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big brother

A mesure que Snowden leur racontait son histoire, les agissements de la NSA leur parurent de plus en plus directement sortis d'une dystopie du XXe siècle. Tout cela rappelait les livres d'Aldous Huxley ou de George Orwell. Mais le but ultime de la NSA semblait même aller au-delà : tout collecter chez tout le monde, partout, et le conserver indéfiniment. C'était le signal d'un tournant décisif. L'anéantissement de la vie privée.

Auteur: Harding Luke

Info: Le Dossier Snowden, Les services secrets au coeur d'un scandale planétaire

[ oppression ]

 

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ingratitude

On nous dit souvent que les pauvres sont reconnaissants de la charité qui leur est faite. Certains le sont, sans nul doute, mais les meilleurs des pauvres ne sont jamais reconnaissants. Ils sont ingrats, insatisfaits, désobéissants et rebelles. Ils ont tout à fait raison de l'être. La charité est à leurs yeux une méthode ridiculement inadéquate de réparation partielle, ou une aumône humanitaire, accompagnée généralement chez l'humanitariste d'une tentative impertinente pour exercer une tyrannie sur leur vie privée. Pourquoi éprouveraient-ils de la gratitude devant les miettes qui tombent de la table du riche ?

Auteur: Wilde Oscar

Info: l'âme de l'homme sous le socialisme/la Pléiade, Gallimard1996 <p.932>

 

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société de contrôle

[...] la pandémie accélérera encore plus l'innovation, en catalysant les changements technologiques déjà en cours (comparables à l'effet d'amplification qu'elle a eu sur d'autres problèmes mondiaux et nationaux sous-jacents) et en "suralimentant" toute entreprise numérique ou la dimension numérique de toute entreprise. Elle accentuera également l'un des plus grands défis sociétaux et individuels concernés par la technologie : la vie privée. Nous verrons comment le traçage de contacts a une capacité inégalée et une place quasi-essentielle dans l'arsenal nécessaire pour combattre la COVID-19, tout en étant capable de devenir un outil de surveillance de masse.

Auteur: Schwab Klaus

Info: Covid-19 la grande réinitialisation

[ big brother ] [ prétexte sanitaire ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

compromission

Il n'y a plus en France de cloison étanche entre la haute finance privée et la haute finance publique. Toutes deux sont peuplées par les mêmes personnes. (...) On ne compte plus les directeurs et autres personnels du Trésor, de droite comme de gauche, qui sont passés à la banque privée. (...) Cette consanguinité de l'administration et de la banque permet de comprendre la logique interne qui commande la "politique unique" suivie par tous les gouvernements à l'égard de la concentration des banques ou des rémunérations des PDG. Du coup on saisit mieux ce qui, au cœur de l'appareil d’État, interdit toute lutte sérieuse contre la financiarisation de l'économie considérée comme une donnée naturelle incontournable.

Auteur: Dardot Pierre

Info: Ce cauchemar qui n'en finit pas

[ gouvernements ] [ argentiers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

capitalisme

Les trente dernières années ont vu la construction d'un vaste appareil bureaucratique destiné à la création, et à la maintenance, du désespoir. Une machine géante conçue en premier afin de détruire n'importe quel espoir d'avenir alternatif possible. À sa racine il y a l'obsession véritable de la part des dirigeants du monde - en réponse aux bouleversements des années 1960 et 1970 - afin de s'assurer que l'on ne puisse plus jamais voir grandir et fleurir de mouvements sociaux qui proposeraient des alternatives et que ceux qui défient les dispositions des pouvoir existants ne puissent jamais, en aucune circonstance, être perçus comme des vainqueur potentiels. Tout ceci exige ainsi la création d'un appareil énorme : armées, prisons, police, et toutes formes d'autres solutions diverses proposées par les sociétés de sécurité privée. Et bien sûr les outils de propagande de toutes les sortes imaginables, qui pour la plupart n'attaquent pas les alternatives directement, mais plutôt créent un climat pénétrant de crainte, de conformisme chauvin et de simple résignation, qui font que chaque pensée sujette à vouloir changer le monde ressemble à une fantaisie vide de sens.

Auteur: Graeber David

Info: Dette, les 5000 premières années

[ oppression ] [ abrutissement ] [ pouvoir ]

 

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renaissance

Il y avait des plaisirs dont le pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia) n'entendait pas se priver, tout pape qu'il était, et cela parce que son tempérament le commandait, parce qu'il était avant tout un corps et après seulement une âme.
Pourvu qu'il exerçât sérieusement, intelligemment, efficacement, les fonctions qui étaient les siennes, maintenant, Alexandre VI estimait que personne n'avait de remarque à faire sur sa vie privée.
Ce qu'on lui demandait, c'était d'être un bon pape, d'augmenter la puissance de l'Eglise, de la protéger contre tous les dangers qui la menaçaient, d'y faire régner la discipline, d'accroître ses biens temporels.
Pour le reste, qu'il eût des maîtresses ou non, cela ne regardait que lui.
(...)
Il est temps maintenant d'établir ses quatre enfants.
L'aîné, César, qui a dix-huit ans au moment où Alexandre VI monte sur le trône de Saint Pierre, est considéré par lui comme le "dauphin". César sera d'"Eglise" et, suivant les ambitions dynastiques de son père, pape après lui, comme celui-ci l'est devenu après la mort de son oncle Calixte III.
Restent à pourvoir deux garçons, Joffre et Juan, et une fille, Lucrèce.
Trois mariages politiques en perspective, donc, qui consolideront la dynastie.

Auteur: Brion Marcel

Info: Les Borgia : Le Pape et le Prince

[ religion ] [ sexe ] [ famille ] [ historique ]

 

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dimension double

La possession n'est jamais celle d'un ustensile car celui-ci me renvoie au monde, c'est toujours celle de l'objet abstrait de sa fonction et devenu relatif au sujet.

(...) Ils se constituent alors en système grâce auquel le sujet tente de reconstituer un monde , une totalité privée.

Tout objet a ainsi deux fonctions : l'une qui est d'être pratiqué, l'autre qui est d'être possédée. La première relève du champ de totalisation pratique du monde par le sujet, l'autre d'une entreprise de totalisation abstraite par le sujet par lui-même en dehors du monde. Ces deux fonctions sont en raison inverse l'une de l'autre. A la limite l'objet strictement pratique prend un statut social : c'est la machine. A l'inverse, l'objet pur, dénué de fonction ou abstrait de son usage prend un statut strictement subjectif. Il devient objet de collection. Il cesse d'être tapis, table, boussole ou bibelots pour devenir "objet" un bel "objet" dira e collectionneur et non pas une belle statuette. Lorsque l'objet n'est plus spécifié par sa fonction, il est qualifié par le sujet : mais alors tous les objets s'équivalent dans la possession, cette abstraction passionnée. Un seul n'y suffit plus. C'est toujours une succession d'objets, à la limite une série totale, qui en est le projet accompli.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Le système des objets (1968, Gallimard, 288 p.)

[ industrialisation ]

 

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carcan sociétal

Défense des minorités, contrôle de ses pulsions sexuelles, condamnation de toutes formes de violence, respect de l’environnement, tri de ses déchets… Aujourd’hui, l’individu est sommé de devenir toujours plus civilisé dans tous les compartiments de sa vie sociale, mais également privée. L’injonction à devenir un “bon citoyen” a supplanté celle d’être un “bon chrétien”. Les modalités ont changé mais le principe est le même. Si bien que l’individu doit se surveiller en permanence, en même temps qu’il doit dénoncer toute attitude ou propos “déviants”. Cela au nom du bien général et particulier car il en va de la Civilisation, de la Démocratie, de la République, etc. Sauf que c’est trop pour la plupart des gens. Ils n’en peuvent plus. On leur implante à chaque instant le sentiment d’être fautif et d’être coupable de l’être. C’est comme si on leur demandait d’adopter en permanence une hyène. Pour beaucoup, l’idéal démocratique apparaît psychiquement trop exigeant, surtout s’il doit être assimilé de force et rapidement. Ce n’est pas pour rien si des gens se défoulent sur Internet ou font des burn out. Comme le disait Philippe Muray, Freud nous a libérés du refoulement, mais qui nous libérera du défoulement ? Et je ne vous parle pas de la vogue du développement personnel, afin d’arriver à se sentir bien dans sa peau et dans son époque, preuve que c’est loin d’être évident. Ces comportements témoignent d’un malaise général. Tout le monde semble assis sur des oursins et ne plus rien supporter. D’ailleurs, tout le monde veut que ça change. Même les conservateurs appellent au “changement”. C’est comme une fuite en avant. Il s’agit là d’un symptôme qui, loin de remédier au problème, l’exprime et le renforce. De là que la moindre étincelle provoque aujourd’hui d’incroyables incendies qui, en temps normal, ne prendraient pas. Nous prenons feu de partout. En devenant toujours plus morale, la conscience contemporaine est devenue un immense champ de bataille qui cache un véritable champ de mines. Nos démocraties marchandes, où la maîtrise de soi se doit d’être toujours plus intériorisée, portent en germe des violences envers soi-même ou envers les autres d’autant plus terrifiantes qu’elles sont volcaniques. C’est le syndrome de la cocotte-minute.

Auteur: Bouillier Grégoire

Info: Le coeur ne cède pas, 2022

[ étouffantes moralines ] [ sans échappatoire ] [ soupape manquante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Helvétie

Ce si cher franc suisse...
Le scandale à la Banque nationale suisse fragilise à présent Eveline Widmer-Schlumpf, présidente de la Confédération.
La semaine dernière, Philipp Hildebrand, président de la Banque nationale suisse (BNS), tentait de sauver sa peau en jurant que ce n'était pas lui qui spéculait sur les monnaies, mais son épouse, Kashya Hildebrand, propriétaire de galeries d'art à Zurich et à Manhattan. Cette dernière a acheté le 15 août 2011 pour 504 000 dollars de devises... peu avant une décision de la BNS susceptible de faire grimper le cours du dollar. Mais patatras, le gestionnaire de fortune de la banque Sarasin, où avait été passé l'ordre, révélait que Philipp Hildebrand avait bien donné son feu vert à l'achat de dollars par sa femme.
Lundi, le patron de la BNS était contraint de présenter sa démission, avec effet immédiat. Comme un malheur n'arrive jamais seul, la presse découvrait que le couple Hildebrand, réputé millionnaire, n'aurait payé que 16 000 euros d'impôts en 2009. C'est maintenant Eveline Widmer-Schlumpf, 55 ans, présidente de la Confédération et ministre des Finances, qui se retrouve dans les turbulences. "Feu sur la Banque nationale et le Conseil fédéral", titre La Tribune de Genève. Le Conseil fédéral désignant le gouvernement suisse. Motif ? Malgré les charges pesant sur Philipp Hildebrand, Eveline Widmer-Schlumpf l'a soutenu contre vents et marées, notamment lors de l'émission de la TV alémanique Areva.
"Point d'argent, point de Suisse"
En fait, le gouvernement, qui n'a aucun pouvoir de surveillance sur la BNS, a surtout cherché à étouffer un scandale qui risquait de porter atteinte au sacro-saint franc suisse. Pour un petit pays de moins de huit millions d'âmes, dépourvu de richesses naturelles, cette monnaie, courtisée par le monde entier, ne lui procure pas seulement de la fierté. C'est l'âme du pays, sa culture, sa force. Les Suisses, qui souffrent d'un "déficit de substance identitaire commune" (on y parle quatre langues, l'allemand, le français, l'italien et le romanche), n'ont plus guère que le franc suisse en commun, depuis la faillite de la compagnie aérienne Swiss Air.
Voltaire disait méchamment : "Si vous voyez un banquier suisse sauter d'une fenêtre, sautez derrière lui, il y a sûrement de l'argent à gagner." Guère plus indulgent, Racine affirmait : "Point d'argent, point de Suisse." Autrefois sous-développée, frappée par les famines, la Confédération est devenue, grâce à sa monnaie, l'un des pays les plus prospères d'Europe. 3,7 % des Suisses, soit presque 1 habitant sur 25, est millionnaire en francs suisses (soit plus de 800 000 euros). En sept ans, le nombre de Crésus a grimpé de 23 %.
Les comptes à numéros
Le pays gère près de 30 % de la fortune mondiale offshore. L'argent ne favorise pas seulement les banques. Elle a permis la création de compagnies d'assurances, de sociétés de négoce, de cabinets de notaires, d'avocats d'affaires. En élargissant la notion de "cluster" (grappe d'activités), l'ouvrage Secret bancaire et place financière : le combat de la Suisse évoque le développement de l'hôtellerie de luxe, de la joaillerie, des oeuvres d'art, des boîtes de nuit, de l'aviation privée. Sans oublier les gardes du corps, les convoyeurs de fonds et les animatrices de bars à champagne...
Bref, tout était bon pour étouffer le scandale à la BNS, et protéger le franc suisse. Dans le quotidien suisse de la finance L'Agefi, Michel Dérobert, secrétaire général des banquiers privés, semble regretter que les Hildebrand n'aient pas utilisé un compte à numéros. Ainsi, ils n'auraient pas été découverts. "Ces comptes à numéros n'ont pas toujours bonne presse (...) mais je pense que, pour certaines personnes, leur utilisation se justifie afin d'assurer que leurs droits soient respectés", déclare le banquier privé.

Auteur: Hamel Ian

Info: Le Point.fr, 12/01/2012 à 17:56

[ vingtième siècle ]

 

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portrait

Considéré comme le fondateur des thérapies brèves, précurseur délibérément en marge des courants institutionnels de la psychologie, Milton Erickson est surtout le créateur d'une technique d'hypnose, qu'il a mise au point en luttant toute sa vie contre sa propre souffrance. Né dans une ferme du Connecticut, il était dyslexique, daltonien, éprouvait des difficultés à reconnaître les sons, et avait été atteint de poliomyélite à l'âge de 17 ans...

Dès 1923, il étudie l'hypnose "à l'ancienne ", qui consiste à plonger les patients dans un état de sommeil profond. Puis il met au point une méthode d'hypnose "éveillée", fondée sur la relation patient thérapeute et sur le respect absolu du sujet.

Jusqu'en 1948, Erickson mène une carrière universitaire et clinique de psychiatre. En raison d'une nouvelle attaque de polio, il se consacre ensuite totalement à sa clientèle privée. En cinquante ans de pratique, il a traité près de 30 000 personnes. Durant toute sa carrière, il n'a jamais écrit d'ouvrage théorique. Seules ses conférences ont été publiées. 

"Nous avons tous des potentialités dont nous ne sommes pas conscients."

S'appuyer sur l'inconscient

Sa conception de l'inconscient diffère considérablement de celle de Freud. Pour Erickson, il n'est pas un "obscur espace de refoulement", mais un "réservoir lumineux", à la fois dépositaire de toutes nos ressources intérieures et véritable force positive capable de nous inspirer des solutions pour résoudre tous nos problèmes. Il ne faut donc pas en avoir peur : il est notre allié le plus solide et le plus fiable. Autonome, possédant ses modes de fonctionnement particuliers, il détient une sagesse propre, et c'est sur celle-ci que l'on peut s'appuyer pour changer de vie ou de comportement. 

Expérimenter l'hypnose

Pour Erickson, l'état d'hypnose est un phénomène physiologique naturel et assez banal, que nous expérimentons chaque jour. Un moment d'inattention, un instant de rêverie, l'immersion dans une lecture passionnante ? Aussitôt que notre attention se déplace en dehors de l' "ici et maintenant", nous sommes dans un état de "transe commune" très similaire à celui de l'hypnose.  Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas un état passif, mais actif, pendant lequel peuvent arriver beaucoup de choses. Notamment une communication directe avec notre inconscient, car les limites habituelles de la pensée sont provisoirement suspendues.

Retrouver ses ressources intérieures

Premier thérapeute à mettre en avant le fait que chacun est unique, Erickson était profondément respectueux de l'individu parce qu'il reconnaissait en chaque être humain l'existence de ressources intérieures extraordinaires : l'intuition qui s'éveille au moment où l'on en a besoin, le geste juste qui s'impose à nous sans que nous ayons eu le temps d'y réfléchir. Ces ressources peuvent être découvertes au quotidien et se développent quand on apprend à être plus attentif à ses sensations physiques les plus infimes.

Pratiquer l'autohypnose

Erickson a été le premier à découvrir la technique et l'efficacité de l'autohypnose. Il est en effet possible, après en avoir fait l'apprentissage, d'entrer par soi-même en état de transe légère. On peut alors utiliser une technique "sur mesure" : autosuggestion par des images, de la musique, contrôle de la respiration, focalisation sur une zone du corps. Les applications de l'autohypnose sont très nombreuses : on peut se débarrasser de complexes, travailler sa mémoire ou son élocution, calmer des maux de tête, etc. Pratiquée au quotidien, l'autohypnose est sans effets secondaires

Eveiller son entourage

Dans la communication quotidienne, Erickson suggérait de créer des effets de surprise, des situations particulières, plus éloquentes que des paroles directes. Par exemple, il préconisait des phrases suggestives comme: "Ah, l'odeur de la cuisine provençale !"*, plutôt que d'intimer l'ordre : "Déjeunons dans un restaurant provençal !"

Ces événements "décalés" permettent de désorganiser le schéma mental des personnes qui vivent avec nous, et donc de modifier leur état de conscience pour mieux faire passer notre message. C'est ce qu'il appelait la "dé-potentialisation de la conscience", sans jamais donner de recette toute faite : c'est à chacun de faire preuve de créativité et de développer sa qualité d'écoute de l'autre.

Auteur: Pigani Erik

Info: Psychologies.com. Milton H. Erickson, L'hypnotiseur qui réveille, 17 juin 2015. *exemple de suggestion directe camouflée

[ psychothérapeute ]

 

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