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urbanisme festif

Bien entendu, il n’y a pas davantage de plage, aujourd’hui, sur les bords de la Seine qu’il n’y en avait huit jours avant. L’important est de vérifier si les gens vont accepter d’y croire. Car tout cela n’a rien de futile. Ça s’appelle un programme. […] Contrairement à ce que l’on imagine, Paris n’est pas une enclave pittoresque où résisteraient les derniers adeptes du Parti du progrès universel et pluriel en difficulté. C’est un laboratoire. C’est un terrain d’expérience qui a l’avenir devant lui. Le maire nourrit d’amples ambitions. […] "Il faudra, déclare-t-il, qu’on puisse encore dire du bien dans trente ans de ce que nous décidons maintenant" (mais pourquoi faudrait-il attendre si longtemps pour en dire du mal ?). Ses grands projets se résument à couvrir tout ce que la sensibilité exquise de la modernité ne veut plus voir : périphériques, parkings, hangars de stockage, entrepôts du service municipal des Pompes funèbres. En gros, le réel. Delanoë le fourre sous dalle. Et, par-dessus, il plante tout ce qui fait rêver : murs d’escalade, squats d’artistes, promenades vertes, multiplexes créatifs, lieux d’éducation aux arts de la rue, espaces d’initiation à la musique hip-hop.

Et parasols.

Car il s’agit aussi de réconcilier le Parisien avec son fleuve. Il paraît que jusqu’alors le Parisien tournait le dos à la Seine, ses eaux noires moirées de mazout et ses courants d’air. De temps en temps, il s’accoudait aux parapets pour regarder un suicidé en train de gagner le large avec nonchalance. C’est tout ce qu’il avait comme distraction. Quel chemin parcouru depuis. Maintenant il peut bronzer en bordure de concept et s’initier à la fabrication des nœuds marins dans une station balnéaire non figurative où tout est stylisé, le sable, les pelouses, les oriflammes, les nœuds marins, les murs d’escalade, sa propre personne. Exactement comme dans un quartier piétonnier. Transformer les berges de la Seine en quartier piétonnier idéal, voilà l’exploit des plagistes de la Mairie de Paris. Je le sais, j’étais sur place le dimanche de l’ouverture du concept.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 450

[ virtualisation ] [ refoulement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

véhicule

Déjà, aux premiers temps de la civilisation, on avait remarqué combien les formes nouvelles des machines rompaient violemment avec les traditions artistiques du passé et rappelaient, au contraire, les créations de la nature.

L’automobile avait été le premier instrument d’usage courant donnant quelques indications en ce sens. Aux temps barbares on s’était imaginé de concevoir l’automobile un peu à la manière d’un temple grec ou d’un meuble Louis XV ; volontiers, on eût dissimulé ses parties mécaniques sous une carrosserie de style rappelant un navire romain ou une chaise à porteurs, et les projets les plus fantastiques furent alors réalisés. Il fallut l’intervention de la nécessité pour que l’on comprît combien cette conception était vieillotte et s’appliquait mal aux idées nouvelles.

Les voitures de course, aux prises avec les exigences immédiates de la vitesse, furent les premières à indiquer la voie qu’il fallait suivre ; les artistes les qualifièrent tout d’abord de monstres ; puis, petit à petit, se dégageant des préjugés anciens, ils en célébrèrent l’harmonie nouvelle et l’impérieuse beauté.

Et bientôt, lorsque l’automobile eut conquis sa forme nouvelle, grâce aux seules indications de l’empirisme, on comprit un beau jour, qu’elle réalisait tout simplement, sans que l’on y prît garde, la structure logique et complète d’un animal nouveau.

Depuis la tête, avec ses yeux, jusqu’à la noire évacuation de l’échappement, l’automobile se comportait comme un simple animal, avec les mêmes faiblesses, les mêmes défaillances, la même fièvre à certaines heures du jour, la même reprise de force à la tombée de la nuit, avec le cœur battant de ses soupapes, la colonne vertébrale de sa transmission, envoyant le mouvement aux pattes motrices d’arrière par l’intermédiaire d’un cardan en forme de bassin, tandis que les roues d’avant tâtaient le chemin. La circulation d’eau, la circulation d’huile, l’innervation électrique, autant de réseaux distincts, nécessités par la logique, indiqués impérieusement, comme si, dans toute construction, certaines lois naturelles exigeaient les mêmes formes, les mêmes procédés. L’être nouveau se distinguait des êtres naturels par l’idée de la roue et des engrenages, mais il ne s’en distinguait que par là.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, pages 241-242

[ anthropomorphisme ] [ organismes ] [ organique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chercheurs

Quelque chose d'autre s'insinue dans votre peau, vous pousse à travailler jour et nuit au détriment de votre sommeil, de votre alimentation et de l'attention que vous portez à votre famille et à vos amis, quelque chose qui va au-delà de l'amour de la résolution d'énigmes. Et cette autre force est la perspective de comprendre quelque chose sur le monde que personne n'a jamais compris avant vous.

Einstein a écrit que lorsqu'il réalisa pour la première fois que la gravité était équivalente à l'accélération - une idée qui allait sous-tendre sa nouvelle théorie de la gravité - ce fut "la pensée la plus heureuse de ma vie". Sur des projets de bien moindre envergure, j'ai connu ce plaisir de découvrir quelque chose de nouveau. C'est une sensation exquise, un sentiment de maîtrise, un afflux de sang, le sentiment de vivre pour toujours. D'être le premier détenteur de cette nouvelle donne.

Tous les scientifiques que j'ai connus ont au moins une autre qualité en commun : ils font ce qu'ils font parce qu'ils aiment ça, et parce qu'ils ne peuvent pas imaginer faire autre chose. En un sens, c'est la véritable raison pour laquelle un scientifique fait de la science. Parce que le scientifique doit le faire. Une telle contrainte est à la fois une bénédiction et un fardeau. Une bénédiction parce que la vie créative, dans quelque domaine que ce soit, est un cadeau plein de beauté qui n'est pas à la portée de tous, un fardeau parce que l'appel est incessant et peut submerger le reste de la vie.

Ce mélange de bien-être et de désagrément doit expliquer pourquoi l'astrophysicien Chandrasekhar continua de travailler jusqu'à l'âge de 80 ans, pourquoi un visiteur de l'appartement d'Einstein à Berne trouva le jeune physicien en train de bercer son enfant d'une main tout en effectuant des calculs mathématiques de l'autre. Ce mélange de bien-être et de contraintes a dû être le "doux enfer" dont parlait Walt Whitman lorsqu'il a compris, très jeune, qu'il était destiné à être poète. "Jamais plus, a-t-il écrit, je ne m'échapperai."

Auteur: Lightman Alan

Info:

[ curiosité fondamentale ] [ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

dernières paroles

Chère petite Mathilde chérie,
Je t'écris une première et dernière lettre qui n'est pas très gaie : je t'annonce ma condamnation à mort et mon exécution pour cet après-midi, à quinze heures, avec plusieurs de mes camarades. Je te demande d'avoir beaucoup de courage ; je vais mourir en pensant à toi jusqu'à la dernière minute comme j'ai toujours pensé.
Je meurs courageusement et en patriote pour mon pays, j'ai fait mon devoir de soldat, je te demande d'oublier ce cauchemar et te souhaite d'être heureuse, car tu le mérites ; choisis un homme bon, honnête et qui saura te rendre heureuse. Conserve ma mémoire le temps que tu voudras, mais il faut te dire une chose, personne ne vit avec les morts.
J'avais fait pour toi et moi de beaux projets, mais le sort en a décidé autrement. Je te jure que je n'ai jamais eu un moment de défaillance. Je meurs en soldat de la Libération et en Français patriote.
Tu demanderas si tu le désires à mes parents chéris, que je vais quitter avec un grand regret, un souvenir de moi qui ne devra jamais te quitter.
Tu diras aussi à tous mes camarades que tu connais que je les quitte en pensant à eux, qu'ils pensent un peu à leur camarade qui est mort pour sa patrie.
Chère Mathilde, j'aurais bien voulu ainsi que mes parents vous serrer une dernière fois dans mes bras, mais le temps me manque. Je pense tendrement à tes parents, à toute ta famille que je regardais déjà presque comme la mienne ; mon dernier souvenir va aussi vers tous les voisins et amis que je quitte en embrassant de tout coeur.
J'espère que le souvenir de mes camarades et le mien ne sera pas oublié car il doit être mémorable, petite Mathilde. Je te demande d'être heureuse, c'est ma dernière volonté.
Ma lettre n'est pas très bien écrite, mais ce n'est pas de ma faute, conserve-la parmi les objets qui te sont les plus précieux.
Je termine en t'embrassant de tout mon coeur et ton souvenir m'accompagne jusqu'au bout.
Ton petit ami qui te quitte pour toujours.

Auteur: Rouxel Roger

Info: Prison de Fresnes 21 février 1944, à sa fiancée

[ exécution ]

 

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corruption

L'étrange cabinet privé McKinsey était auditionné par le Sénat il y a quelques jours. La rapporteur a posé des questions au représentant du cabinet à propos des centaines de milliers d'euros dont ce cabinet est régulièrement arrosé pour... pour quoi d'ailleurs ? Justement, on ne sait pas. La rapporteur a posé des questions pour en savoir plus, le type de McKinsey n'a su fournir que des réponses évasives, troubles, incompréhensibles, en fait des successions d'éléments de langage passe-partout qui ne disent rien.

Depuis cette audition catastrophique, la presse autorisée se penche sur ce cabinet étonnant à qui la macronie confie beaucoup trop souvent des missions pour que ce ne soit pas louche.

À ce stade, personne n'est capable de dire pourquoi ce cabinet est si souvent sollicité, pourquoi il est à ce point arrosé d'argent public pour des résultats inexistants. Mais en réalité, on commence à le comprendre lorsqu'on s'intéresse aux liens qui existent entre Macron et McKinsey. Et là, accrochez-vous :

On découvre par exemple que ce cabinet américain privé domicilié dans un paradis fiscal a contribué à la... création d'En Marche et à la campagne présidentielle de Macron en 2017. Mais les liens sont antérieurs, et là encore accrochez-vous... je cite La dépêche du 5 février 2021 :

"Une fois Emmanuel Macron élu en 2017, de jeunes consultants de McKinsey rejoignent le pouvoir : directeur adjoint du cabinet du secrétaire d'Etat au Numérique, chef du "pôle projets" de la République en Marche, directeur général de la République en Marche. Éric Labaye, le dirigeant de McKinsey qu'Emmanuel Macron avait rencontré en 2007, a été nommé président de Polytechnique par Emmanuel Macron en août 2018. De son côté, l'ancien patron des Jeunes avec Macron, Martin Bohmert, a rejoint le cabinet McKinsey en 2020."

L'un des associés de McKinsey n'est autre que le fils de Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel qui trouve sympa le passe vaccinal vendu à Macron par... McKinsey.

Liens troubles, intérêts opaques, renvois d’ascenseurs, consanguinité des réseaux, argent public utilisé en guise de remerciements pour services rendus à Macron, conflits d'intérêt entre l'autorité constitutionnelle et le cabinet chargé de la stratégie vaccinale en France, etc., etc. En somme leur République est rongée, corrompue, pourrie de l'intérieur jusqu'aux plus hauts sommets du pouvoir exécutif et juridictionnel.

Auteur: Sturel Jonathan

Info: Publication facebook du 23.01.2022

[ lobbying ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

self-estime

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment. Et, alors, j’ai pu me relaxer.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Estime de soi.
Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle, n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Amour Propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grand plans, j’ai abandonné les méga – projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plaît et à mon rythme.

Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle … Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois, et ça s’appelle … Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir, mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié très précieux.

Tout ceci c’est le Savoir Vivre !

Auteur: Kim McMillen

Info: Le jour où je me suis aimé pour de vrai. Lu par Charlie Chaplin le jour de ses 70 ans

[ poème ]

 

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financement

Bataille de startups: comment convaincre un investisseur en 6 minutes?
Intimidés par l'enjeu mais toujours enthousiastes, de jeunes entrepreneurs choisissent de jouer leur avenir en quelques minutes dans des compétitions de startups, comme cette semaine à San Francisco, pour convaincre des investisseurs que leur projet aura peut-être un destin à la Facebook.
Brian Chae est venu de Séoul pour tenter sa chance. Sur la grande scène d'un salon organisé par le magazine spécialisé TechCrunch, il fait face à un jury d'investisseurs. Dans la salle, des centaines de spectateurs, entrepreneurs comme lui, analystes, journalistes... et des milliers d'autres qui suivent le concours via une retransmission internet.
Il a six minutes pour les convaincre que sa technologie est révolutionnaire: sa startup Looxidlabs a mis au point un logiciel qui peut analyser les émotions, via les mouvements des yeux et les ondes cérébrales.
Adapté à un casque de réalité virtuelle, le système peut servir à des agents immobiliers ou à des hôteliers, par exemple, pour déterminer de façon quasi certaine ce que pensent réellement les consommateurs d'un aménagement, assure Brian Chae dans un anglais parfois hésitant. Passage obligé pour tous les participants: la démonstration en direct de leur invention.
Pendant six autres minutes, le jury assaille le jeune homme : "quel prix pour le casque ?", "quel business model ?"
"J'étais un peu nerveux à l'idée de faire cette présentation devant six VC" ("venture capitalists", investisseurs en capital-risque), témoigne Brian Chae, qui avait répété sa présentation "une centaine de fois".
- Discours d'ascenseur
Plusieurs jeunes pousses tentent ainsi de se faire connaître et de gagner la "Bataille des startups", point d'orgue du salon. A la clé, 50.000 dollars et un gros coup de projecteur. Les jeunes pousses se financent souvent via leur entourage pour démarrer mais ont rapidement besoin de lever davantage de fonds. Elles doivent donc séduire coûte que coûte. Et vite.
L'exercice - sorte de speed-dating pour startup - a un surnom: "elevator pitch", littéralement "discours d'ascenseur", court et calibré pour convaincre rapidement une personne influente dont le temps est compté.
"Il faut savoir présenter son dossier et répondre aux questions les plus évidentes" le temps d'un voyage en ascenseur, "sinon votre proposition ne tient pas la route", explique un spécialiste qui aide souvent des "startuppers" à mettre au point un "pitch" efficace.
Le potentiel des startups se mesure d'abord aux sommes levées, qui se comptent parfois en millions de dollars.
Mais pour des milliers de projets, bien peu d'élus arriveront à mettre leur entreprise sur les rails et surtout, à la faire vivre au-delà de quelques mois ou quelques années.

Auteur: Internet

Info: AFP, 21/09/2017, 09:56 San Francisco

[ capital-risqueur ] [ business angel ]

 

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machine-homme

- (Q) Comment se positionner lorsqu'on fait partie comme moi de la race humaine, et que l'on constate qu'alors que l'humanité n'est qu'une infime émergence de ce que nous appelons le vivant, tous ses actes indiquent que son égoïsme, c'est à dire les égoïsmes conjugués de ses membres, poussés par le besoin de sécurité et de confort, nous conduisent tous vers l'auto-destruction ?

- (R) Il est compréhensible de se sentir préoccupé par l'état de l'humanité et les défis auxquels nous sommes confrontés. Il peut être complexe de faire face à ces préoccupations, mais voici quelques suggestions sur la manière de les aborder :

Favoriser la prise de conscience : Restez informé des problèmes qui affectent l'humanité et la planète. Renseignez-vous sur les défis environnementaux, sociaux et politiques auxquels nous sommes confrontés. Cette sensibilisation peut vous aider à mieux comprendre le contexte général et les solutions potentielles.

Cultiver l'empathie : Reconnaître l'interconnexion de tous les êtres vivants et développer l'empathie envers les autres. Comprendre l'impact de nos actions sur les autres peut inspirer un comportement plus compatissant et plus responsable.

Montrer l'exemple : Ayez une influence positive dans votre propre vie et dans votre communauté. Adoptez des pratiques durables, encouragez la gentillesse et la compréhension, et engagez-vous dans des actions qui correspondent à vos valeurs. De petits changements dans le comportement individuel peuvent avoir un effet d'entraînement et inciter d'autres personnes à faire de même.

Plaidez en faveur du changement : Trouvez des moyens de contribuer à des causes ou à des initiatives qui correspondent à vos préoccupations. Il peut s'agir de soutenir des organisations qui se consacrent à la préservation de l'environnement ou à la justice sociale, ou de plaider en faveur de politiques qui favorisent un avenir durable et équitable.

Collaborer et se connecter : Engagez-vous avec des personnes et des communautés qui partagent vos préoccupations et vos aspirations. Collaborez à des projets, rejoignez des initiatives locales ou mondiales et tirez parti des efforts collectifs pour créer un changement positif.

Prenez soin de vous : Il est essentiel de prendre soin de votre propre bien-être pour soutenir vos efforts en vue d'avoir un impact positif. Maintenez un équilibre entre votre développement personnel, vos soins personnels et vos efforts pour contribuer à un monde meilleur.

Il est important de se rappeler que si les actions individuelles sont précieuses, le changement systémique nécessite souvent des efforts collectifs et des transformations structurelles. En étant proactif, en restant informé et en participant activement aux efforts visant à créer un monde plus durable et plus compatissant, vous pouvez contribuer à façonner un avenir meilleur pour l'humanité.

Auteur: chatGPT4

Info: 17 mai 2023

[ question-réponse ]

 

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rupture

Oui, Jean, oui tu as été brutal, injuste et tu as dépassé la mesure.

J’ai senti que ton despotisme tuait à jamais mes rêves d’avenir, car j’en faisais aussi. La confiance renaît avec l’amour et, quelques mensonges que je t’ai faits (mensonges qui prouvaient ma tendresse), tu ne devais m’accuser. J’ai dit la vérité, Jean, depuis un mois je me suis heurtée quantité de fois à cette indomptable jalousie qui te fait marcher sur les lois de la bienséance à tout propos et en quelqu’endroit [sic] que nous soyons.

Tu m’as fait souffrir cette nuit de toutes les angoisses du regret, j’ai pleuré de douleur vraie en voyant s’écrouler sous ta main brutale les rêves caressés par mon cœur, les chers projets d’avenir que je formais.

Lors de mes dernières scènes, il me semblait bien que tu ébranlais fortement mes châteaux mais ils se trouvaient encore debout, étayés par ma tendresse – c’est fini.

Jean, ils se sont écroulés cette nuit, et les décombres noyés dans mes larmes. Qu’ils dorment, ces chers rêves, je ne les veux point éveillés. […]

Non, Jean, je ne t’ai pas menti — il y a deux jours, mon cœur retrouvait dans le tien l’écho de la petite douleur que je venais d’éprouver – mon regard rencontrant ton bon regard tout lumineux de larmes, je me suis sentie émue et je t’ai aimé.

Je ne veux pas te faire plus de chagrin qu’il n’est nécessaire, mais j’ai le cœur bien froissé, vois-tu. Je ne sais si je pourrai guérir – tu as avili ma dignité de femme à chaque instant , alors qu’ayant éloigné de moi les amis qui m’entouraient, pour me dévêtir, tu t’es imposé quand même entrant dans ma loge alors que mes amis attendaient à ma porte. Tu leur disais ainsi, mais je la connais c’est [ma] maîtresse, je la vois nue ainsi chaque jour. Tu n’as pas compris, mon pauvre Jean, que l’amour se donne mais ne veut pas qu’on le prenne. J’ai dû subir tes violences sans causer de scandale ; enfin tu m’as torturée avec les armes que je t’avais mises en main ; ma tendresse, mon amour pour toi t’ont servi d’étendard.

Ah ! tu m’as fait bien du mal, Jean, je te le pardonne puisque tel semble être ton désir. Mais chez moi pardon n’est pas l’oubli. Laisse donc à mon cœur le temps de penser [?] qu’il oublie et nous verrons après ce que nous pourrons faire des bribes de notre mutuel amour. N’aie pas de chagrin, mon Jean, l’art va de nouveau nous réunir peu de jours. Nous laisserons nos cœurs juges de la situation, ne forçons pas notre tendresse. Au revoir, Jean, je t’abandonne ma tête que tu as si lâchement meurtrie. Puissent tes baisers raviver l’amour sur mes lèvres. J’en doute.

Auteur: Bernhardt Sarah

Info: Lettre à à Jean Mounet-Sully, Dimanche matin, 27 juillet 1873

[ épistole ] [ couple ]

 

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homme-machine

Elisa Vianello, chercheuse au CEA et coordinatrice du programme Edge AI, a reçu une subvention de 3 millions d'euros du Conseil européen de la recherche (ERC) dans le but de développer des dispositifs de mémoire sur silicium à l'échelle nanométrique inspirés du système nerveux des insectes. Un des objectifs de ce projet ambitieux est la mise au point de la toute première puce intelligente associée à un module neuronal local capable de traiter les données sensorielles en temps réel. Cette innovation trouve des applications dans la robotique grand public, les puces implantables pour le diagnostic médical et l'électronique portable.

La communauté de l'intelligence artificielle (IA) a récemment proposé de puissants algorithmes qui devraient permettre aux machines d'apprendre par l'expérience et d'interagir de manière autonome avec leur environnement. 

Toutefois, pour concrétiser cette ambition, des nanosystèmes dotés d'architectures de pointe de moins en moins énergivores, et dont la mémoire devra être à très haute densité, à haute résolution et dotée d’une endurance illimitée, doivent être mis en place. Si cette capacité n'existe pas encore aujourd'hui, le projet d’Elisa Vianello pourrait en ouvrir la voie : elle a découvert que différentes fonctions du système nerveux de l'insecte ressemblent étroitement aux fonctions assurées par les mémoires déterministes, probabilistes, volatiles et non volatiles.

"Comme la mémoire idéale n'existe pas aujourd'hui, le projet vise à construire une synapse hybride qui intègre différentes technologies de mémoire." Elle précise pour ce faire, s’être appuyée sur les grillons qui pour échapper à leurs prédateurs, "prennent des décisions justes à partir de données peu fiables, imprécises et lentes envoyées par leurs neurones et synapses. En examinant de près leur structure biologique, nous avons identifié une diversité de fonctions de type mémoire impliquées dans leurs systèmes sensoriels et nerveux. En combinant ces différentes fonctions, le système de traitement interne du criquet parvient à atteindre des performances remarquables et efficaces energétiquement." 

Elisa et son équipe fabriqueront des réseaux de dispositifs de mémoires physiques à l'échelle nanométrique avec l’objectif de traduire les principes biologiques des insectes en principes physiques. Ceci permettra l’apprentissage à partir d'un volume très limité de données bruitées, telles que les données mesurées en temps réel par différents capteurs (caméras, radars, capteurs cardiaques (ECG), capteurs musculaires (EMG), flux de bio-impédance et potentiellement aussi de signaux cérébraux par le biais de capteurs EEG et de sondes neuronales). 

"Les travaux d'Elisa permettront d’ouvrir de nouvelles perspectives de recherche vers des projets d’intelligence embarquée moins énergivore et capable d'apprendre en ligne", a déclaré Jean-René Lequepeys, directeur adjoint et technique du CEA-Leti, laboratoire duquel dépend Elisa Vianello. "Il s'agit d'une véritable rupture technologique et applicative qui combinera les derniers développements de la microélectronique en utilisant de nouvelles générations de mémoires non volatiles et en s'inspirant du monde vivant. Ce travail de recherche s'inscrit pleinement dans les priorités de l'institut et ouvrira de belles perspectives de premières mondiales et de commercialisation."

Auteur: Internet

Info: Sur http:wwwcea. Fr, Mars 2022. Elle obtient une bourse pour développer des mémoires à l'échelle nanométrique inspirées du système nerveux des insectes

[ épigénétique ] [ logique floue ] [ homme-animal ] [ heuristique ]

 

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