire différent de celui de la dynastie des Shang. Alors que l’État-domaine des Shang ne s’étendait guère au-delà de quelques centaines de kilomètres autour de leur dernière capitale Anyang, les Zhou mettent en place un système de fiefs qui leur permet d’asseoir leur pouvoir sur un territoire beaucoup plus vaste.  [...]

Les princes auxquels sont octroyés les premiers fiefs sont des membres proches de la famille royale. Plus tard, d’autres fiefs seront octroyés aux chefs des familles ayant combattu aux côtés des Zhou, mais qui ne porteront pas le même nom que la famille régnante. Une hiérarchie de cinq titres nobiliaires est instaurée. Le rang de chacun est lié au nombre de générations d’ancêtres Zhou auxquelles ils peuvent rendre un culte. Seul le roi (wang) a le privilège de célébrer le culte de l’ancêtre divin, fondateur de la dynastie. [...]

Le contrôle exercé par la dynastie des Zhou sur les fiefs octroyés se relâche progressivement. Ce relâchement se fait d’abord sentir dans les territoires les plus éloignés du domaine royal. Les liens familiaux entre le clan des Zhou et les seigneurs feudataires sont de plus en plus ténus. [...]

Sans cesse obligés de faire appel à l’aide des seigneurs feudataires pour résister aux agressions des peuples nomades, les Zhou se trouvent rapidement à la merci des plus puissants d’entre eux. [...]

Alors que les fiefs étaient accordés par le roi Zhou en récompense, ils deviennent, rapidement, possessions héréditaires des familles des seigneurs feudataires. Le chef de la dynastie des Zhou a cessé d’être la source unique et sacrée du pouvoir, chaque famille possède désormais sa propre légitimité. [...]

De nouvelles principautés, situées aux marches du vieux berceau de la civilisation chinoise et beaucoup plu vaste que les anciens fiefs, montent en puissance, à l’instar des principautés de Wu [...], de Chu [...], de Yue [...] ou de Qin [...]. [...]

L’enrichissement des principautés et la montée en puissance de certaines d’entre elles, joints à la chute de prestige de la dynastie des Zhou, favorisent la multiplication des conflits. La guerre, désormais, domine les affaires de l’État. Il ne s’agit plus uniquement de lutter contre les incursions barbares, mais d’attaquer et de se défendre contre les principautés voisines dans un processus continu d’absorption et d’expansion qui se poursuit jusqu’à l’unification de l’empire, en 221 av. J.-C. De 722 à 453 av. J.-C., le nombre de principautés passe de 150 à 12.

Auteur: Niquet Valérié

Info: Introduction à "L'art de la guerre" de Sun Zi, éditions de la Martinière, 2022, pages 12 à 14

[ historique ] [ orient ]

 
Commentaires: 4
Ajouté à la BD par Coli Masson