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être humain

Mais, d'une certaine façon, on peut dire qu'après avoir quitté la mer, après ces millions d'années passées dans la mer, on a emporté l'océan avec nous. Avant qu'une femme mette un bébé au monde, elle le fait grandir dans l'eau, à l'intérieur de son corps. L'eau qui se trouve là est presque exactement la même que l'eau de mer. Elle est salée, dans des proportions presque identiques. Elle fait un petit océan à l'intérieur de son corps. Et pas seulement ça. Notre sang et notre sueur sont salés, avec une densité presque identique à celle du sel dans l'eau de mer. Nous portons des océans en nous-mêmes, dans notre sang et notre sueur. Et nous pleurons des océans dans nos larmes.

Auteur: Roberts Gregory David

Info: Shantaram

[ océanique ] [ source ] [ aqua simplex ]

 

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décor

Une maison en pierres sèches posée sur la plateforme arasée, au sommet de la colline. Aucune branche haute des oliviers des coteaux ne parvenait à la masquer réellement, elle n'avait pas d'âge. La base des murs semblait d'une plus grande ancienneté, indéterminée, composée au fruit de blocs rustiques et quasi cyclopéens qui s'élevaient sur un pan en rétrécissant et en laissant deviner la première existence d'une tour de guet. Le reste de la bâtisse, comme s'il avait fallu reconstruire sur les vieilles ruines pour en exorciser les outrages, révélait une mosaïque étrange de pierres de taille en granit rouge de proportions diverses. Des linteaux massifs qui avaient été autrefois des idoles vénérées étaient posés sur les encadrements des meurtrières et des portes basses.

Auteur: Biancarelli Marc

Info: Orphelins de Dieu

[ étrange ] [ habitation ]

 

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simplicité

"Soyez prudents comme les serpents", dit l’Evangile, et non : "Soyez rusés comme les renards." La prudence est défensive, elle a un fond de générosité; la ruse par contre est agressive; son fond est un égoïsme de glace.
L’intelligence vraie n’a pas besoin de la ruse, puisqu’elle possède le sens des proportions. Avec la ruse, on tombe "intelligemment" dans l’erreur; avec le sens des proportions, on reste "naïvement" dans la vérité.
Tout homme doit se résigner à la pensée qu’il est forcément un peu sot; l’humilité n’est pas un luxe.
La plupart de nos contemporains préfèrent paraître mauvais que de paraître naïfs; pourtant, Dieu a de l’indulgence ou même de la tendresse pour la naïveté sincère, mais il hait toujours l’habileté prétentieuse et la méchanceté : l’orgueil.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Perspectives spirituelles et faits humains" page 158

[ offensive-défensive ] [ humanité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

astronomie

Si le système solaire était réduit à une tête d’épingle, Alpha du Centaure se trouverait à deux mètres de lui, la Voie Lactée ferait 47 km de diamètre, Andromède (la galaxie la plus proche) serait à 1000 km de nous et la limite de l’univers connu serait à 15 millions de km. Ces tailles donnent une idée des proportions infinitésimales de ce que nous pouvons voir. Des univers parallèles peuvent être créés par des démiurges qui sont dans le même en rapport avec des entités supérieures que nous vis à vis d’eux, et ainsi de suite dans une récursion infinie. Et nous imaginons que nous humains du XXIème siècle descendants d’une espèce vieille d’un million d’années et bien nous avons brusquement tout compris. Quelle chance, hein ?
Non, quelle prétention !

Auteur: anonyme

Info: Aladin0248, 23 octobre 2016 à 8 h 12 min sur le blog Jorion

[ échelles ] [ cosmologie ]

 

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cité imaginaire

Manneran n’est pas une ville faite de pierre, comme le sont nos cités du Nord ; le matériau de construction est plutôt une sorte de plâtre artificiel, peint de couleurs pastel, ce qui donne à chaque mur et à chaque façade l’aspect d’un chant joyeux. L’éclat du jour était étincelant et les rayons du soleil qui enflammaient les rues m’obligeaient à m’abriter les yeux de la main. J’étais stupéfait devant la complexité de ces rues. Les architectes de Manneran utilisaient à profusion les ornements ; partout, ce ne sont que balcons de fer forgé ouvragés, volutes et arabesques fantastiques, chapiteaux somptueux, draperies éclatantes aux fenêtres : au regard d’un homme du Nord, une sorte de monstrueux kaléidoscope qui, seulement à la longue, s’ordonne en un spectacle où rivalisent la grâce, l’élégance et les proportions.

Auteur: Silverberg Robert

Info: Dans "Le temps des changements", page 97

[ description ] [ féérique ] [ science-fiction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maison

Brigitte Abiven fit visiter la cuisine à Mary, la souillarde, qu'elle appelait "la pièce de service", la cave où le producteur de porc entreposait ses bonnes bouteilles, puis l'étage qui comportait quater chambres de belles proportions, meublées de lourdes armoires d'acajou, de lits hauts en merisier ciré, et de deux salles de bains aux appareils sanitaires démodés qui avaient dû être le comble du luxe un siècle plus tôt. Enfin, les dessous de toit où six chambres mansardées à peine plus grandes que des placards - probablement celles de la domesticité - apparaissaient dans tout leur dénuement : plancher de sapin lavé, murs de plâtre nu, qui n'avaient jamais connu la tapisserie, lits de fer aux matelas épais comme des annuaires téléphoniques et paraissant aussi durs, ampoules nues pendant au bout de leur fil au plafond.

Auteur: Failler Jean

Info: Forces noires

[ meubles ] [ littérature ]

 

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structure incorporée du langage

Elle [la tenance générale de la formation de symptôme dans la névrose obsessionnelle] tend à laisser toujours plus de champ à la satisfaction substitutive aux dépens de la frustration. Les mêmes symptômes qui, à l’origine, avaient la signification de limitations du moi, en viennent ultérieurement, grâce à la tendance du moi à la synthèse, à représenter des satisfactions, et il est impossible de méconnaître que cette dernière signification devient progressivement la plus importante. Le résultat de ce processus, qui s’achemine de plus en plus vers l’échec complet de la lutte défensive initiale, est un moi extrêmement limité, réduit à rechercher ses satisfactions dans les symptômes. [...] Le conflit suraigu entre le ça et le surmoi, qui domine dès le début de cette affection, peut prendre de telles proportions qu’aucune des activités d’un moi désormais incapable de jouer un rôle de médiation, ne peut plus éviter d’y être entraînée.

Auteur: Freud Sigmund

Info: "Inhibition, symptôme et angoisse", traduit de l’allemand par Michel Tort, Presses Universitaires de France, 1973, page 39

[ bénéfices secondaires ] [ stase ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

science-fiction

HOLONEWS – [BULLETIN DU 21 MARS 153 ANC – 18 h 00]

"Tout a commencé à treize heures trente exactement, comme on peut le découvrir sur ces images, alors qu’une navette sanitaire accoste au palais Svobodov où une auxiliaire vient d’être trouvée inanimée dans les sous-sols. Mais ce qui n’était qu’un simple fait divers va prendre au fil des heures des proportions inattendues. Les services Sanitaires vont en effet isoler une souche virale sur la jeune malade, phénomène inédit en Bel-Air. Nous sommes dans l’attente du séquençage définitif de ce virus. Évitez si possible de sortir en réel de vos palais. D’autres cas commencent à être signalés parmi la population auxiliaire. Si un membre de votre personnel manifeste des signes de fatigue ou des maux de tête, vous êtes invités à pointer immédiatement sur la cellule AK/B6 des services Sanitaires. Votre requête sera aussitôt prise en considération et votre anonymat respecté."

Auteur: Del Estras

Info: Bel-Air - écrit avant l'épisode Co-vid

[ pandémie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

espace

Ce que le regard appréhende est beaucoup trop rapide, complexe, puissant... Nous voilà submergés, émerveillés.
La musique elle nous lie plus intimement avec l'univers par ses ondes plus longues, plus lentes. Ainsi le cerveau percoit mieux certains détails, entrelacs de vibrations... Se laisse emporter par les pulsions de timbres qui renforcent et accompagnent le rythme houle, transe superficielle de l'océan cosmos insondable.
Les sons, moins verbalisés, plus instinctifs, mentaux, reconfigurent notre âme, lui faisant voir et ressentir par effet de contraste avec le noir silence, les miroitements mathématiques de longueurs d'ondes qui se chevauchent, les effets moirés de fréquences soeurs qui se mêlent avec douceur, les étincelles produites par les violent chocs entre intervalles ennemis... Et puis, simultanément, d'autres proportions se complètent, se séparent... parfois sous le feux d'éclairs de symétries en collisions, suivies des jeux de reflets de leurs réverbérations qui s'estompent...
Eclosions, effacements...
Feux d'artifices aussitôt disparus au front sépulcral de l'infini mental.

Auteur: Mg

Info: 31 aout 2016

[ cérébral ] [ sonore ] [ image-son ]

 

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voyance

Le deuxième message que j’ai reçu m’a été transmis en présence d’un psychiatre que j’étais allée consulter pour savoir si mon "baby blues" ne commençait pas à prendre des proportions inquiétantes, voire schizophréniques… M’ayant écoutée, il m’a fourni papier et stylo en me demandant, dans la mesure du possible, de reproduire ce phénomène d’écriture automatique. Contre toute attente, ma main, de nouveau sous l’impulsion d’une force invisible, s’est mise à noircir plusieurs feuilles avant de s’arrêter. Le message que nous avons alors déchiffré relatait les événements marquants de la vie du psychiatre : qui il était, son passé, ce qu’il faisait aujourd’hui, ainsi que ce qu’il allait vivre dans les mois à venir. Il a conclu la séance ainsi : "La schizophrénie ne se déclare pas du jour au lendemain, il y a des signes et des symptômes précurseurs, ce qui n’est pas votre cas. Vous êtes médium et cela n’est pas de mon ressort !"

Auteur: Darré Patricia

Info: Un souffle vers l'éternité

[ channeling ]

 

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