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classification

Si l'on procédait à l'étude de la littérature française par division en périodes, on pourrait en faire cinq bien caractérisées :
1°La Littérature du Moyen-Age
2°L'Epoque de la Renaissance
3°Le XVII° Siècle, ou Siècle de Louis XIV, Epoque classique.
4° Le XVIII° Siècle, quelquefois appelé Siècle de Voltaire, Epoque philosophique.
5°Le XIX° Siècle, où Littérature contemporaine, Epoque historique et critique.

Auteur: Aubert Eugène

Info: Littérature Française (Première Année) Moyen-Âge, Renaissance, Dix-Septième Siècle

[ Gaule ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

préhension intellectuelle

Le cerveau procède non par logique, mais par reconnaissance de formes. Ce processus n'est pas précis comme  la logique et les mathématiques. Au contraire, il substitue spécificité et précision - si nécessaire, pour augmenter sa portée. Il est probable de ce fait que la pensée humaine primitive procédait par métaphore, ce qui, même avec la tardive apparition de moyens précis tels que la logique et la pensée mathématique, continue d'être une source majeure d'imagination et de créativité dans la vie adulte.

Auteur: Edelman Gerald Maurice

Info:

[ analogies généralisantes ] [ langage outil ] [ signes symboles ] [ paréidolie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

philosophe-sur-philosophe

C'était dans l'intimité une compagne charmante et pleine d'esprit : elle maniait la plaisanterie sans mauvais goût et l'ironie sans méchanceté. Son érudition extraordinaire et si profondément assimilée qu'on la distinguait à peine de l'expression de sa vie intérieure donnait à sa conversation un attrait inoubliable. Elle avait cependant un grave défaut (ou une rare qualité, suivant le plan où on se place) : c'était de refuser toute concession aux nécessités ou aux convenances de la vie sociale. Elle disait toujours toute sa pensée à tout le monde en toutes circonstances. Cette sincérité, qui procédait avant tout d'un profond respect des âmes, lui valut bien des mésaventures, amusante pour la plupart, mais dont certaines faillirent tourner au tragique à une époque où toute vérité n'était pas bonne à crier sur les toits. 

Il n'est pas question d'établir ici le bilan des sources historiques de sa pensée et des influences qu'elle a pu subir. Indépendamment de l'Evangile dont elle se nourrissait tous les jours, elle avait une profonde vénération pour les grands textes hindous et taoïstes, pour Homère, les tragiques grecs, et surtout Platon qu'elle interprétait dans un sens foncièrement chrétien. Elle haïssait par contre Aristote en qui elle voyait le premier fossoyeur de la grande tradition mystique. Saint Jean de la Croix dans l'ordre religieux, Shakespeare, certains poètes mystiques anglais et Racine dans l'ordre littéraire marquèrent également son esprit. Parmi les contemporains, je ne vois guère que Paul Valéry et Koestler dans le Testament espagnol dont elle m’ait parlé avec une admiration sans mélange. Ses préférences comme ses exclusions, étaient abruptes et sans appel. Elle croyait fermement que la création vraiment géniale exigeait un niveau supérieur de spiritualité et qu'il n'était pas possible d'atteindre à l'expression parfaite sans avoir traversé de sévères purifications intérieures. Ce souci de pureté, d'authenticité intimes la rendait impitoyable pour tous les auteurs en qui elle croyait déceler la moindre recherche de l'effet, le plus léger élément d'insincérité ou de boursouflure : Corneille, Hugo, Nietzsche. Seul comptait pour elle le style parfaitement dépouillé, traduction de la nudité de l'âme.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Préface à "La pesanteur et la grâce" de Simone Weil, Librairie Plon, 1988, pages 9-10

[ description ] [ portrait ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson