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biophysique

Un champignon capable d'apprendre sans neurones
Des chercheurs toulousains montrent que le "Physarum polycephalum", un champignon jaune des sous-bois, peut apprendre à ignorer un obstacle de caféine sur son chemin, alors qu'il est unicellulaire et dépourvu de système nerveux.
Un champignon est-il capable d'apprendre ? De retenir une leçon et d'en tirer des conclusions ? De ne pas refaire la même erreur ou de changer son comportement pour s'adapter à une situation ? Indice : il n'a pas de cerveau ni même de système nerveux. Et pourtant, la réponse aux questions est oui... Le Physarum polycephalum, une sorte de champignon - un protiste - jaune citron qui vit dans les sous-bois, large de plusieurs centimètres et pourtant composé d'une unique cellule avec des milliers de noyaux, fait preuve d'étonnantes capacités sous l'oeil des chercheurs.
L'étude a été publiée ce mercredi par la Royal Society : une équipe du Centre de recherches sur la cognition animale, à l'université Toulouse III, s'est amusée à proposer une course d'obstacles à notre champignon jaune. Certains individus avaient un accès direct à leur nourriture (spores et bactéries, miam miam) tandis que d'autres devaient traverser un endroit imprégné de caféine ou de quinine (beurk beurk). "Au tout début réticents à franchir les substances amères", résume le CNRS, les champignons "ont appris au fur et à mesure des jours qu'elles étaient inoffensives et les ont traversées de plus en plus rapidement, se comportant au bout de six jours de la même façon que le groupe témoin".
Les chercheurs ont mesuré la largeur du pseudopode (excroissance de la cellule) utilisé pour rejoindre la nourriture. Un pseudopode étroit est synonyme d'un comportement de répulsion, un pseudopode large représente quant à lui un comportement normal.
Au début réticent à passer sur la quinine, Physarum polycephalum apprend par habituation à ignorer la substance. L'organisme se déplace en avançant vers la nourriture une excroissance appelée pseudopode.
Les chercheurs sont convaincus qu'il ne s'agit pas simplement d'une "adaptation sensorielle" ou d'une "fatigue motrice", qui auraient également pu affecter leur vitesse de déplacement, car la réponse des champignons était spécifique à la substance : les habitués à la caféine restaient réticents à la quinine, et inversement. En outre, si on faisait disparaître la substance désagréable pendant deux jours, Physarum polycephalum réussissait à l'"oublier" et fournissait à nouveau une réponse négative à la prochaine rencontre. Ce sont les signes typiques d'une forme d'apprentissage qu'on appelle habituation, en biologie.
"L'apprentissage, défini comme un changement de comportement provoqué par l'expérience, a jusqu'à présent été étudié seulement chez les organismes multicellulaires dotés d'un système nerveux", écrivent Audrey Dussutour, Romain Boisseau et David Vogel. L'apprentissage est une modification comportementale à l'échelle d'une vie, donc différentes des adaptations biologiques au fil des générations, qui relèvent plutôt de l'évolution.
Physarum polycephalum avait déjà fait le malin lors de précédentes expériences, prouvant par exemple sa capacité à résoudre un labyrinthe (en privilégiant le chemin le plus court) ou de se nourrir de manière "réfléchie", en piochant des protéines et du sucre en certaines proportions jusqu'à reconstituer son régime alimentaire idéal. L'étude de ces mécanismes est cruciale pour "comprendre quand et où, dans l'arbre de l'évolution, les premières manifestations de l'apprentissage sont apparues".

Auteur: Internet

Info: http://www.liberation.fr/futurs/2016/04/27

 

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être humain

Les humains ont perdu 20% de densité osseuse dans leurs membres inférieurs depuis l'avènement de l'agriculture il y a 12 000 années
On explique ce phénomène par une plus grande sédentarité liée à ce mode de subsistance. Jusque là et depuis des millions d'années, les hommes et leurs ancêtres survivaient de chasse et de cueillette, des activités requérant une activité physique beaucoup plus intense.
Les chasseurs-cueilleurs qui vivaient encore il y 7 000 ans avaient des os et des articulations (hanches, genoux et chevilles) aussi solides que l'homme de Neandertal, un cousin disparu il y a 28 000 ans ou même les chimpanzés, un lointain parent.
En comparaison, les "agriculteurs" qui vivaient dans les mêmes régions depuis 6 000 ans ont des os nettement moins denses et plus fragiles.
Pour cette étude, les auteurs ont utilisé des scanners pour mesurer la densité osseuse de la partie spongieuse des os chez 59 humains modernes, 229 primates comme des chimpanzés ainsi que sur des ossements fossilisés d'hominidés dont l'Australopithecus africanus (-3,3 à -2,1 millions d'années), le Paranthropus robustus (-1,2 millions d'années) et des Néandertaliens (-250 000 à -28 000 ans).
Les résultats montrent que seuls les humains modernes récents ont une faible densité des os spongieux qui est particulièrement prononcée dans les articulations des membres inférieurs (hanches, genoux et chevilles). "Ce changement anatomique tardif dans notre évolution paraît bien avoir résulté de la transition d'une vie nomade à un mode de subsistance plus sédentaire", concluent les chercheurs. "D'autres facteurs pourraient aussi expliquer ces différences de densité osseuse entre les premiers agriculteurs et les chasseurs-cueilleurs", relève Timothy Ryan, professeur adjoint d'anthropologie à l'Université de Pennsylvanie, autre co-auteur de cette découverte. "La quantité de céréales cultivée dans le régime alimentaire des agriculteurs ainsi que de possibles carences de calcium pourraient avoir contribué à réduire la masse osseuse mais il apparaît toutefois que l'aspect biomécanique de l'abandon des activités de chasse et de cueillette a joué une plus grande part", précise-t-il.
NOS ANCÊTRES ÉTAIENT PLUS ACTIFS
Cette recherche fournit un contexte anthropologique aux pathologies osseuses des populations contemporaines comme l'ostéoporose, une fragilisation des os fréquente chez les personnes vieillissantes qui résulte en partie du manque d'activité physique notamment la marche.
Pour Colin Shaw, professeur à l'Université de Cambridge (Royaume-Uni) et également co-auteur de l'étude, "les humains contemporains vivent dans un environnement culturel et technologique incompatible avec leur adaptation résultant de l'évolution. [...] Il y a sept millions d'années d'évolution des hominidés qui les a adapté pour l'action et l'activité physique nécessaire à leur survie mais depuis seulement une centaine d'années nous sommes dangereusement sédentaires", explique-t-il, ajoutant : "nous n'avons pas évolué pour être assis dans une voiture ou à un bureau".
Pour ces chercheurs, faire beaucoup d'exercice physique à partir d'un très jeune âge doit permettre de parvenir à une résistance osseusse maximum vers trente ans. Ceci permet de maintenir une plus grande densité des os malgré l'affaiblissement inévitable qui se produit avec l'âge, selon eux. La prochaine étape de cette recherche, explique le professeur Shaw, sera d'analyser à la lumière de ces travaux les différents types de mouvements du corps qui ont permis à nos ancêtres de parvenir à une telle solidité osseuse en étudiant notamment les coureurs de marathon de l'extrême de l'Himalaya au désert de Namibie.

Auteur: Internet

Info: AFP décembre 2014

[ dégénérescence ]

 

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mystère

Le Pentagone a admis qu'il enquêtait sur les ovnis dans le cadre d'une initiative gouvernementale secrète connue sous le nom de "Advanced Aerospace Threat Identification Program (AATIP)".

Le ministère de la Défense affirmait avoir fermé l'AATIP en 2012, mais le porte-parole Christopher Sherwood a déclaré au Post que le ministère continue d'enquêter sur d'éventuelles observations d'Ovnis.

"Le ministère de la Défense est toujours préoccupé par le maintien d'une identification fiable de tous les aéronefs dans notre environnement opérationnel, ainsi que l'identification de toute capacité étrangère qui pourrait constituer une menace pour notre pays", a déclaré Sherwood.

"Le ministère continuera d'enquêter, selon les procédures normales, sur les cas d'aéronefs non identifiés rencontrés par des aviateurs militaires américains afin d'assurer la défense de la patrie et la protection contre les surprises stratégiques des adversaires de notre nation."

Nick Pope, qui a secrètement enquêté sur les OVNI pour le gouvernement britannique dans les années 1990, a qualifié les commentaires de la Défense de "bombe".

Pope, un ancien responsable de la défense britannique devenu auteur, a déclaré : "Les déclarations officielles précédentes étaient ambiguës et laissaient la porte ouverte à la possibilité que l'AATIP s'intéresse simplement aux menaces aéronautiques de la prochaine génération, comme le prétendaient les sceptiques, que ce soit les avions, les missiles ou les drones.
Cette nouvelle admission montre clairement qu'ils ont vraiment étudié ce que le public appelle des Ufos... (...) Cela montre aussi l'influence britannique, car UAP était le terme que nous utilisions au ministère de la Défense afin de nous distancier de tout le bagage de la culture pop qui accompagnait le terme OVNI.

L'existence de l'AATIP a été révélée en 2017, lorsque l'ancien leader de la majorité au Sénat Harry Reid (D-NV) a annoncé avoir organisé le financement annuel de 22 millions $ du programme. Reid avait dit au New York Times que c'était "l'une des bonnes choses que j'ai faites dans mon service au Congrès".

Le New York Times a publié l'article après que le DoD a publié une vidéo de 33 secondes via l'AATIP, mettant en scène un objet aéroporté poursuivi au large de la côte de San Diego par deux avions de la marine en 2004.

Dimanche, nous avons rendu compte d'un éditorial écrit par Christopher Mellon dans The Hill, sur le fait que depuis 2015, "des dizaines d'avions de chasse F-18 de la Marine ont rencontré des phénomènes aériens non identifiés (UAP) - autrefois communément appelés UFO - au large de la côte Est des États-Unis, certains non loin de la capitale nationale. Des rencontres ont été rapportées par d'autres avions militaires et des avions de ligne civils ailleurs aux États-Unis et à l'étranger, y compris des vidéos tournées par des passagers aériens."

Ce qu'étaient ces UAP et qui les pilotait - qu'il s'agisse d'amis, d'ennemis ou de forces inconnues - reste une énigme . Pourtant, un examen attentif des données mène inévitablement à une conclusion possible et troublante : Un adversaire potentiel des États-Unis maîtrise des technologies que nous ne comprenons pas, et possède des capacités que nous ne pouvons pas égaler.

"Il est grand temps que le Congrès recueille les réponses à ces questions et qu'il partage au moins certaines de ses conclusions avec le public." (Dans le journal The Hill)

Alors, de quoi s’agit-il. Que se passe-t'il là-bas ?

Auteur: Internet

Info: https://nypost.com Wed, 05/22/2019 - 22:05

[ Etats-unis ] [ extraterrestres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vingt-et-unième siècle

Le XXIe siècle invente une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés,
Qui peut croire que les flux migratoires vont se réduire dans les prochaines décennies ? Et nous, que ferions-nous si nous résidions dans un espace social et économique sans issue, dévoyé par la violence, comme en Syrie, en Irak, en Érythrée, en Libye, en Palestine, en Afghanistan, au Soudan, en République Centrafricaine, en Somalie, en République Démocratique du Congo, au Pakistan, au Nigeria, au Yemen, en Colombie... ?
Pour répondre à ce défi, le XXIe siècle est en train d'inventer une nouvelle territorialité : le camp de réfugiés. Les camps "officiels", répartis à travers le monde, sont mis en place, financés et gérés par le HCR (Haut commissariat pour les réfugiés), émanation des Nations-Unies siégeant à Genève. 17 millions d'hommes, de femmes et d'enfants y sont nourris, "logés" et souvent enfermés, comme dans beaucoup de pays où les autorités locales interdisent aux populations "accueillies" d'en sortir. Ces camps, dont certains abritent jusqu'à 400.000 personnes, n'apparaissent sur aucune carte, bien qu'ils soient parfois pérennisés par nécessité durant des décennies. On y constate aussi la disparition d'autres droits fondamentaux, comme celui de travailler pour sa subsistance.
La journaliste Anne Poiret, dans son documentaire sur le sujet, établit à 17 années la durée moyenne de résidence dans un camp. On a le temps d'y naître et d'y grandir, ou d'y vieillir et d'y mourir, sans droit, sans liberté, sans "chez-soi".
Mais l'innovation n'y est pas en reste : on teste des formes d'auto-organisation entre les réfugiés, la distribution des aides alimentaires en argent et non en nature, l'installation de campements "verts" (éoliennes, panneaux solaires, financés par des ONG dédiées), et même l'accès à son compte en banque par un distributeur de billets mobile à reconnaissance digitale et rétinienne (il va de soi que tout le monde est fiché). C'est un mode de vie en développement, et comme toute courbe qui monte, il est porteur d'opportunités, sujet à ce "progrès" qui fait tellement défaut dans les pays riches. Les camps de réfugiés font objectivement partie de l'avenir.
Notons que la notion de camp de réfugiés peut être appliquée sans abus de langage aux bidonvilles qui grossissent continûment les villes, impasses sociales et humanitaires qui aspirent les "migrants" de tous ordres, les expropriés des campagnes, les sans-terre, sans-eau, sans-récoltes ou sans-emploi, ceux qui décident que l'insécurité de l'inconnu est au moins porteuse d'une possibilité de numéro gagnant, même à un cent contre un. C'est à ce niveau qu'ils mettent en jeu leur existence. Les migrants sont des "espérants".
Les Occidentaux et les riches des centre-villes leur brandissent des statistiques : scientifiquement, votre espoir est fou, votre espoir est vain. Ne venez pas. Les migrants sourient d'un air gêné, comme tous les humains qui ont une faveur à obtenir. Ils préfèrent un asservissement qu'ils croient provisoire à l'enfermement par le dénuement ou la violence dans leur communauté d'origine. C'est un raisonnement qui ne vaut pas de l'autre côté de la grille : le rapprochement physique des riches et des pauvres est malsain, souvent dangereux. "Incertain", comme dirait la bourse. La présence de ces foules compactes et déracinées dans des contrées plus pacifiées fait tache. L'abordage désordonné des pauvres dans les quartiers riches n'est pas convenable.
Ça, tous les Européens le disent, maintenant, de "gauche" comme de droite : Ça fait des Brexit, après.
Vous savez, le Brexit : cet "événement historique" dont on a tant parlé.

Auteur: Gaufrès Stéphane

Info:

[ guerre ] [ surpopulation ] [ nord-sud ]

 

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exobiologie

Une nouvelle étude suggère que la vie extraterrestre pourrait ne pas être basée sur le carbone

L’étude de l’autocatalyse* permet de mieux cerner la potentialité de la vie au-delà des formes carbonées que nous connaissons. De récentes recherches mettent en lumière l’existence de cycles autocatalytiques inorganiques, suggérant la possibilité de formes de vie dans des environnements abiotiques. Ces avancées élargissent le champ des possibles en astrobiologie, incitant à repenser les critères de la vie dans notre quête extraterrestre.

Aux vues de la multitude d’études, la quête visant à comprendre les origines de la vie et son existence potentielle au-delà de notre planète est un enjeu central de la recherche scientifique contemporaine. Ce sujet, loin d’être un simple exercice de spéculation, interroge nos connaissances fondamentales en biologie, chimie et astrobiologie.

Dans ce contexte, l’étude de l’autocatalyse, mécanisme réactionnel où le produit final agit comme catalyseur, offre un nouveau regard sur les mécanismes qui pourraient permettre l’émergence de la vie dans des environnements inorganiques et abiotiques. Les recherches récentes menées par des scientifiques de l’Université du Wisconsin-Madison explorent cette possibilité, élargissant ainsi le spectre de recherche en envisageant des formes de vie extraterrestres non basées sur le carbone. Les résultats sont publiés dans la revue Journal of the American Chemical Society.

Diversité chimique et origine de la vie

Betül Kaçar, astrobiologiste soutenu par la NASA, professeur de bactériologie à l’UW-Madison et auteur principal de l’étude, explique dans un communiqué : " L’origine de la vie est un processus ne partant de rien. Mais il ne peut pas se produire qu’une seule fois. La vie se résume à la chimie et aux conditions qui peuvent générer un schéma de réactions auto-reproductibles ".

Les réactions chimiques qui produisent des molécules encourageant la même réaction à se reproduire encore et encore sont appelées réactions autocatalytiques. Zhen Peng, chercheur postdoctoral au laboratoire Kaçar, et ses collaborateurs, ont compilé 270 combinaisons de molécules — impliquant des atomes de tous les groupes et séries du tableau périodique — avec le potentiel d’autocatalyse soutenue.

(Photo : Schéma explicatif des réactions autocatalytiques. )

Ces cycles sont particulièrement remarquables car ils ne dépendent pas de molécules organiques, contrairement aux formes de vie connues sur Terre, qui sont principalement basées sur le carbone. Kaçar souligne : " On pensait que ce genre de réactions était très rare. Nous montrons que c’est en réalité loin d’être rare. Il suffit de chercher au bon endroit ".

Les chercheurs ont concentré leurs recherches sur ce que l’on appelle les réactions de proportionnalité. Dans ces réactions, deux composés comprenant le même élément avec un nombre différent d’électrons (ou états réactifs) se combinent pour créer un nouveau composé dans lequel l’élément se trouve au milieu des états réactifs de départ.

Pour être autocatalytique, le résultat de la réaction doit également fournir des matières premières pour que la réaction se reproduise, de sorte que le résultat devient un nouvel intrant, explique Zach Adam, co-auteur de l’étude. Les réactions de proportionnalité aboutissent à des copies multiples de certaines des molécules impliquées, fournissant ainsi des matériaux pour les prochaines étapes de l’autocatalyse. " Chaque fois qu’un cycle est effectué, au moins une sortie supplémentaire est produite, ce qui accélère la réaction et la rend encore plus rapide ", ajoute Adam.

Implications pour la recherche de signes de vie

La mise en évidence de cycles autocatalytiques inorganiques a jeté une lumière nouvelle sur les possibilités d’existence de la vie dans l’Univers. Cette avancée suggère que la vie, sous des formes inconnues et inorganiques, pourrait être présente dans une multitude d’environnements extraterrestres, y compris ceux qui sont radicalement différents de la Terre et qui, jusqu’à présent, étaient considérés comme inhospitaliers. 

Auteur: Internet

Info: https://trustmyscience.com/ - Laurie Henry·29 septembre 2023 - * réaction autocatalytique est une réaction chimique dont le catalyseur figure parmi les produits de la réaction.

[ astrobiologie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

voyage astral

Je souhaitais partager un texte que j'avais écrit durant l'été 2017, en rapport avec les extra-terrestres. J'étais conscient et allongé lorsque cela s'est passé. Je souhaitais tout simplement avoir votre avis sur ce que j'ai vécu. Voici le texte :

Ce matin, j'étais en pleine méditation d'ancrage quand j'entends : "il faudra que tu penses à te reposer".
Oui, oui...
"Il faudra que tu penses à te reposer ".
Okay okay j'ai compris !

Je file au lit, je reste centré, et j'attends les yeux fermés. D'un coup je me vois allongé sur un genre de divan, dans une pièce très en hauteur avec vue panoramique. Tout, autour de moi, est technologique. Je commence enfin à comprendre où je suis, ou plutôt auprès de qui ;)

Un homme très baraqué s'avance. Il a une épée d'apparat à la main, et tout son corps scintille de couleur violette. Visiblement, il a un grade important...
Il s'approche de mon corps endormi, et dit : "C'est bien lui ?" "Il progresse vite" (petit instant ego : merci merci)
Alors il se tourne vers 2 silhouettes (dont la couleur dominante est le vert), et leur dit "on va pouvoir commencer".

D'un coup je sens que les 2 silhouettes vertes commencent un soin en profondeur. Globalement, ça donne l'impression que l'on lève et que l'on abaisse un voile qui recouvre tout le corps, à la manière d'une grande respiration (indépendante de la respiration pulmonaire). Et au fur et à mesure de ces "grandes respirations", tout devient de plus en plus léger et doux...

J'essaie de rester centré, j'entends "plus ton corps est au repos, plus c'est facile pour nous".
Mon corps entier est comme bercé par ce mouvement, et des petits picotements traversent des zones précises.
Le "caporal violet" (c'est plus court à dire !) qui jusque là assistait à la scène, se tourne vers moi et me demande : "est-ce que tu nous donnes l'autorisation d'aller plus loin ?"
J'ai confiance en vous !
"Merci, on te le rendra au centuple : j'espère que tu t'es préparé à Voir" (oh chouette :D)

A cet instant, je ressens comme si on essayait de mixer deux énergies différentes (j'avais l'image de 2 liquides qui essaient de se mélanger progressivement). Là je me demande : "c'est un soin ?"
Réponse immédiate : "c'est bien plus qu'un soin auquel tu assistes : c'est un changement de structure. Le Terre doit se mélanger avec le Non-Terre. Ainsi il sera bien plus facile pour nous de te soigner à l'avenir".
En bonus, petite remarque des guides : "Tu as beaucoup de chance Jordan !"

Au cours de ce mixage plutôt agréable (où j'avais pas mal d'images d'Univers, de grands espaces, d'étoiles), l'un de ceux qui me soignaient m'annonce, plein de compassion : "beaucoup de mémoires... on va purifier tout ça"
Là, dans un coin de ma tête j'avais une flopée d'images qui défilaient à toute vitesse, auxquelles je ne m'attardais pas, avec l'impression qu'on faisait une bonne vidange.

A certains moments, quand mon mental intervenait trop, j'avais droit à des phrases de leur part du genre : "quand cesseras-tu de penser, et quand commenceras-tu à ressentir ?", ou "mais qu'est ce que ça pense un humain... *soupir*"

Une fois leur travail terminé, je les ai remercié, et leur ai fait un gros câlin. C'est marrant d'ailleurs, j'avais l'impression d'être un petit cochon avec les mains toutes sales, tellement leur énergie était pure ! (surprise de leur part du genre : "Mais que fait-il ?", jusqu'à ce que l'un deux capte que c'était pour dire merci, ce à quoi j'ai eu un super retour de leur part !)

Ils ont conclu par un "on reviendra prochainement". Et après vérification, tout cela a duré 1h30 !

Auteur: Antignac ‎Jordan

Info: Facebook, témoignage sur le Groupe de Marc Auburn public, 7 décembre 2019

[ science-fiction ] [ songe ] [ abduction ]

 
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transhumanisme

Les robots "surhumains" seront en mesure de dépasser les capacités de l'humanité d'ici un demi-siècle, avertit un expert en intelligence artificielle, soulignant qu'il est vital d'introduire des garanties afin d'éviter que l'humanité soit "remplacée".

Luca De Ambroggi, responsable de la recherche et de l'analyse des solutions d'IA au sein de l'équipe Transformative Technology d'IHS Markit, fournisseur mondial d'informations basé à Londres, a déclaré à Express.co.uk : "Dans 50 ans, il est raisonnable de penser que les robots seront capables de "soutenir" et de remplacer l'être humain dans plusieurs activités. Déjà, les appareils électromécaniques surpassent les humains en sensibilité et en temps de réaction." Compte tenu des progrès technologiques considérables réalisés au cours de la dernière décennie, M. Ambroggi a déclaré que 50 ans étaient "suffisants" pour combler plusieurs fossés avec l'être humain.

Et d'ajouter : – Même si notre cerveau aura encore des avantages et que les êtres humains resteront plus dynamiques et polyvalents, l'électronique pourra surpasser les humains dans plusieurs fonctions spécifiques. Comme elle le fait déjà aujourd'hui, de la vision industrielle, à la reconnaissance audio et vocale.

- La question à long terme est de savoir si les "personnes remplacées" pourront être requalifiées et continuer à apporter de la valeur ajoutée dans notre société. Il continue : "L'intelligence artificielle est là, et elle est là pour le long terme.

- Nous sommes dans l'ère dite étroite ou faible, de l'IA. Elle est "plus faible" que l'humain ou égale ou supérieure pour quelques tâches et sens limités. Quelle que soit la façon dont elle perturbe la société et son évolution, cela aura des répercussions majeures sur la sécurité des données, le travail et l'éthique.

- Cette ère est celle de l'IA multimodale générique, comparable à une intelligence humaine appliquée dans tous les sens et travaillant puissamment en parallèle. Par exemple, pour ce qui est de l'électronique de détection et du support des semi-conducteurs, pour les capacités de vision, d'écoute, de toucher, ainsi que d'odorat et de goût avec les dernières technologies MEMS.

- Nous devons revenir à l'éthique. Il est communément admis que l'intelligence artificielle et ses dispositifs/robots vont accroître le business et la richesse dans le monde entier. C'est encore une fois aux régulateurs et aux administrateurs de s'assurer que tous les humains en bénéficieront et pas quelques sociétés seulement.

Regardant plus loin, M. Ambroggi considère l'idée que les robots seront un jour considérés comme ayant une conscience, et donc comme des formes de vie indépendantes. Il explique : "Il est tout à fait possible que ce soit aussi une réalité, peut-être pas dans les 50 prochaines années, mais la technologie évolue si rapidement que je peux difficilement en douter."

"Lorsque nous étudions la biologie, un 'être vivant' doit avoir au moins une unité 'cellulaire' vivante. Jusqu'à présent, ce n'est pas le cas, mais il est clair que cela pourra l'être à l'avenir. L'intelligence humaine peut être améliorée avec un implant à puce IA, mais alors nous entrons dans de nouveaux domaines et devrons définir ce qui est et ce qui n'est pas un humanoïde hybride ?"

"Nous devrions aussi mentionner la conscience. Nous pouvons affirmer que la conscience même vient de l'expérience, comme on le voit dans le comportement humain qui est extrêmement différencié suivant les différentes parties du monde. Si c'est le cas, l'IA peut le faire et le fera, car l'expérience est reproductible."

- Le surhomme est la dernière étape, et j'ai peur d'utiliser ce mot "dernier". Mais c'est ce qui conduit la recherche pour l'avenir.

"Peu importe qui ou quoi sera au-dessus des capacités humaines. Avant cela, nous ferions mieux de nous assurer d'avoir en place de bonnes réglementations, méthodologies et processus éthiques afin de nous assurer de tirer profit du côté positif de la technologie."

Auteur: McGrath Ciaran

Info: Sun, 3 février 2019

[ prospective ]

 

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psycho-sociologie

Les mathématiques expliquent pourquoi les non-conformistes finissent toujours par se ressembler

Les anticonformistes ont une drôle de façon de finir par se ressembler.

Nous sommes ici pour si peu de temps, et nous aimerions penser que nous comptons. "Je ne suis pas juste une personne de plus - je suis différent." C'est vrai, et aussi… non. Nous nous ressemblons beaucoup, bien que les détails particuliers de nos vies soient, bien sûr, assez uniques. Pourtant, en particulier dans le monde occidental, nous aimons être considérés comme séparés de - et meilleurs que? - le troupeau. Beaucoup d'entre nous font tout leur possible pour avoir l'air différent d'"eux", en déclarant notre unicité dans notre apparence.

Alors, comment se fait-il que tant d'anticonformistes individuels finissent par se ressembler ? C'est ce qu'on appelle "l'effet hipster", et voilà  comment cela se produit.

Ce n'est pas seulement une question de mode visuelle, soit dit en passant. "Au-delà du choix du meilleur costume à porter cet hiver, cette étude peut avoir des implications importantes dans la compréhension de la synchronisation des cellules nerveuses, des stratégies d'investissement en finance ou des dynamiques émergentes en sciences sociales."

Le but de l'étude

Alors que les anti-conformistes peuvent, dans un premier temps, réussir à concevoir leur propre marque personnelle de rébellion vestimentaire, elle est suivie d'une synchronisation inévitable, bien qu'involontaire, autour d'une seule apparence. Notre étude  examine comment ces personnes semblent inévitablement se synchroniser. Nous soupçonnons qu'une influence majeure sur la manière dont cela se produit vient peut être de la vitesse de propagation des styles à travers une culture.

Tout le monde n'apprend pas ou n'adopte pas de nouveaux styles de la même manière. Certains suivent la mode de près, certains utilisent le bouche à oreille et certains imitent l'apparence d'individus bien connus qu'ils admirent. Dans ce dernier cas, le point de basculement peut se produire après qu'une célébrité mutuellement vénérée adopte une nouvelle mode.

Modélisation de l'individualité

Dans notre modèle simple, on est soit un membre du courant dominant, soit un hipster (sans connotation sarcastique), et nous  explorons différents ratios hipster/courant dominant. Tenant également compte du temps qu'il faut à un hipster pour détecter un nouveau style et y répondre.

Aussi simple que soit ce modèle nous constatons que l'expérimentation de ces deux facteurs produit un ensemble de comportements étonnamment complexe, bien que la synchronisation se produise toujours. Même lorsqu'nous révisons le modèle pour tenir compte de plus de deux types de personnes, la synchronisation se produit toujours.

Souvent, bien sûr, les rôles peuvent s'échanger lorsqu'il y a tellement de hipsters qu'ils deviennent le courant dominant. Par exemple, si une majorité d'individus se rase la barbe, alors la plupart des hipsters voudront se laisser pousser la barbe, et si cette tendance se propage à une majorité de la population, cela conduira à de nouveaux changements synchronisés vers rasage. Un échange soudain et étrange se produit lorsque le nombre de mainstreams et de hipsters est à peu près égal - les deux faces se retrouvent à basculer ensemble vers différentes tendances.

Prochaine étape

Nous estimons qu'il convient d'étudier plus avant les raisons de ce dernier phénomène. en précisant que ce genre de modélisation ne fonctionne pas uniquement avec les hipsters, mais également quant à la manière dont n'importe quel groupe de personnes décide soudainement d'agir à contre-courant du courant dominant. Par exemple au sein des marchés boursiers, où un certain nombre d'investisseurs peuvent soudainement conclure qu'il y a de l'argent à gagner en agissant à l'encontre de l'attitude de la majorité.

Il sera évidemment utile de mieux cerner la dynamique sous-jacente à de tels mécanismes, ce que de nouvelles recherches permettront, espérons-le, de comprendre. 

Auteur: Touboul Jonathan

Info: https://bigthink.com/ 2 janvier 2023

[ attracteurs ] [ égoïsmes ] [ mimétisme ] [ homothétique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chirurgie

On reprit, mais sur des bases nouvelles, l’antique constatation des mages d’autrefois concernant l’intervention nécessaire d’un nombre pair dans toutes les constructions humaines ; mais on eut le tort considérable de négliger, à ce moment, le nombre impair, qui se retrouva dans tous les mythes anciens, et qui complétait soit le chiffre douze, par le nombre treize, soit le chiffre six par le nombre sept, figurant l’unité divine. On constata simplement la dualité fondamentale de tous les êtres supérieurs, et l’on s’avisa, dans les laboratoires, de couper des hommes en deux, dans le sens vertical, pour essayer d’en faire une complète analyse.

Je n’ai pas besoin de dire qu’en ce temps-là, la technique opératoire était parvenue à un si haut degré de perfection que de pareilles opérations semblaient toutes naturelles.

Ces premières expériences ne furent couronnées d’aucun succès. Il semblait cependant logique de séparer, par un plan vertical passant par l’arête du nez, un homme composé de parties semblables des deux côtés et qui ne formait, à bien prendre, qu’un être double. Malheureusement, je le répète, cette analyse ne donna aucun résultat satisfaisant.

Tandis que depuis des siècles on pouvait sectionner un être humain dans le sens horizontal en le privant définitivement du double usage de certains membres, l’opération contraire demeurait impossible.

En section transversale, on arrivait à réaliser de véritables merveilles opératoires. Après avoir pratiqué l’ablation banale des deux bras et des deux jambes, on réussit également celle du tronc. Au moyen de canalisations très simplement réglées, la tête put vivre isolée sans aucune difficulté. On parvint même à la sectionner horizontalement, à isoler le cerveau, puis une couche horizontale de substance cérébrale. Tant que le corps ainsi réduit présentait deux parties symétriques, il continuait à montrer indubitablement tous les caractères de la vie.

Au contraire, la section verticale, beaucoup plus logique, beaucoup plus facile, semblait-il, à réaliser, puisqu’elle laissait subsister un être entier dédoublé, eut toujours pour effet d’éteindre instantanément les sources mêmes de la vie.

Les savants d’alors, dans leur entêtement, ne se découragèrent point ; cette division de l’homme qu’ils ne pouvaient obtenir anatomiquement, ils la tentèrent au simple point de vue psychique. Petit à petit, ils parvinrent à éduquer la race humaine, alors très réduite par la science, et à la diviser en deux classes nettement opposées.

D’un côté, il y eut ce que l’on appela alors les matérialistes, construits à l’image du Léviathan, chez qui toute conscience fut abolie et qui ne conservaient que la vision du monde extérieur à trois dimensions. Leurs mouvements purement réflexes étaient suscités par les besoins journaliers de la vie sociale ; ils ne connaissaient d’autres ordres que les règlements scientifiques du monde extérieur ; leur discipline était absolue, leur science très complète, leur intelligence à peu près nulle.

Il y eut, d’autre part, ceux que l’on appela les idéalistes et qui furent privés de tout moyen de relation avec le monde extérieur à trois dimensions. Leur sort fut bientôt celui des anciens fakirs hindous, leur vie intérieure se développa dans d’étranges proportions. Pourvus simplement du seul sens de la quatrième dimension, ils ignoraient tout du temps et de l’espace. Pour eux, les phénomènes ne se succédaient pas ; pour eux bientôt il n’y eut même plus de phénomènes.

Les savants du Grand Laboratoire Central se montrèrent tout d’abord enivrés par les résultats obtenus ; ils avaient enfin, à leur sens, réalisé l’analyse de l’humanité, ils tenaient décomposés, en leur pouvoir, les éléments séparés qui composaient la vie. Leur enthousiasme diminua le jour où ils comprirent que ces éléments, ainsi séparés, ni d’un côté, ni de l’autre, n’étaient capables de reproduire la vie, et que prochainement, l’humanité allait s’éteindre pour toujours.

Ils avaient bien isolé ce qui constituait pour eux, jusqu’à ce jour, l’élément idéaliste ; mais il se trouvait que cet élément, à bien prendre, n’était lui-même qu’un phénomène d’origine matérielle comme les autres. De la réunion de ces éléments seule pouvait jaillir la flamme éternelle d’intelligence, la vie immortelle qui, jusqu’à ce jour, avait conduit l’humanité à ses plus hautes destinées.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, pages 162 à 164

[ symétrie ] [ triade nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pré-singularité

Pour échapper aux régulations sur l’IA, une entreprise veut créer un État en pleine mer

Une entreprise veut créer des plateformes en mer pour entraîner des intelligences artificielles, sans respecter aucune loi. La société veut que ces plateformes soient habitées par des mercenaires et des militaires et qu’elles deviennent des États-nations indépendants.

Vous n’aimez pas les régulations ? Allez vous installer dans les eaux internationales ! Si l’idée peut paraître farfelue, c’est cependant ce que propose, très sérieusement, l’entreprise Del Complex. Cette dernière a présenté le 30 octobre 2023 dans un long thread sur X (anciennement Twitter) un gigantesque projet, censé répondre aux problèmes de l’humanité : le BlueSea Fronter Compute Cluster (ou BSFCC).

Sous couvert de sécurité, le décret présidentiel sur l’IA de Biden et l’IA Act de l’Union européenne visent à centraliser leur pouvoir ", assène Del Complex dès l’introduction de son message. " La solution se trouve en mer. Les BSFCC ne sont pas seulement des plateformes informatiques basées sur des barges, mais des États-nations souverains. " Si le projet semble tellement démesuré qu’il pourrait prêter à sourire, il pourrait bien voir le jour et parvenir, comme il le veut, à échapper à toutes régulations internationales.

Des plateformes installées en eaux internationales pour entraîner des IA sans limites

Del Complex se vante d’être une " société de réalité alternative ", spécialisée dans l’intelligence artificielle, dont le but est de développer une IA générale qui pourrait être implantée dans le cerveau humain grâce à des prothèses neuronales. Pour parvenir à ce but, l’entreprise a besoin de beaucoup de puissance de calcul, mais surtout, d’une législation qui lui permettrait de faire ce qu’elle veut — ce qui n’est pas vraiment le cas.

Del Complex explique, dans la page dédiée au projet, être farouchement opposé aux tentatives actuelles de régulation de l’IA par différents états. Selon l’entreprise, elles " ralentissent le rythme de l’innovation ", et elles " interfèrent également avec le don cosmique de l’humanité " qu’est l’IA.

Alors, pour échapper à " la réglementation draconienne de l’IA ", Del Complex a imaginé son plan de BSFCC. " Libérés de toute surveillance réglementaire, les BlueSea Frontier Compute Clusters offrent des opportunités inégalées pour former et déployer la prochaine génération de modèles d’IA à grande échelle. "

Concrètement, Del Complex veut déployer des plateformes maritimes, équipées de nombreux ordinateurs et d’une énorme puissance de calcul, dans les eaux internationales. Installées à cet endroit, les plateformes n’auraient pas besoin de respecter les différentes réglementations sur l’IA, selon Del Complex. L’entreprise indique ainsi qu’elles ne seront " pas gênées par les règles juridiques conventionnelles ", et que les plateformes pourront " accéder à des documents autrement restreints, qu’il s’agisse de documents protégés par des droits d’auteur, de documents d’entreprise ou de documents confidentiels ".

Les plateformes seraient, d’après l’entreprise, libres de faire ce qu’elles veulent — et elles pourraient également devenir des États souverains, car elles posséderaient un territoire défini, un gouvernement (on imagine que ce gouvernement serait de fait l’entreprise), une population permanente et la capacité à entrer en relation avec d’autres États. Dans les faits, on ne sait pas si les plateformes pourraient complètement être considérées comme des entités à part entière, étant donné que Del Complex est une entreprise américaine, et que les plateformes sont des navires, qui doivent battre pavillon (être affilié à un pays).

Ces considérations ne semblent cependant pas gêner Del Complex. L’entreprise précise aussi que ces plateformes / États-nations seraient habitées par " une population permanente de militaires venant de nations alliées, et de personnels de Xio Sky Security Solutions ", une entreprise de mercenaires.

Des plateformes équipées de laboratoires pour entraîner des intelligences artificielles sur des données habituellement interdites, le tout pour créer des implants neuronaux, naviguant dans les eaux internationales et habitées par des militaires et des mercenaires… tout cela vous parait trop gros pour être vrai ? Pourtant, c’est exactement la dystopie que Del Complex veut construire.

L’entreprise ne voit cependant pas le problème. " Alors que certaines entités internationales pourraient percevoir le BSFCC comme une méthode pour contourner les lois, notre mission est ancrée dans le progrès et l’innovation ", explique-t-elle. " Alors que le monde délibère sur l’avenir de la réglementation de l’IA, Del Complex invite les visionnaires à embarquer pour un voyage vers la prochaine frontière de l’innovation de l’IA, avec le BlueSea Frontier Compute Cluster. " Reste à voir si le projet verra vraiment le jour — et si les organisations internationales laisseront vraiment de nouveaux États-nations peuplés de militaires se créer au milieu de l’océan.

Auteur: Internet

Info: https://www.numerama.com/ Aurore Gayte, novembre 2023

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste