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capitalisme

La conclusion logique de la société de marché, c'est la prostitution généralisée, la transformation du genre humain en prestataire ou clients, une armée de petites mains prodiguant des soins multiples aux prospères pressés. Mais c'est aussi la généralisation du soupçon puisqu'il n'est pas un sourire, un geste qui ne puisse être vu comme un calcul, ne soit chargé d'arrière-pensées mercenaires.

Auteur: Bruckner Pascal

Info: Misère de la prospérité, p.170, Livre de Poche, n°30025

 

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confidences

Je n’ai que très peu d’amis, et j’ai tort de le dire et de m’en vanter. Ainsi il arrive entre Mercier et moi cette aventure assez amusante. Tout en nous prodiguant une foule d’attentions, nous nous avouons chaque fois que nous nous rencontrons n’avoir confiance en personne et cela sans que jamais l’un de nous ose demander à l’autre si notre amitié échappe à cette règle.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Journal écrit en hiver, Flammarion, 1983, page 14

[ méfiance ] [ doute ] [ question ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

existence

Incohérente, imprévoyante, gaspilleuse, tumultueuse, insoucieuse de l'échec comme de la réussite, oeuvrant désordonnément dans tous les styles et dans toutes les directions, prodiguant les nouveautés en pagaïe, lançant les espèces les unes contre les autres, façonnant à la fois l'harmonieux et le baroque, lésinant sur le nécessaire et raffinant sur le superflu, créant indifféremment ce qui doit succomber demain et ce qui doit traverser les âges, ce qui va dégénérer et ce qui va persévérer dans le progrès... ainsi nous apparaît la vie évoluant, et qui, tout à la fois, nous stupéfie par la puissance de ses talents et nous déconcerte par l'emploi qu'elle en fait.

Auteur: Rostand Jean

Info: Ce que je crois. Grasset, 1953, p. 48

[ bouillonnement ] [ complexité ] [ foisonnement ]

 

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conférence

J’enseigne quelque chose dont le terme est obscur. Il faut ici m’excuser – j’y ai été poussé par une nécessité pressante, dont celle qui m’a fait ici paraître devant vous n’est qu’un petit moment, qui vous aidera, je l’espère, à comprendre.

Mais je ne suis pas content d’être là. Ce n’est pas ma place, mais au chevet de la couche où mon patient me parle.

Aussi, que le philosophe ne se lève pas, comme il arriva à Ibn Arabi, pour venir à ma rencontre en me prodiguant les marques de sa considération et de son amitié, et pour finalement m’embrasser et me dire "Oui".

Bien entendu, comme Ibn Arabi, je lui répondrai en lui disant "Oui". Et sa joie s’accentuera de constater que je l’aurai compris.

Mais, prenant conscience de ce qui aura provoqué sa joie, il me faudrait ajouter – "Non". 

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans "Le triomphe de la religion", éd. du Seuil, Paris, 2005, pages 64-65

[ conclusion ] [ discours psychanalytique ] [ compromission ] [ malentendu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

empathie

Olivier Collignon et ses collègues ont démontré que les femmes étaient supérieures aux hommes dans le traitement des informations émotionnelles émanant de sources auditives, visuelles et audio-visuelles. Les émotions à l'étude étaient la peur et le dégoût.
Pour cette étude, des modèles vivants, soit des acteurs et des actrices, ont été utilisés pour simuler la peur et le dégoût, plutôt que de simples photographies. "Les mouvements faciaux jouent un rôle important dans la perception de l'intensité d'une émotion et stimule différemment les zones du cerveau impliquées dans le traitement de ces informations", explique Collignon, chercheur à l'Institut de neuroscience à l'Université catholique de Louvain en Belgique. L'étude a aussi mis l'accent sur l'utilisation de stimuli bimodaux: une expression faciale animée jumelée à une voix non verbale.
L'équipe de chercheurs a demandé aux participants de l'étude, 23 femmes et 23 hommes âgés de 18 à 43 ans sans problèmes neurologiques ou psychiatriques, d'identifier l'émotion de la peur et du dégoût le plus rapidement possible par la présentation d'un stimulus auditif, d'un stimulus visuel, d'un stimulus audio-visuel congruent et, finalement, d'un stimulus audio-visuel non congruent, par exemple un visage de peur jumelé à une voix de dégoût, et vice versa. Les femmes différencient plus facilement le dégoût de la peur.
Non seulement les femmes traitent plus efficacement l'information émotionnelle uni sensorielle (expression faciale ou voix), mais sont aussi plus efficaces pour traiter l'intégration de la voix et de l'expression faciale.
Les émotions de la peur et du dégoût ont été privilégiées dans cette étude, car elles ont des fonctions de prévention dans les situations menaçantes et sont donc liées à la survie de l'espèce humaine.
Ces études inter sexes sont nécessaires pour aider les chercheurs à mieux comprendre les maladies mentales qui ont une composante inter genre importante, c'est-à-dire qui affectent différemment les hommes et les femmes. Par exemple l'autisme affecte beaucoup plus d'hommes que de femmes et une de ces caractéristiques est la difficulté à reconnaître l'expression des émotions.
Les chercheurs Baron et Cohen ont mis de l'avant en 2002 une théorie provocante selon laquelle l'autisme pourrait être l'exacerbation du cerveau masculin. Ils ont suggéré que l'autisme et le syndrome d'Asperger seraient l'extrême pathologique du comportement cognitif et interpersonnel mâle, caractérisé par une capacité d'empathie plus limitée et une systématisation accrue. "Nos résultats de recherche démontrant que les hommes identifient et expriment les émotions moins efficacement, renforcent, du moins en partie, cette théorie", reconnaît Olivier Collignon.
Les femmes sont-elles programmées ainsi dès la naissance ou est-ce le résultat de l'expérience de vie? Le fait que certaines différences soient décelables très tôt chez l'enfant alors que les expériences de socialisation sont peu nombreuses laisse croire que la biologie joue un rôle. La psychologie de l'évolution propose comme hypothèse que la femme est dotée de cette disposition biologique à traiter plus efficacement l'information émotionnelle en tant que mère prodiguant les soins aux nouveau-nés et aux enfants en bas âge: elle peut ainsi décoder rapidement la détresse d'un enfant qui ne parle pas encore ou d'un adulte menaçant, augmentant les chances de survie de sa progéniture. "Cela ne doit pas occulter le rôle important de la culture et de la socialisation dans cette différence inter genre", prévient cependant Olivier Collignon.

Auteur: Internet

Info:

[ psychose ] [ femmes-hommes ]

 

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