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femmes-hommes

Elles se privent de nouvelles chaussures pour que leurs enfants puissent en avoir.

Auteur: Internet

Info:

[ pensée-de-femme ] [ avantage-femme-sur-homme ]

 

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réussite

Il faut se garder de trop approcher ses rêves, ils vous privent parfois de tout pouvoir en prenant la place de votre volonté, or qu'est un homme lorsqu'il est dénué d'énergie et de courage ?

Auteur: Stefansson Jon Kalman

Info: Lumière d'été, puis vient la nuit

[ échec ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Les éditeurs modernes sont obligés de se plier aux exigences actuelles d'un grand public relativement éduqué, et ils ne s'en privent pas. Jadis les éditeurs étaient fiers de contribuer à l'élaboration de chefs d'oeuvre. De nos jours, ils réclament du sensationnel habilement présenté pour pouvoir contenter leurs actionnaires.

Auteur: Upfield Arthur

Info: Un écrivain mord la poussière, 1948

[ audimat ] [ édition ]

 

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paysan

Cela m’étonne que les hommes se privent de l’état le plus bienheureux, des heures les plus radieuses – celles du travail dans les champs. La conscience de s’être rendu incontestablement utile, une douce fatigue, un excellent appétit et un sommeil profond – voici la récompense de celui qui travaille aux champs.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: cité dans "Le Comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï. Souvenirs personnels" d'Ilia Répine, dans "Lettres à Tolstoï et à sa famille", trad. Laure Troubetzkoy, éditions Vendémiaire, 2021, pages 182-183

[ éloge ] [ bienfaits ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

grégaire

Ces histoires et d'autres de même nature privent l'idée même de race de toute base biologique. [...] Nous sommes tous le fruit d'un brassage ; nous sommes tous apparentés. Chaque gène, par un voyage différent, nous ramène à un ancêtre commun. Tel est l'héritage tout à fait extraordinaire que nous avons reçu des Hommes qui nous ont précédés.

Auteur: Sykes Bryan

Info: Les sept filles d'Eve

[ sciences ]

 

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femmes-hommes

Hong Kong, ce vendredi [1946]
Dignes vraiment d'une fille de rois, Mayotte, ces fleurs que tu m'apportas à l'avion ! Tant de femmes, par niaiserie, se privent d'en offrir aux hommes qu'elles aiment ou convoitent: "ça ne se fait pas !" Comme s'il fût inscrit dans la nature que le mâle dispose du privilège exorbitant de parler le langage des fleurs !

Auteur: Étiemble René

Info: Blason d'un corps, p.69

[ pétales ] [ efflorescence ]

 

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misère

Je commençais à envisager la pénible obligation de m'adresser aux pauvres, qui constituent l'extrême ressource du vagabond affamé. On peut toujours compter sur eux : jamais ils ne repoussent le mendiant. Maintes fois, à travers les Etats-Unis, on m'a refusé du pain dans les maisons cossues sur la colline, mais toujours on m'en a offert, près du ruisseau ou du marécage, dans la petite cabane aux carreaux cassés remplacés par des chiffons, où l'on aperçoit la mère au visage fatigué et ridé par le labeur. Ô vous qui prêchez la charité, prenez exemple sur les pauvres, car seuls ils savent pratiquer cette vertu! Ils ne donnent pas leur superflu, car ils n'en possèdent pas. Ils se privent parfois du nécessaire. Un os jeté au chien ne représente pas un acte charitable. La charité, c'est l'os partagé avec le chien lorsqu'on est aussi affamé que lui.

Auteur: London Jack

Info: La Route : Les Vagabonds du rail

[ générosité ] [ solidarité ]

 

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vie quotidienne

Lorsqu’un homme a exercé la même profession pendant des années, il a perdu la notion du temps. Même si sa journée de travail se limite à huit heures de présence, elle ne s’achève pas quand la maîtrise siffle l’heure de la sortie. Il faut encore y ajouter la durée du trajet entre sa boîte et chez soi, sans oublier les longues minutes qu’on va devoir consacrer à manger, à se laver, à s’acheter de nouveaux vêtements, ou une voiture, à remplacer ses pneus, ou sa batterie, à payer ses impôts, à copuler, à recevoir des amis, à se soigner, à se remettre d’un accident, à faire sa lessive, à éviter de se faire voler, à s’inquiéter de la météo, à dormir, à faire des insomnies, et je laisse de côté toutes ces choses dont la décence nous interdit de parler, BREF l’être humain n’aura au bout du bout que TRES PEU DE TEMPS à se consacrer. Il arrive même que les heures supplémentaires le privent de quelques-unes de ces tâches de première nécessité, comme de baiser. Bordel de merde ! Et ce genre d’existence vous bouffe six jours de la semaine et, comme le dimanche, vous êtes censé fréquenter l’église ou manger en famille, parfois les deux, parlez d’un rêve éveillé !

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 212

[ salariat ] [ collectif-personnel ] [ routine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pouvoir

Supposons que nous invitions une personne inconnue à jouer aux cartes. Si cette personne nous répond "je ne joue pas", nous interpréterons cela soit comme une incompréhension du jeu, soit comme une aversion pour ce jeu, pour des raisons économiques, éthiques ou autres. Imaginons cependant qu'un homme honorable, connu pour posséder toutes les compétences possibles en matière de jeu, qui en connaît parfaitement les règles et les astuces interdites - mais qui ne peut aimer un jeu et y participer que lorsqu'il s'agit d'un passe-temps innocent - soit invité à se joindre à une compagnie d'escrocs habiles, connus pour être de bons joueurs et auxquels il est égal sur les deux plans, pour participer à une partie.

S'il dit : "Je ne joue pas", en nous mettant à sa place et en regardant ses interlocuteurs dans les yeux nous pourrions compléter ses paroles comme suit : "Je ne joue pas, c'est-à-dire avec des gens comme vous, qui brisent les règles du jeu et le privent de son plaisir. Si vous me proposez de jouer, notre accord mutuel est que nous reconnaissons le caprice du hasard comme notre maître ; alors que vous nommez hasard  la science de vos doigts agiles. De fait je dois soit l'accepter comme tel,  soit courir le risque de vous insulter... ou choisir la honte de vous imiter." ... L'opinion de Socrate peut être résumée par ces mots crus, lorsqu'il dit aux sophistes, hommes éclairés de son temps, "Je ne sais rien".

Auteur: Hamann Johann Georg

Info: Ces mots étaient donc une épine dans leurs yeux et un fléau sur leur dos. Socratic Memorabilia, J. Flaherty, trans. (Baltimore : 1967), pp. 165-167.

[ expertise ] [ savoir-faire ] [ système fermé ] [ aléa ] [ manipulation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

orgasme

Quand Mercedes dormait et que personne frappait à la porte, on passait tout le temps à baiser. On baisait des heures et des heures. Il en avait jamais assez de baiser. Disait que jouir était le truc le plus proche du Paradis qu'aucun humain sur terre ne connaîtrait. Qu'il n'y avait pas de porte, pas de type qui attendait avec un livre avec tout ce qu'on avait fait de bien et de mal, surtout que la plupart des choses qu'on fait ne sont ni bien ni mal, juste chiantes. Qu'il n'y a personne qui va nous juger pour décider si on fait partie de la fête qui s'arrête jamais ou être envoyé rôtir en bas. Qu'il n'y a pas de fête comme ça, comme y a pas de bel pour Cendrillon et ses soeurs, ni de fête de fin d'études pour Barbie, ni de labyrinthe avec un taureau qui va nous buter. Mais il y a la sensation que vous éprouvez quand vous jouissez. Quand tout disparaît. Quand votre corps vous dit qu'il vous aime et que tout est parfait, sûr et sans danger. Quand vous vous sentez mieux que vous vous êtes jamais senti mieux de toute votre vie. Cette sensation que vous voudriez qui s'arrête jamais. Il disait que les gens qui disaient qu'elle était mauvaise sont juste idiots. Que les gens qui disaient que c'est mal de baiser sont juste idiots. Qui disent qu'il faut baiser dans certaines conditions décidées par Dieu sont idiots. Personne ne devrait dire à personne comment baiser. Disait que les gens qui ont fait voeu de pas le faire se privent d'un des plus beaux dons qu'on reçoit de la vie. Que les hommes dans leurs robes ridicules qui chantaient les chansons en langue morte qui n'ont jamais baisé n'ont certainement pas le droit de dire. Que peut-être s'ils baisaient, ils comprendraient Dieu d'une manière que pas un livre pas un carnaval pas un pape pourrait jamais leur apprendre. Il disait que si tous ceux qui allaient à l'église ou au temple ou à la mosquée passaient tout ce temps perdu à baiser au lieu de prier pour des conneries, le monde serait pas prêt de finir. Et il avait raison. Et vous savez qu'il a raison. Si vous regardez dans votre coeur, et si vous avez jamais joui dans votre vie, vous savez qu'il a absolument raison.

Auteur: Frey James

Info: Le dernier testament de Ben Zion Avrohom

[ unicité ] [ religion ] [ jouir ] [ sexe ]

 

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