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enfances

Ai demandé à mon père, vers la fin de sa vie, quel était son plus ancien souvenir.

- De me promener en tenant la main de mon papa dans le village d'Ursins.

Même question récemment  à mon fils Sacha, 25 ans. Qui m'a répondu quelques heures plus tard.

- C'est de me faire courser par Manassé à la garderie. Il évoquait une gamine de souche congolaise qui aimait bien fiston semble-t'il.

Quant à mon plus ancien "vrai" souvenir, il s'agit d'une terreur de petit garçon, lorsqu'un chien vint dans ma direction en aboyant alors que je me trouvais dans la grande propriété de la Villette, aujourd'hui disparue, à Yverdon.

Tous trois avions vers 4 ou 5 ans au compteur.

Auteur: Mg

Info: 9 déc 2022

[ mémoires gigognes ] [ père-fils ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

songerie

Elle a fermé le livre et demi clos ses yeux,
Afin de promener son rêve sur la lande
Où l'heure d'or qui se nuance peu à peu
Tresse le soir en des bouquets et des guirlandes.

Sa tête penche en une pose d'abandon
Sur la fragilité de son bras qui se plie.
La chasteté du soir frôle ses cheveux blonds
En nappes de silence et de mélancolie.

Une chimère en pierre émerge du balcon
Les ailes déployées en une ample attitude,
Gardienne énigmatique au coeur triste et profond,
Symbole de la Femme et de la Solitude.

- Pensive au souvenir d'un conte d'autrefois,
La Dame évoque au loin, sur une route claire,
Le berger de son coeur qui mettrait pour lui plaire,
Un cantique d'amour dans sa flûte de bois.

Auteur: Magre Maurice

Info: Au balcon

[ pastorale ] [ imagination ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fluides

Venons-en à présent aux liquides : ceux-ci se comportent comme s'ils avaient une peau. Voilà pourquoi certains insectes sont capables de se promener sur l'eau !

En surface, les molécules d'eau se "serrent les coudes", ce que l'on appelle la tension superficielle.

Lorsque la température s'élève, les liquides se dilatent quelque peu. Les molécules, en se déplaçant plus rapidement, s'écartent en effet davantage les unes des autres.

Le mercure grimpe d'autant plus vers le haut que le liquide est chaud.

Dans le cas des liquides à l'air libre, certaines molécules peuvent vaincre les forces de cohésion et faire une percée au travers de sa surface : elles s'évaporent.

Inversement, des molécules moins énergétiques de la phase gazeuse peuvent revenir (se condenser) dans la phase liquide.

Auteur: Depovere Paul

Info: A la découverte de la chimie

[ aqua simplex ] [ chaleur ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rêvasser

Trouver du sens. Distinguer la mélancolie de la tristesse. Sortir se promener. Pas nécessairement une promenade romantique dans un parc, au printemps à son moment le plus spectaculaire, avec des fleurs, des odeurs et des images poétiques exceptionnelles qui nous transportent en douceur dans un autre monde. Pas nécessairement une ballade qui apportera son lot de découvertes sur la vie et fera apparaître des choses qu'aucun autre cerveau n'a jamais réussi à percevoir. N'aie pas peur de passer du temps de qualité en solitaire. Trouve un sens ou ne le trouve pas, mais " dérobe " du temps pour le consacrer librement et exclusivement à toi-même. Opte pour l'intimité et la solitude. Ça ne signifie pas que tu sois asocial ou que tu rejettes le reste du monde. Mais tu as besoin de respirer. Tu as besoin d'être.

Auteur: Camus Albert

Info: Carnets 1951-1959

[ temps pour soi ] [ marcher ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lexicologie

Fondé dans la langue française FLP s'amuse à utiliser les ressources informatiques afin d'explorer le langage et les idées, apportant ainsi de l’inattendu à ses utilisateurs. FLP est une sorte de cerveau gauche communautaire, c'est à dire une tentative de catalogage intriqué, géographique et chronologique, de ce que Gaïa et l'instinct mammifère humain ont sémantiquement fait émerger afin de se décrire eux-mêmes. Ainsi des singes glabres, usant de signes consensus, (se) racontent des histoires depuis des millénaires. FLP, grâce à ses participants, s'emploie à discerner et choisir des extraits au sein de ce corpus, puis à les étiqueter par voie humaine, tout en renseignant les auteurs, si possible, de manière précise. La puissance et la souplesse du moteur de recherche permettent ensuite de se promener de façon assez étonnante au sein de cette grande brocante littéraire.

Auteur: Mg

Info: oct 2019

[ onomasiologie ] [ sémasiologie ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

solitude

Le dimanche, beaucoup d’hommes sont perdus dans les rues, et Karl avec eux. New York ne sait que faire des heures libres, la ville et ses habitants deviennent des choses creuses, des yeux vides, des pieds qui marchent parce qu’ils ne savent rien faire d’autre.
La famille épargne l’ennui a beaucoup de gens, dans une famille, toutes les heures ont un nom : l’heure de manger, l’heure de se promener, l’heure de rentrer, l’heure de manger encore. Le dimanche, les appartements de New York se remplissent de familles et de lumière, ils se transforment en phares pour celui qui a perdu sa route.
Pendant les heures vides du dimanche, des questions sont posées qui n’ont pas de réponse et il est des hommes qui se tuent. Il y a beaucoup d’hommes qui meurent le dimanche dans la ville.

Auteur: Camarneiro Nuno

Info: Les hommes n'appartiennent pas au ciel

[ week-end ] [ ennui ]

 
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culte de la spontanéité

Quand la peur s’abat sur moi, où est « ma vérité » la plus profonde : dans mon corps qui tremble ou dans mon esprit qui refuse de céder à ce tremblement ? Ou quand je travaille au lieu de me promener : dans ma paresse ou dans ma fidélité au devoir d’état ? Ou enfin quand je prends sur moi pour supporter patiemment le "jacassin" de cette écervelée : dans mon irritation spontanée ou dans mon désir réfléchi de bienveillance envers tous les êtres ? Disons que, dans tous ces cas, je choisis entre deux sincérités, de qualité très inégale, dont l’une consiste à m’abandonner à mes humeurs et l’autre à obéir à ma volonté. En d’autres termes, je suis peut-être moins sincère par rapport à mes émotions, mais je suis plus vrai par rapport à mes devoirs. Je montre moins ce que je suis, mais je me rapproche davantage de ce que je dois être.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 151

[ critique ] [ sentimentalisme ] [ impulsivité ] [ abaissement moral ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

prévoyance

Ces livres qu'écrivent des gens bien-pensants, pour nous expliquer que ce qu'ils appellent "la réussite" consiste à envoyer promener notre jeunesse et à sacrifier notre âge mûr, de façon à avoir les moyens, arrivés à quatre-vingts ans, de passer notre vieillesse à faire la foire, m'agacent prodigieusement. Nous économisons toute notre vie pour investir notre or dans Dieu sait quel attrape-nigaud ; or, à force d'épargner et de tirer des plans sur la comète, nous sommes devenus mesquins, étroits d'esprit, durs. Nous remettons la cueillette des roses à demain, parce qu'aujourd'hui tout notre temps est pris à travailler, à faire des affaires, à tramer des manigances. Mais hélas ! quand vient demain, les roses sont fanées ; d'ailleurs, nous nous en fichons de ces roses qui ne servent à rien et n'ont pour ainsi dire aucune valeur marchande ; quand vient demain, ce sont plutôt les choux gras qui nous intéressent.

Auteur: Jérôme K. Jérôme

Info: Arrière-pensées d'un paresseux, 1898, Arléa 1998 <p.164>

[ tiédeur ]

 

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cité imaginaire

Ce qui différencie Argia des autres villes, c'est qu''à la place de l'air, il y a la terre. Les rues sont complètement souterraines, les pièces pleines d'argile jusqu'au plafond, dans les escaliers il y a un escalier négatif, au-dessus des toits des maisons il y a des couches de sol rocheux comme des ciels avec des nuages. Nous ne savons pas si les habitants peuvent se promener dans la ville, élargir les trous de vers et les crevasses par lesquelles les racines se faufilent : l'humidité détruit les corps et leur laisse peu de force ; il vaut mieux qu'ils restent immobiles et allongés, tellement il fait sombre.

D'Argia, d'ici, on ne voit rien ; il y a ceux qui disent : "C'est en bas", et il faut les croire ; les lieux sont déserts. La nuit, si vous mettez votre oreille au sol, vous entendez parfois une porte claquer.

Auteur: Calvino Italo

Info:

[ enfouie ] [ enterrée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nuit blanche

J'envoie promener le récepteur et ma fatigue, dévale l'escalier et traverse la rue. Presque en face, la porte du 9 est entrebâillée, celle de la chambre aussi, et voilà qu'Ivan et moi reprenons la litanie des phrases sur la fatigue jusqu'à ce que nous soyons trop extenués pour nous plaindre de l'étendue de nos sujets d'épuisement ; nous cessons de parler et luttons contre le sommeil malgré notre immense fatigue ; jusqu'à ce que le service du réveil appelle, le 00, je ne cesse de regarder dans la pénombre Ivan qui a encore droit à un quart d'heure de sommeil, d'espérer avec insistance et d'imaginer avoir entendu une phrase qui, loin d'être due à la fatigue, me serve d'assurance en ce monde; mais le contour de mes yeux contracte, la sécrétion des glandes est trop faible pour produire une larme au coin de chaque œil . Quand c'en est fait de quelqu'un, une phrase suffit-elle à le rassurer ? Il faudrait une assurance qui ne soit pas de ce monde.

Auteur: Bachmann Ingeborg

Info: malina (1971, 288 p.)

[ fasciculation ] [ euphorie nocturne ] [ douleur ]

 
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