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oiseaux pêcheurs

Haut dans le ciel, au-dessus de moi, les pélicans flottaient, portés par les courants d'air chaud, leurs ailes déployées brillant d'or sous le soleil, jusqu'à ce que l'un d'eux, soudain, tombât du ciel tel une bombe qu'on aurait larguée, les ailes repliées contre les flancs, avant de venir exploser à la surface de l'eau pour reprendre son essor, tout dégoulinant, un hareng ou un mulet battant l'air, prisonnier du bec à poche.

Auteur: Burke James Lee

Info: Prisonniers du ciel

 

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Ajouté à la BD par miguel

quête

Oublier ne veut pas dire ne plus en faire cas, supprimer de sa vie ; oublier signifie réguler et privilégier l’ordre des choses en donnant de l’importance en même temps qu’une priorité à ce qui est éternel, alors que, étant prisonniers d’un corps, nous sommes esclaves des passions. Il se trouve que c’est exactement le but et le chemin de la Gnose, ce qui se traduit chez Hermias par écouter en silence […].

Auteur: Gallois Henri

Info: G comme gnose

[ inféodée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ouverture

Combien, vu de la cage, le monde extérieur semblait séduisant à Lily, tandis qu'elle entendait la porte claquer sur elle ! ... En réalité, elle le savait bien, la porte ne claquait jamais ; elle demeurait toujours ouverte ; mais la plupart des prisonniers étaient comme des mouches dans une carafe : une fois entrés, ils ne pouvaient plus reconquérir leur liberté. L'originalité de Selden était de n'avoir jamais oublié le chemin de la sortie.

Auteur: Wharton Edith

Info: Chez les heureux du monde

[ . ]

 
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relativité

L'empereur voulait que Cox lui construise des horloges pour les temps fuyants, rampants ou suspendus d'une vie humaine, des machines qui indiqueraient le passage des heures ou des jours - le cours variable du temps - selon qu'il était ressenti par un amant, un enfant, un condamné ou d'autres hommes, prisonniers des abîmes ou des geôles de leur existence ou planant au-dessus des nuages de leur bonheur. (..) Le cours variable du temps.

Auteur: Ransmayr Christoph

Info: Cox ou la course du temps

[ durée ] [ relatif ] [ singularités ] [ monades ]

 

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écriture

J'ai donc connu en prison le bonheur de transmettre et d'ouvrir la voie de la lecture. La plupart des prisonniers que je côtoie ici ne sont pas des gens mauvais, en tout cas pas plus mauvais que ceux qui circulent de l'autre côté des grilles. Si dans leur jeunesse, on leur avait permis de s'évader par les livres et l'accès au savoir, je suis persuadé qu'ils vivraient aujourd'hui l'existence commune et pacifique des hommes libres.

Auteur: Bonidan Cathy

Info: Victor Kessler n'a pas tout dit

[ évasion ] [ pénitencier ] [ lecture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indépendance

Je dirai ici en passant que, grâce à la perpétuelle idéalisation, la liberté nous semblait plus libre que la liberté telle qu’elle est en réalité. Les forçats exagéraient l’idée de la liberté ; cela est commun à tous les prisonniers. L’ordonnance déguenillée d’un officier nous semblait être une espèce de roi, l’idéal de l’homme libre, relativement aux forçats ; il n’avait pas de fers, il n’avait pas la tête rasée, et allait où il voulait, sans escorte.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: Souvenirs de la maison des morts

[ embellie ] [ par contraste ] [ prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inflexion

La voix leur parvenait déformée, comme une voix de fausset, une typique voix de connard, perverse et autoritaire, étrangère à tout autre sentiment que le plaisir d'humilier. Des types qui crient, sûrs qu'on va leur obéir ou s'effondrer. C'est la voix de l'autorité, celle que crachent les haut-parleurs, dans les prisons, les couloirs des hôpitaux, les fourgons cellulaires qui, dans la ville déserte, en pleine nuit, conduisent les prisonniers dans les souterrains des commissariats pour leur infliger des coups de matraque ou l'électricité.

Auteur: Piglia Ricardo

Info: Argent brûlé

[ ton ] [ révélateur ] [ agression ]

 

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vacuité

Un peu plus tard, il fallut subir la visite du cimetière des prisonniers de guerre alliés – ceux qui avaient, en quelque sorte, accompli l’ultime sacrifice. Il y avait des croix blanches, bien alignées, toutes exactement identiques ; l’endroit dégageait un ennui profond. Ça me rappelait Omaha Beach, qui ne m’avait pas tellement ému non plus – qui m’avait plutôt, à vrai dire, fait penser à une installation d’art contemporain. "Ici, m’étais-je dit avec un sentiment de tristesse que je sentais insuffisant, ici, tout un tas d’imbéciles sont morts pour la démocratie."

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme, p. 67

[ ww2 ] [ mémorial ] [ détachement ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

cruauté

Mais, je devais l'apprendre ultérieurement, le sourire d'un martien n'est que de pure forme ; quand à son rire, il a plutôt de quoi faire pâlir de terreur l'homme le plus courageux.
En effet, l'humour chez les Martiens Verts diffère grandement, de par sa conception, du nôtre, qui est franchement orienté vers l'amusement. Les souffrances qui accompagnent l'agonie d'un compagnon déclenchent le fou rire de ces étranges créatures. La forme la plus courante de distraction chez eux est de provoquer la mort de leurs prisonniers de guerre dans d'affreux tourments, aussi raffinés que possible.

Auteur: Burroughs Edgar Rice

Info: Le cycle de mars

[ science-fiction ] [ extraterrestre ]

 

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camp de concentration

Il y a une autre connaissance de l'être humain, dans ces conditions. Il y a les officiers, qui torturent, se soûlent, crient, transpirent, se salissent à mettre les prisonniers dans le baril et à les en retirer. On se demande : quand ils rentrent chez eux, que racontent-ils à leur femme, à leur fiancée, à leurs enfants, à leurs parents, à leurs amis ? Le tortionnaire est notre semblable, il parle la même langue, il appartient à la même société, a les mêmes valeurs et préjugés que nous, d'où sort-il, où un tel individu se forme-t-il ?

Auteur: Liscano Carlos

Info: Le fourgon des fous, Belfond, p.90

[ torture ] [ question ]

 

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