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véracité

Les poëtes [poètes] ont créé une lune métaphorique et les savants une lune algébrique. La lune réelle est entre les deux.

Auteur: Hugo Victor

Info: Le promontoire du songe, p.25

[ sciences ] [ poésie ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

nuages

De la maison, on ne distinguait pas la plage, mais plus loin, la pleine mer, le ciel et le promontoire, et, par-dessus l'entrée de la baie, quelques lambeaux de nuées lacérées qui brillaient en silence et semblaient faire une halte en pleine errance.

Auteur: Mishima Yukio

Info: Une matinée d'amour pur

[ décor ]

 

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promenade

Luce s'arrêta au milieu de cette nature belle à mourir. Il lui semblait être seule au monde. Elle but une gorgée d'eau, se mouilla la nuque. Elle marchait depuis plus de deux heures. Tout là-haut, elle aperçut un promontoire, des drapeaux colorés claquant au vent en guirlandes. Une coupole blanche se détachait de l'azur du ciel. J'arrive, pensa-t-elle en reprenant son sac.

Auteur: Rippert Maryvonne

Info: Metal mélodie

[ plaisir ] [ but ]

 

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colonialisme

Une affaire : en 1626, Peter Minuit, d'origine française, achète aux Indiens leur île de Manhattan pour vingt-quatre dollars, payables en perles de verre.

Le fort, à l'extrémité du promontoire, reçoit quelques canons et devient Fort-Amsterdam. La ville prend le nom de Nouvelle-Amsterdam. Un mur de pieux traverse maintenant l'île de part en part, protégeant le bétail contre les incursions des ours et des loups. De ce mur (wall), il ne reste qu'un nom : Wall Street ; aujourd'hui le mur est démoli et les loups peuvent entrer.

Auteur: Morand Paul

Info: New York I. LA VILLE BASSE.

[ historique ] [ USA ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

Au soir, le soleil se coucha dans la mer, rouge comme le sang. L'ombre gagna la lande et les collines, avalant les maisons, les bateaux, la végétation. Dans le firmament, au moment où le soleil disparut à l'horizon, les pins maritimes tordus par le vent se dressèrent très haut, comme des étendards. Et entre les cupressus du promontoire d'Argoat, dans la brise du soir, une ombre sembla se mouvoir. Une voile noire. Immense et insaisissable. Mais pour celui ou celle qui pouvait l'apercevoir, il était évident qu'elle dansait parmi les arbres et le vent.

Auteur: Grand Emmanuel

Info: Terminus Belz

[ couchant ]

 

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couple

L’ascension de l’amour humain, telle que nous venons de la décrire, est-elle possible dans l’ordre purement naturel, dans la ligne de la seule affection entre créatures ? Nous ne le pensons pas. Pour aimer un être fini malgré son néant, à cause de son néant, pour l’aimer au-delà de ses limites, il faut l’aimer comme messager d’une réalité qui le dépasse. [...] On ne saurait aller très loin dans la transfiguration d’un amour humain si l’on n’aime déjà Dieu, d’une façon aussi implicite et aussi voilée qu’on voudra, à travers la créature, et si Dieu ne se donne à travers elle. Cette montée héroïque de l’amour humain n’est possible qu’aux âmes profondément religieuses ; elle implique au moins un pressentiment informe du surnaturel, une attente obscure du gouffre de l’amour divin, dont les amants penchés sur l’extrême promontoire de l’amour créé perçoivent l’appel illimité.

Auteur: Thibon Gustave

Info: "Ce que Dieu a uni", libraire Arthème Fayard, 1962, pages 149-150

[ triade implicite ] [ mariage ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rivage

[Nils] contemplait la façon dont, en Blekinge, la terre et la mer se rencontrent.
En effet, la terre et la mer peuvent se rencontrer de bien des façons. Souvent, la terre va au-devant de la mer en déroulant des prés bas et plats, où l'herbe pousse en touffes, et la mer la rencontre avec des sables mouvants qu'elle entasse en bancs et en dunes. Elles s'aiment si peu, dirait-on, qu'elles veulent se montrer ce qu'elles ont de moins beau. Il arrive aussi qu'à l'approche de la mer, la terre se dresse un rempart de montagnes comme pour arrêter une ennemie ; alors la mer lance des vagues furieuses, elle fouette, rugit, ébranle comme si elle voulait déchirer la côte.
Mais en Blekinge, il en va tout autrement. La terre s'éparpille en îles, îlots et promontoires, parmi lesquels la mer s'insinue en golfes, en anses et en détroits ; elles semblent se rencontrer dans l'entente et la joie.

Auteur: Lagerlöf Selma

Info: Le Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède

[ littérature ] [ littoral ]

 

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abrutissement

Un mot sur ma philosophie personnelle. Elle est ancrée dans l'optimisme. Il le faut, parce que l'optimisme apporte avec lui l'espoir et un avenir, conséquemment une volonté de se battre pour un monde meilleur. Sans cet optimisme, il n'y a aucune raison de continuer. Si nous pensons que cette lutte c'est comme monter une montagne, alors nous devons visualiser une montagne sans sommet. Nous voyons un sommet, mais quand l'atteignons, nous nous retrouvons sur un promontoire. La montagne continue vers les hauteurs. Ensuite nous voyons le "véritable" sommet devant et c'est reparti dans l'effort. Seulement pour réaliser que nous avons atteint une autre éminence, le sommet restant toujours au-dessus de nous. Et ça continue, interminablement.
Sachant que la montagne n'a pas de sommet, que c'est une quête perpétuelle de plateau en plateau, la question est : "Pourquoi le combat, les conflits, le chagrin, le danger, le sacrifice. Pourquoi cette montée constante?" Notre réponse est la même que celle donnée par un vrai alpiniste quand on lui demande pourquoi il grimpe. "Parce qu'elle est là." Parce que la vie est là devant vous et que soit on se teste avec ses défis, soit on reste blotti dans les vallées d'une existence au jour le jour, sans rêves, le seul but étant la préservation d'une sécurité illusoire. Ce que font la grande majorité des gens. Paradoxalement ils abandonnent le rêve de ce qui nous attend sur les hauteurs de demain en demeurant dans ce perpétuel cauchemar - une succession sans fin de jours, nourris par cette crainte de perdre une sécurité ténue.

Auteur: Alinsky Saul D.

Info: Rules for Radicals: A Pragmatic Primer for Realistic Radicals

[ désilusion ] [ credo ]

 

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perspective insectoïde

Je suivais attentivement le parcours de la coccinelle, elle montait lentement sur le pont, l'autoroute lisse de son tibia, en direction du genou et contournait l'obstacle arrondi de l'os pour s'aventurer dans la plaine du mollet en traversant le blé fragile, ce duvet doré et presque invisible sur la peau, épis solitaires, la plaine, le désert pâle qui se trouve après le mollet, cet espace qui n'est ni ventre ni mollet ni entrejambe ni presque la hanche, avec le vide d'un côté et l'ombre du pubis de l'autre, cette haie découpée derrière laquelle se cache l'entrée dans un autre monde, et continuer, continuer vers le haut en direction du thorax, vers ce nord qui est toujours une promesse, monter par le doux escalier des côtes et par la dune soyeuse de la poitrine jusqu'au sombre monument du téton, contempler de puis la cime le merveilleux paysage, ces vallées et ces collines qui s'étendent, ces rigoles, ces pores invisibles, ces grains de beauté planétaires, ces cuvettes et des lits de rivière dépeuplés, poursuivre le chemin en une descente harmonieuse jusqu'à la dépression de la clavicule, remonter ce léger obstacle et entreprendre l'ascension du cou, à l'ombre déjà de la forêt des cheveux, ces vagues, ces courbes de mèches claires, un champ de blé abondant parmi des veines brunes, achever l'ascension par le menton et depuis ce promontoire contempler la frontière rouge des lèvres, ce cratère élastique qui se répand en un sourire qui est l'incarnation du futur et de la vérité (ce qui est pour moi le futur et la vérité, l'incertain, ce que je n'atteindrai peut-être jamais complètement et qui me fuit, comme la vie me fuit, comme fuient les jours, de même que le paysage reste derrière moi lorsque je cours sans aller nulle part), la bouche, la vérité, le futur, mon destin au fond de cette grotte de laquelle pointe, brillante et humide, la pierre des dents, cette archéologie de stalagmites et de stalactites blanches, monter à l'ombre du versant du nez et, oui, arriver alors vraiment au lieu choisi, à la destination ultime, l'embouchure de l’œil, sa rive, le regard dont tout dépend.

Auteur: Soler Antonio

Info: Sud

[ corps paysage ] [ point de vue liliputien ]

 

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Ajouté à la BD par miguel