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perdu

[...] Il était arrivé à une période de sa vie où à force de ne plus croire en rien, il était prêt à croire en tout.

Auteur: Musso Guillaume

Info: Seras-tu là ?, p.108, Pocket, n°13269

[ proie facile ] [ désespoir ]

 

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dépendance

On devrait interdire l'alcool aux angoissés, ce sont des proies faciles : ils ont la faiblesse de croire, l'espace d'un soir, qu'ils ont droit à leur part de bonheur.

Auteur: Benacquista Tonino

Info:

[ refuge ] [ drogue ]

 

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propagande

Plus le public est désorienté, plus il devient une proie facile pour des doctrines de pseudo-science qui pourront, un jour ou l'autre, être soutenues par quelque groupes politiquement puissant [...] à l'image de la quasi-science allemande parallèle à la montée d'Hitler.

Auteur: Gardner Martin

Info: "Fads and Fallacies in the Name of Science", p.7, Courier Corporation 2012

[ enfumage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

virginité

Satan séduit les jeunes parce qu'ils sont FAIBLES! Ils ne SAVENT pas qu'ils obéissent à sa volonté parce qu'ils sont incapables de COMPRENDRE! Ils sont INNOCENTS! Or l'innocence n'appartient NI au Bien NI au Mal! Elle est l'ABSENCE de l'un comme de l'autre! VOILÀ pourquoi l'innocence se laisse si facilement corrompre, pourquoi l'innocent devient si souvent la proie du Malin!

Auteur: Bentley Little

Info: Révélation

[ candeur ] [ naïveté ] [ enfants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

honte

Il se sentait un peu idiot de pirater une bibliothèque municipale dans le centre de la Pennsylvanie.
Il avait toujours une excellente réputation au sein de la communauté fermée qui s'intéressait à ce genre de trucs, et doutait fort que cet exploit ajoute à la légende de BrnChrOm. C'était un peu comme si Al Capone braquait un stand de citronnade tenu par des enfants.

Auteur: Fitzsimmons Matthew

Info: Tu me retrouveras

[ proie facile ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couchant

Entre chien et loup… Les romains disaient déjà inter canem et lupum pour décrire cette heure du crépuscule où la lumière est si faible que l’homme ne peut distinguer le chien du loup. Quand l'œil est facilement la proie de confusions, alors s’éveille l’espoir de discerner le chien, symbole du jour qui tout comme lui peut nous guider, et gronde la peur de découvrir le loup, allégorie de la nuit qui porte en son sein une menace et prélude cauchemars et effroi.

Auteur: Vall David

Info: L'Enfant-Mandragore

[ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rive

Légèrement penché en avant, il regardait : le sol. Il examinait l'endroit exact où la vague brisée dix mètres plus tôt, s'étirait - devenue lac, et miroir, et flaque d'huile - , remontant la douce inclinaison de la plage pour finalement s'arrêter - sa frange ourlée d'un perlage délicat - , et hésiter un instant avant d'esquisser, vaincue, une élégante retraite, et se laisser glisser en arrière, sur le chemin d'un retour en apparence facile, mais en réalité proie idéale pour l'avidité spongieuse d'un sable, qui, jusque-là pacifique, se réveillait soudain et - cette brève course de l'eau en déroute - l'évaporait dans le néant.

Auteur: Baricco Alessandro

Info: Océan mer

[ rivage ] [ littérature ]

 

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aliénation

L’une des marques du discours des postmodernes qui "veulent notre bien" (Macron, Biden...) est l’infantilisation de leur auditoire virtuel...

Dans son livre intitulé Comment le capitalisme nous infantilise (Paris, Fayard, 2007) l’ancien conseiller de Bill Clinton, Benjamin Barber, décrivant le passage du capitalisme productiviste au capitalisme consumériste, reprend l’illustration de ‪Max Weber‬ sur "la cage d’acier de la modernité" pour dire qu’à celle-ci s’est substitué un "piège à singe" qu’il décrit ainsi: "Une petite boîte contenant une grosse noix est fixée à un poteau solidement planté. On ne peut attraper la noix que par un unique petit trou dans la boîte, conçu pour laisser la passer la patte tendue de l’animal. Il est assez facile pour le singe d’entrer sa patte dans la boîte, mais, une fois la noix saisie, il ne peut plus la retirer. Il est bien sûr évident pour tout le monde (sauf pour le singe) qu’il lui suffit pour se libérer de lâcher son trophée. Néanmoins d’habiles chasseurs ont découvert qu’ils pouvaient ainsi conserver leur proie pendant des heures, voire des jours entiers, car le singe ne lâchera pas la noix. Il préférera mourir (et meurt souvent)."

Ne tient-on pas là une illustration des plus saisissantes de l’attachement immodéré à une jouissance ruineuse, et cependant inaccessible en tant que concept pour celui qui, vivant dans un langage appauvri est privé de parole, comme en témoigne chaque jour l’emprise du Discours Capitaliste (acception lacanienne) sur le sujet postmoderne?

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 30.01.2021

[ prison des représentations ] [ impasse ] [ carcan du discours dominant ] [ politiquement correct ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humanité

Chez les primates sociaux, la force brute, la ruse, l’intelligence manœuvrière, l’empathie et l’art de nouer des alliances – bref, toute la palette des comportements politiques – sont utilisés communément. Ce qui implique des sociétés régulées par le sexe et/ou par la baffe (voire le meurtre), avec comme limite acceptable aux comportements extrêmes, l’intérêt supérieur du groupe. Des sociétés qui reposent également sur un minimum d’équité où même les plus forts ont intérêt au partage, ne serait-ce que pour maintenir leur position. Ce fait politique (au sens de l’organisation permettant l’exercice du pouvoir) explique pourquoi dans une société aussi violente que celle des chimpanzés, ce sont souvent des vieilles femelles, beaucoup plus faibles physiquement que les jeunes mâles, qui dirigent le groupe. Elles allient une expérience précieuse à la survie de tous à une grande capacité à nouer des alliances, tout en sachant maintenir le dissensus à un niveau acceptable.
Mais s’il n’existe pas de différences comportementales fondamentales entre l’animal et l’homme, nous avons cependant la possibilité de partager des constructions mentales beaucoup plus élaborées. Sans doute sont-elles apparues et finalement sélectionnées par l’évolution pour l’énorme avantage qu’elles représentent (le partage d’un même univers mental sur l’habitus des différentes proies, et sur les actions coordonnées qu’il convient d’appliquer pour aller à leur contact en se servant de l’environnement immédiat).
Cependant, toutes les armes étant à double tranchant, il nous est possible également de créer des univers mentaux éloignés de la réalité, voire totalement déconnectés, comme le démontrent les idéologies mortifères passées ou présentes.
Dans nos sociétés ‘modernes’ immensément complexes et peuplées, il est bien plus facile de tricher (voir d’opter pour un comportement sociopathe), que dans un clan de quelques dizaines d’individus où chacun agit sous le regard de tous. Il semble même, que plus vous êtes riche moins vous êtes moral ! Comme tendraient à le démontrer les expériences du professeur Paul Piff de l’université de Berkeley, qui mettent en évidence une plus grande cupidité et un comportement moins respectueux des règles pour les catégories à hauts revenus.
Et de fait, les classes les plus favorisées (les 0,1% et leurs affidés du 1%) peuvent désormais partager un même univers mental, ainsi que les artefacts qui vont avec (‘marchés’, havres fiscaux, etc). Ce faisant, ils inversent les valeurs ; les bases biologiques de nos comportements comme l’altruisme, la morale ou la simple décence – toutes choses héritées de l’état de nature – ne leur sont plus nécessaires. Pire, ces bases deviennent dans leur univers mental, des faiblesses empêchant une prédation sans limites. Loin des discours de façade, ne sont-ils pas les vrais maîtres du monde ?

Auteur: Boulant Roberto

Info: Blog Jorion, 16 janv. 2017

[ ethnologie ] [ oligarchie ] [ question ] [ éthologie ]

 

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