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représailles

Abjecte saloperie, infâme nuisible, souillure immonde! Je te le promets, un jour nous lui mettrons le compteur de ses prétentions à zéro, nous lui sculpterons les bas-reliefs du tympan de Notre-Dame à coups de genoux dans sa dentition de larve ambulante. Nous l’écorcherons vif devant les membres débiles de son clan, nous l’étriperons, nous en ferons de la charpie, de la bouillie, que ses petits camarades comprennent qu’il existe des choses sacrées, et que les fées en font parties. Notre vengeance sera aussi belle qu’était notre amitié! Parole de fée!

Auteur: Berrouka Karim

Info: Fées, weed & guillotines

[ menaces ] [ colère ]

 

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femme-par-homme

Catherine Ivanova était une dame point sotte, au dire des fonctionnaires qui servaient sous les ordres de son mari ; une femme adroite et retorse de l’avis d’autres dames d’âge ; une maman bonne, confiante et aveugle pour la jeunesse dansante… quant à son vrai caractère, je ne l’ai pas encore bien démêlé ; je tâcherai dans mes descriptions de réunir et de traduire ensemble les trois appréciations que je viens de rapporter… et s’il en résulte un portrait fidèle, je promets de me rendre à pied au monastère d’Alexandre Nievski écouter les chantres !...

Auteur: Lermontov Mikhail Yuryevich

Info: La princesse Ligovskoï

[ indéchiffrable ] [ à facettes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

instant d'égarement

J'essayais de lire les lettres, aussi grandes que moi, mais mon oeil d'insecte ne pouvait embrasser une telle immensité. J'ai alors vu dans mon désespoir les énormes statues descendre de leur socle et envahir la grand'place. J'ai crié "Maman, maman !" et je me suis jeté d'un bond sur la feuille de la machine à écrire, où une lettre est venue me frapper et me crucifier sur la page.

Lecteur hypocrite, ce rêve n'était bien sûr qu'un prétexte pour que je pointe à nouveau ma fraise dans l'histoire que je dévide. La faute à mon narcissisme. Mais c'est fini, je reviens maintenant à ma narration, à mes descriptions et à mes personnages, et je te promets de ne plus réapparaître avant la toute fin du livre.

Auteur: Cartarescu Mircea

Info: In "Le Levant", éd. P.O.L., p. 94-95

[ onirique ] [ gigantisme ] [ 1ère personne du singulier ] [ adresse au lecteur ] [ registres de narration ] [ écriture ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

priorités profanes

Ce monde qui offre quelques petits avantages temporels, on le sert avec une grande ardeur ; et moi qui promets des biens immenses, éternels, je ne parviens pas à toucher le cœur de l’homme.

Quel est l’homme qui me sert et m’obéit en tout comme on sert le monde et ses maîtres ? Tu entreprends facilement de longs voyages, pour en retirer de maigres avantages, mais pour la vie éternelle, tu hésites à faire un pas. Tu recherches parfois un gain médiocre qui exige de toi de nombreux efforts ; sur une vaine promesse, tu ne crains pas de te fatiguer jour et nuit. Mais pour mériter un bien incomparable, une récompense infinie, un honneur suprême et une gloire sans fin, tu n’acceptes pas d’endurer la moindre fatigue !

Auteur: Hemerken Thomas a Kempis

Info: Dans "L'imitation du christ", traduction du latin de Dominique Ravinaud SSP revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul éditions, Paris, 2012, pages 114-115

[ superficialité ] [ délaissement de dieu ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

communion

Un plaisir qui n’est que pour moi me touche faiblement et dure peu. C’est pour moi et pour mes amis que je lis, que je réfléchis, que j’écris, que je médite, que j’entends, que je regarde, que je sens. Dans leur absence, ma dévotion rapporte tout à eux. Je songe sans cesse à leur bonheur. Une belle ligne me frappe-t-elle ; ils la sauront. Ai-je rencontré un beau trait, je me promets de leur en faire part. Ai-je sous les yeux quelque spectacle enchanteur, sans m’en apercevoir je médite le récit pour eux. Je leur ai consacré l’usage de tous mes sens et de toutes mes facultés ; et c’est peut être la raison pour laquelle tout s’exagère, tout s’enrichit un peu dans mon imagination et dans mon discours. Ils m’en font quelquefois un reproche ; les ingrats !

Auteur: Diderot Denis

Info: "Salons", éd. Hermann, 1995, t. III, p. 194

[ réseau de signification ] [ dialogue intérieur ] [ relations sociales ] [ altruisme motivant ] [ exister ] [ témoins miroirs ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

empirisme sémantique

Commençons la pragmatique du troisième degré par le principe des performatifs décrit dans l'introduction en citant un passage de "L'Histoire de ta vie" de Ted Chiang, le langage ne sert pas qu'à communiquer : il s'agit aussi d'une forme d'action. Selon la théorie des actes de langage, "Vous êtes en état d'arrestation", "Je baptise ce navire" ou "Je vous le promets" était un énoncé performatif : le locuteur n'effectuait l'action qu'à condition de prononcer les mots. Pour ces actes, savoir ce qui serait dit ne changeait rien. Au cours d'un mariage, chacun s'attendait à entendre la phrase "Je vous déclare unis par les liens du mariage", mais, jusqu'à ce que l'officiant les prononce, la cérémonie ne comptait pas. Dans un langage performatif, dire égalait faire. Pour les heptapodes, toute langue était performative. Au lieu d'utiliser le langage pour informer, ils s'en servaient pour réaliser. Bien sûr, ils savaient déjà ce qui allait se dire durant une conversation ; mais, afin que ce savoir s'avère, la conversation devait avoir lieu.

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Comment parler à un alien ?

[ faire ce qu'on dit et dire ce qu'on fait ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

réconfort

La soupe de courge dégageait des volutes de chaleur. Yu Ling s'essuya les yeux, baissa le feu et s'accroupit. Dada entra à sa suite et vint se placer derrière elle. "Ling, je te promets que je ne jouerai plus jamais au bord de l'eau" souffla-t-il en collant sa tête tout contre son dos. Elle resta sans bouger, sensible à la moindre bouffée d'air chaud qui s'échappait de sa bouche. Il reposait contre elle de tout son poids. Elle ne savait pas de quoi demain serait fait mais il y avait au moins une chose dont elle était sûre : il avait besoin d'elle. Pas comme un enfant peut avoir besoin d'une nounou ou une femme d'un homme. A vrai dire, elle ne savait pas trop ce que c'était. Mais elle était heureuse qu'on ait besoin d'elle de cette manière-là. Amy avait dit "On est tous aussi démunis quand vient la souffrance", ce à quoi elle aurait aimé ajouter "On est tous aussi forts quand vient le bonheur". Un courant de chaleur lui traversa le coeur et, à cet instant précis, elle se sentit capable de porter le monde sur ses épaules.

Auteur: Yueran Zhang

Info: L'hôtel du cygne

[ chaud au coeur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Justification pour absence

J'ai été déprimé récemment. Ma mère et père, ont presque dû me mettre dans une unité psychiatrique pour avoir essayé de me suicider. Au lieu de cela, heureusement, on a dit à mes parents que j'étais suffisamment sain pour ne pas y être admis. Quand je suis revenu à la maison, il était vraiment tard, puisqu'il y avait un grand nombre de gens dans la salle d'attente, et même avec ma famille, il y avait beaucoup trop de stress, je n'ai donc pas pu finir mon devoir. Cela sera un long processus et ils m'ont mis sous médicaments anti-psychotique pour la maladie mentale que j'ai, mais que je ne révélerai pas. Quoi qu'il en soit, la médecine m'a rendu irritable, agité, et un peu faible récemment. Je fais vraiment de mon mieux, et mes parents sont aussi considérablement concernés. En ce moment, je me sens déprimé, tout en essayant de faire le travail au mieux. Je ne sais juste pas si je vais pouvoir assumer cette charge, tout en ayant une pareille maladie mentale. Je suis vraiment désolé de n'avoir pas fait ce devoir. Je promets que je l'apporterai demain. Y a-t 'il quelque chose que je peux faire pour compenser ceci ? Merci de me dire

Auteur: Internet

Info:

[ dépression ] [ enfumage ]

 

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justification de gamin

Dans mes jeunes années, j'ai eu une mauvaise phase où j'aimais jouer avec les allumettes et l'essence. Une fois, avec un copain d'école - mes parents n'étaient pas à la maison -, nous avons pris quelques balles de tennis, les avons ouvertes avec un couteau avant de verser de l'essence à l'intérieur et d'y mettre le feu. Pour ensuite les shooter à grands coups de pieds dans la rue. C'était tout à fait amusant pour ce que je me rappelle (je ne préconise pas ce genre de jeu quand même !) Jusqu'à ce que ma mère ne rentre à la maison. Il y avait des lignes enflammées, d'autre fumantes tout autour, provenant de l'essence qui fuyait des balles de tennis flamboyantes. Phénomène auxquels elle ajouta sa propre fureur incandescente. Je ne l'ai jamais vu de toute mon enfance aussi furieuse que ce jour là. Tout que je trouvais à lui dire fut "Bon, hem, tu vois - hem - nous avons lancé les balles au-dessus du bidon de gaz sans faire exprès - et alors elles se sont accidentellement enflammées et nous leur avons donné des coups de pieds afin d'essayer d'éteindre le feu... je te promets que c'est vrai !". Rien du tout. Elle ne reçut pas du tout l'argument. J'étais vraiment en mauvaise posture.

Auteur: Internet

Info:

[ enfance ]

 

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séparation

Père ! dis-je. Chacun suit son destin, mon petit ; les hommes n’y peuvent rien changer. Tes oncles ont étudié. Moi –mais je te l’ai déjà dit : je te l’ai dit, si tu te souviens quand tu es parti pour Conakry…moi, je n’ai pas eu la chance et moins encore la tienne…mais maintenant que cette chance est devant toi, je veux que tu la saisisses ; tu as su saisir la précédente, saisis celle-ci aussi, saisis-la bien ! Il reste dans notre pays tant de choses à faire…Oui, je veux que tu ailles en France ; je le veux aujourd’hui autant que toi-même : on aura besoin ici sous peu d’hommes comme toi…Puisses-tu ne pas nous quitter pour trop longtemps ! Nous demeurâmes un long bout de temps sous la véranda, sans mot dire et à regarder la nuit ; et puis soudain mon père dit d’une voix cassée : promets-moi qu’un jour tu reviendras ? Je reviendrai ! dis-je. Ces pays lointains…dit-il lentement. Il laissa sa phrase inachevée ; il continuait de regarder la nuit. Je le voyais, à la lueur de la lampe-tempête, regarder comme un point dans la nuit, et il fronçait les sourcils comme s’il était mécontent ou inquiet de ce qu’il y découvrait. Que regardes-tu ? dis-je. Garde-toi de jamais tromper personne, dit-il ; sois droit dans ta pensée et dans tes actes ; et Dieu demeurera avec toi. Puis il eut comme un geste de découragement et il cessa de regarder la nuit.

Auteur: Laye Camara

Info: L'enfant noir

[ voyages ] [ afrique ] [ douleur ] [ espoir ] [ dernières paroles ]

 

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